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TITRE : Lost in flash light 01

AUTEUR : Le mouffon

GENRE : yaoi

BASE : i’ll génération basket

CRITIQUE : mouffon@hotmail.com

 

 

 

 

 

LOST IN FLASH LIGHT 01

 

 

 

Tachibana soupira et se laissa tomber sur le banc avec autant de grâce qu’un éléphant obèse. Il s’ennuyait ferme depuis qu’il était séparé de Hiragi. Avec son accident au lycée, ils s’étaient retrouvés dans deux écoles et donc dans deux équipes différentes, et ça il le vivait mal.

 

Il lâcha encore un soupir et appuya son coude sur le dossier du banc, sa joue reposant sur la paume de sa main. Il laissa son regard dérivé sur les passants qui traversaient le parc, lorsque ses yeux furent attirés par une silhouette familière.

 

Un bouquet de rose à la main, le jeune homme d’à peine dix-huit ans, attendait visiblement quelqu’un qui tardait à venir. Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du brun. Voilà une chose qui allait  s’avérer amusante, venir foutre le bordel entre son ex-équipier et sa très probable petite amie. Il se frotta les mains à cette idée.

 

Mais à peine eut-il échafaudé un coup tordu pour le faire enrager que celui-ci fut enfin rejoins non par une jeune fille mais par un jeune adolescent qui ne devait guère avoir plus de 15 ans.

 

Tachibana patienta quelques instants le temps de se faire une idée précise de ce que cela signifiait, puis il vit le jeune garçon s’incliner devant Hiragi et filer tête basse. Il resta un long moment silencieux à regarder son équipier qui ne bougeait toujours pas.

 

Puis le blond laissa échapper un triste soupir avant de jeter avec rage le bouquet dans la première poubelle venue. Comme il s’en voulait d’avoir été aussi bête, une fois de plus. Dire qu’il avait cru à leur histoire, fallait vraiment être aussi naïf que lui pour avoir été aussi stupide. Il se mit en route vers son appartement.

 

C’est ce moment que choisit le brun pour foutre un peu le Bronx et en profiter pour rigoler un peu sur le compte de son ex-partenaire.

-Bah alors ta copine a pas eu le cran de venir te plaquer et elle t’a envoyé son frangin ?

-Tachibana ?

-Ouais.

-Qu’est-ce que tu fais là ?

-Je me faisais chier et je t’ai vu te faire jeter, alors je suis venu t’emmerder un peu ;

-Je reconnais bien là, ta délicatesse habituelle.

-N’est-ce pas ! Alors ?

-Alors quoi ?

-Et ben ta copine ! Elle t’a plaquée ou pas ?

-C’est pas ma copine enfin pas exactement.

-Hein ?

-Ma copine, c’était lui.

-Lui, ta copine ?

Tachibana n’y comprenait rien.

-Ouais.

-Mais c’est  un mec.

-T’as un bon sens de l’observation.

-Tu sortais avec un mec ?

-Ouais.

-Avec un mec ?

-Oui. Soupira le blond. T’es bouché !

-T’es homo ?

-Mmm

-Vraiment ?

-Oui !

-Ah.

-Quoi ?

-Rien.

Devant ce dialogue sans queue ni tête, Hiragi soupira et reprit sa route, le brun lui emboîta instinctivement le pas.

-Tu pourrais m’attendre !

-Pourquoi faire ?

-Ca fait presque deux ans qu’on s‘est pas vu ailleurs que sur un terrain de basket ! Paye-moi à bouffer !

-Quoi ?

-Paye-moi un gyudon !

-Ca va pas !

-Les ruptures ça creuse ! On va bouffer, j’ai la dalle !

Hitonari regarda son équipier de travers.

-Au cas où tu l’aurais pas remarqué c’est moi qui me suis fait plaquer pas toi !

-Et alors ?

-T’es chié !

-T’es pas en larme que je sache. Et puis je compatis, non ?

Tachibana se dirigea vers un marchand ambulant et commanda à manger en attendant que son ex-partenaire daigne le rejoindre. Hiragi secoua la tête et vint finalement prendre place à ses côtés pour manger.

-Oublis pas de payer !

Au bout d’un moment le brun se tourna vers lui, il constata que le blond n’avait pas toucher à son bol et chipotait dans celui-ci.

-On joue pas avec la nourriture ! S’exclama le brun.

Le blond lui jeta un regard mauvais et furieux.

-Quoi ? Demanda Tachibana subitement hargneux.

-Rien.

-T’es homo ?

-Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

-Mais c’est dégueulasse ! Marmonna-t-il.

Le blond sursauta et renversa son bol. Il fut un peu surprit mais sans plus, il fallait bien qu’il s’habitue à ce que les gens autour de lui réagissent mal.

 

Ils avaient quittés le petit commerçant pour se balader dans le parc près du terrain de basket. Tachibana voulait en avoir le cœur net. C’était pour cela qu’il avait relancé le sujet et puis il voulait surtout parler d’autre chose qui l’inquiétait davantage. Hiragi s’arrêta et se planta face à lui.

-C’est quoi ton problème ? Et me dit pas que c’est parce que je sors avec un mec, y’a longtemps que tu le sais !

Le brun se passa une main nerveuse dans les cheveux.

-C’est l’hôpital ?

Le brun hocha la tête en silence.

-Qu’est-ce qui c’est passé ?

Tachibana se laissa tomber sur un banc et resta un moment silencieux, puis relevant légèrement la tête, il attrapa le blond par sa chemise et l’attira près de lui pour pouvoir poser sa tête sur son ventre.

-Ils vont m’enlever la  prothèse.

Le blond écarquilla les yeux.

-Ils vont aussi me réopérer mais c’est pas sur que je puisse avoir à nouveau une nouvelle prothèse.

-C’est quoi un problème d’argent ?

-Non… Je vais peut-être devoir arrêter le basket c’est ce qu’ils m’ont dit. J’ai du mal à cicatriser.

Hiragi serra les poings, il ne voulait pas entendre ça.

-Dis-pas de conneries ! Y’a pas de raison que ça aille pas.

Le brun serra un peu plus ses mains sur la chemise du blond.

-Qu’est-ce qui va arriver si je peux plus jouer ? Qu’est-ce que je vais faire ? Je sais rien faire d’autre que jouer au basket !

-Calme-toi ! Panique pas comme ça avant de savoir !

 

Akane sentit une main se poser su sa nuque et un souffle chaud contre sa peau. Surprit il leva la tête et se retrouva nez à nez avec le blond qui posa son front contre le sien. Ses yeux sombres s’assombrirent encore et se fut sans prévenir que la bouche de son équipier se referma sur la sienne. Il happa brutalement celui-ci pour le plaqué contre lui.

-Mm

-Chut.

Tachibana se retrouva plaqué contre Hiragi qui le maintenait fermement. Il aurait voulu s’écarter qu’il n’aurait pas pu son corps ne lui obéissait plus , soumis à l’étreinte de son partenaire, et son cerveau pour peu que celui sache fonctionner ne parvenait pas à analyser la situation.

 

Le blond approfondit son baiser, ses lèvres forcèrent celles du brun à lui céder. Tachibana s’accrocha fermement pour ne pas tomber et Hiragi en profita pour lui donner un profond baiser.

Ce ne fut qu’au bout d’un long moment qu’il suspendit son baiser, enfin rassasié de son sentiment de rejet. Il relâcha lentