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TITRE : La morsure de l’araignée
AUTEUR : le mouffon
GENRE : yaoi full – de 16 ans s’abstenir. 
BASE ; hunter x hunter

CRITIQUE : mouffon@hotmail.com

 

 

 

 

LA MORSURE DE L’ARAIGNEE chap 03

 

 

 

 

Kurapika n’en revenait d’être à ce point dépassé par les événements. A peine cet homme le touchait-il qu’il s’enflammait. Etait-ce de cela que cet homme parlait en disant qu’il serait à la merci du premier qui le toucherait et ce tant qu’il ne serait pas désintoxiqué. Et le pourrait il ? Existait il un moyen de ne plus être dépendant de cette drogue? 

Et pour son malheur, sa dépendance était un homme et cet homme était Hisoka.

 

Sa main avait glissé sous sa tunique et frôlait ses reins descendant sur ses fesses. Son souffle était court et saccadé. Hisoka lécha doucement la peau fragile de son cou juste sous l’oreille, s’attirant un frémissement de contentement.

Il ne put retenir un petit rire.

-Je connais chaque partie de ton corps et tes points faibles.

Il se mit à jouer sur sa peau.

-Ici…Et ici aussi…

Faisant à chaque passage gémir l’adolescent au corps souple. Celui-ci se moulait contre lui avec fièvre. Il glissa une main sous sa jupe et le blond tenta de s’arracher à son désir. Mais son corps le trahissait à son grand dam.

 

L’endroit amenait du passage avec la fin du petit déjeuné. Hisoka repéra une porte et l’ouvrit sans difficulté et y propulsa son amant d’un soir. Là, il bloqua la porte avec son Nen et colla le blond contre un mur, sa main se faufila à nouveau sous son vêtement et le dénoua. Son ventre vint se coller au sien enfiévré.

 

L’assassin ne perdit pas de temps pour allonger Kurapika sur la table de la lingerie. Là, il laissa sa langue jouer quelque instant sur le désir du blond avant de s’arrêter brusquement s’attirant un regard furieux et enragé. Hisoka ne put retenir un sourire. Il plongea son regarda dans celui du blond.

 

-Enlèves tes lentilles ! Exigea-t-il en tendant l’une de ses mains.

Kurapika le regarda sans comprendre.

-Enlèves-les où je t’abandonne ainsi.

Le blond frémit de colère et de frustration mais finit par ôter ses lentilles et les lui donna.

-Bien. Sourit l’assassin satisfait.

Il reprit alors où il s’était arrêté alors que le blond se laissait tomber sur la table à nouveau brûlant d’un désir qui lui semblait sans fin.

L'assassin l'obligea a se dénuder et l'attira vers lui .Les bras du blond se nouèrent fiévreusement autour de son cou et le blond chercha les lèvres de l'assassin nouant ses jambes autour de ses reins. 

Le rouquin souriait , mais à ce rythme il n'était pas sur de tenir le choc , il glissa une main sous sa cuisse pour le serrer encore plus près et introduire un doigt en lui arrachant des gémissements de plaisirs . 

-Plus? Ronronna Hisoka. J'attends susurra t il à son oreille .

Haletant le blond hocha la tête. 

 

Puis, alors que le corps du blond se cabrait en arrière au bord de la rupture il s’en empara. Sentant qu’il n’attendait que lui. C’était presque trop facile pour être à son goût. Mais la souplesse de celui-ci et la perfection avec laquelle il suivait ses mouvements comblait le manque qu’il ressentait à le posséder si aisément.

 

Le corps fin se cambra docilement et allait à lui, l’accueillant délicieusement. Hisoka releva l’une des jambes du blond pour se perdre davantage en lui, S’attirant un gémissement de satisfaction. Il ne se priva pas d’accélérer le mouvement afin de contenter son étrange compagnon.

 

Il l’attrapa alors par le menton et l’obligea à le regarder.

-Regarde-moi ! Je t’interdis de fermer les yeux. Décida le rouquin.

Kurapika le regarda un instant sans comprendre. Mais ses yeux d’un rouge sang, excitait Hisoka au plus haut degré.

-Ne quitte pas mon regard.

Kurapika accéda à sa demande et son regard d’un rouge profond s’accrocha au sien sans sourciller un seul instant.

 

Un peu plus tard, il se retira avec un sourire satisfait. Sur le sol, le corps de Kurapika tentait de retrouver un nouveau souffle. Ses yeux avaient retrouvé leur bleu azuré. Hisoka se pencha alors sur lui.

-Dis-moi un peu.

Kurapika leva son regard vers lui.

-Que m’as-tu fait ?

-Hein ?

Hisoka posa une main sur son cœur et désigna sa chaîne.

-Cette nuit….

Le blond secoua la tête, il ne comprenait pas.

-Rien. Ma chaîne n’obéit qu’à mes ordres. Et pas sur tout le monde ...Lâcha le blond à demi mot. 

-Et bien, il semblerait que cette nuit, tu lui ais ordonné de prendre mon cœur.

-Quoi ? Faillit s’étouffer le blond.

-Non, je ne suis pas amoureux de toi mais ta chaîne s’est enchaînée à lui.

-C’est impossible ! S’exclama Kurapika d’un ton catégorique.

Sa chaîne était enchaîné autour de son cœur car c’était son serment. Elle ne pouvait s’être enchaînée à un autre…

 

Hisoka regardait le regard froid posé sur lui. Les yeux bleutés avaient viré au noir brillant. Il sourit. Dommage, il aimait bien les yeux rouge sang de son compagnon et le brasier qu’il dégageait quand il lui faisait l’amour n’était pas sans expliquer ce qui l’avait convaincu de le soulager.

 

Mais il n’avait pas imaginé que cette drogue entraînerait une dépendance aussi à la première personne avec qui on le faisait. Quelque part cela pouvait s’avérer extrêmement drôle car Kurapika ne le portait pas dans son cœur et ses sentiments étaient tellement violent que pour un assassin comme lui, l’observer était vraiment jouissif.

 

-Ah, j’oubliais. Voici une info pour toi. Cherche Uvoguine.

-Qui ça ?

-Je t’avais dit que je t’aiderai à trouver les araignées, non ? 

-Mais je croyais que..

-Quoi donc ?

-Rien.

Kurapika se releva et s’habilla.

-Tu pourrais me dire merci.

-Je t’ai déjà remercié, je crois ! Siffla Kurapika.

Hisoka lui sourit.

-Mais c’est toi qui es venu dans ma chambre, brûlant comme un volcan ! Se moqua le rouquin.

Kurapika se jeta sur lui et posa sa main sur ses lèvres.

-Tais-toi ! 

Les pupilles du blond virèrent à l’écarlate à la simple évocation de ce qu'il avait fait la nuit précédente.

Hisoka prit la main posée sur ses lèvres et y déposa un baiser avant de quitter la pièce.

-Rajuste bien ta mise ! Se moqua le rouquin.

 

Kurapika attrapa n’importe quoi et le jeta sur la porte en train de se refermer. Puis il passa sa tenue en revu avant que ses yeux ne se posent sur sa main. L’endroit où Hisoka l’avait embrassé lui brûlait. Inconsciemment, il la porta à ses lèvres et effleura l’endroit des siennes…

 

Ils avaient couché ensemble, plusieurs fois, mais... Il n’y avait aucune chaleur dans leurs gestes. Ce qui était somme toute logique vu qu’ils n’éprouvaient rien l’un envers l’autre. C'était un besoin viscéral qui l'avait poussé à se donner ainsi. Kurapika sortit à son tour de la lingerie et s’en retourna auprès de ses amis.

 

Il avait obtenu ce pour quoi il était venu ici, c’est à dire le nom d’un des membres de la brigade à partir de là, il pouvait continuer ses recherches. Il n’emmènerait personne avec lui. La brigade c’était son affaire et il y tenait à sa vengeance. Mais Hisoka l’avait avertit pour chaque nom qu’il lui donnerait.

Il devrait payer de sa personne.

A cette simple pensée, Kurapika sentit la colère montée chez lui. Cet assassin profitait de la situation et de cette fichue drogue. Il espéra que Leorio trouverait le moyen de contrer son effet…

 

 

Entre temps, il devait encore retourner voir son maître, il avait quelque chose à lui demander avant de reprendre sa route. Il alla faire sa valise et ses adieux à ses amis.

-Tu pars déjà ? Mais tu n’attends pas les résultats de Leorio ?

Kurapika lui sourit et sortit son portable.

-Il me joindra par-là.

-Ah oui c’est pratique ça. On t’en verra un mail.

-Je n’aurai pas accès à un ordinateur là où je me rends. Mais je tacherai de m’arrêter dans un cybercafé.

Gon se tourna vers Killua.

-On devrait s’en acheter un.

Kurapika leur donna son numéro avant de les quitter.

-Quand vous aurez votre portable envoyez-moi vos numéros !

 

Et sur ce, les 4 amis se séparèrent à nouveaux.

 

Kurapika reprit la direction de la cachette de son maître. Il monta dans le train et baissa le rideau. Il n’aimait pas être dérangé.

-Je peux t’accompagner ? Fit soudainement une voix.

-Que fais-tu là ? Lui demanda Le blond.

-Je me suis dit qu’un peu de compagnie te permettrait de t’épancher.

-Je n’ai nul besoin de compagnie.

Senritsu lui sourit.

-Ca fait du bien de pouvoir parler quelque fois.

-Je n’ai rien à dire.

-Néanmoins si tu n’as rien contre. Je souhaite t’accompagner. Le voyage sera ainsi moins long.

-Si tu y tiens. Concéda le blond.

Et il rouvrit son livre et se plongea dans sa lecture.

 

Quelques heures plus tard le train s’arrêtait au milieu de nul part.

-C’est ici ? S’enquit Senritsu.

-Non. Fit Kurapika.Il faut marcher maintenant.

Et ils se mirent en route Kurapika toujours silencieux tandis que Senritsu observait la beauté sauvage du lieu.

-C’est un endroit qui te convient parfaitement.

-Vraiment, Fit le blond histoire d’entretenir la conversation poliment.

-Oui. Je me souviens d’une fois ou je t’ai dit que tu étais comme cette nature. Ton cœur se mêlait merveilleusement à elle.

 

Ils poursuivirent leur route pendant de longues heures. Puis finirent par se retrouver dans une paisible clairière. Kurapika prit place sur un tronc d’arbre et s’assit. Il reprit alors son livre.

-C’est ici ?

-Oui.

-Où est ton maître ? Demanda Senritsu.

-Il viendra.

-Que va-t-on manger ?

-Je n’ai pas faim.

-Mais il faut manger. J’entends une rivière, je vais aller m’occuper de notre dîner.

Kurapika referma son livre après le départ de Senritsu. Il ferma les yeux un instant, puis son regard se perdit dans le bleu du ciel. Mais quelques minutes après il avait sombré dans un profond sommeil peuplé de cauchemars…

 

La nuit était déjà tombée lorsque son maître les rejoignit. Kurapika dormait toujours tandis que Senritsu terminait de faire dorer de délicieux poissons.

-Soyez le bienvenu. Dit doucement le hunter.

-Vous êtes un ami de Kurapika ?

-Je ne sais si l’on peut dire cela. Mais je le connais. Nous travaillons ensemble.

-Je vois. Sourit-il.

Il s’assit à son tour prés de Senritsu et regarda Kurapika qui dormait toujours. Il lui donna un léger coup de pied.

-Allez la marmotte que me vaut ton retour ici ?

-Ah c’est vous ? Dit Kurapika en entrouvrant ses yeux d’un bleu tendre.

-Pourrais-tu m’appeler maître je te pris ?

-J’ai  quelque chose à vous demander.

-Je m’en doute. Tu n’es pas venu pour bavarder avec moi.

-Non, je dois vous parler de quelque chose d’important.

-Oh, à ce point ?

Kurapika se leva et la couverture dont Senritsu l’avait couvert glissa sur le sol.

Son maître se leva et le suivit.

-Attends-nous ici, je n’en ai pas pour longtemps. Lui demanda Kurapika.

-A ta guise. Répondit simplement le hunter.

Les deux hommes s’éloignèrent et son maître lui demanda à nouveau.

-Alors que veux-tu ?

-J’ai quelque chose à vous demander au sujet de ma chaîne.

-Oui et bien ?

-Peut-elle…Peut-elle s’enrouler autour du cœur de quelqu’un d’autre ?

-Absolument pas. C’est impossible.

-Vous en êtes sur ?

-Evidement ! Ta chaîne est autour de ton cœur à cause du serment que tu as fait.

Kurapika se plongea dans es pensées.

-Pourquoi me demandes-tu cela ?

-Etes-vous sur que cela ne se peut ?

-Ecoute. Il faudrait réunir trop de condition pour que cela se fasse.

Son maître se tourna vers lui et commença à énumérer :

« La première condition est que cette personne est le même désir que toi.

Et que sa haine soit égale à la tienne.

La seconde que son cœur et le tien soit l’un contre l’autre.

La troisième, que vous ayez été à un moment « T » en osmose totale.

Alors peut-être et je mets l’accent sur le peut-être, ta chaîne pourrait s’enrouler autour de son cœur. Mais cela aurait un prix tout comme pour toi.

-C’est à dire ?

-Si tu trahis ton serment et que ta chaîne te tue… Cette personne mourra aussi de la même manière au même instant.

 

Kurapika frémit. Et inconsciemment porta la paume de sa main à sa bouche et la grignota. Cela le démangeait fortement.

-Que t’arrive-t-il ?

-Rien.Juste une démangeaison.

-Je peux voir ?

Kurapika lui tendit sa main où était apparue une petite rougeur.

-Comment t’es-tu fait cela ?

-Je l’ignore. Pourquoi ? Qu’est-ce que c’est ?

-Une morsure d’araignée !

A nouveau les yeux du blond s’écarquillèrent.

Une morsure d’araignée ?

Hisoka ?

-C’est grave ?

-Mortel ! Si tu ne sais pas qui te l’a fait. Seul la personne qui te l’a fait pour te procurer le sérum.

-On ne peut pas se le procurer autrement ?

-Non, chaque araignée à son propre venin et seul celui qui t’a mordu pourra te donner le sien.

-Je vois.

Kurapika posa son regard sur la paume de sa main. Là, où Hisoka l’avait embrassé.

Que le destin était étrange. Il allait de nouveau être obligé de revoir Hisoka et de lui demander de le soigner.

Et Hisoka était une araignée.

Un membre de la brigade.

Faisait-il partit de ceux qui avaient exterminé son peuple ?

Dans ce cas pourquoi l’aidait-il ?

Ou bien ne faisait-il que jouer avec lui depuis le départ ?

Kurapika fit demi-tour et retourna au camp où il ramassa ses affaires.

-Senritsu on s’en va.

La femme le regarda et rangea son instrument de musique avant de se lever.

-Où allons-nous ?

-A York shin city !

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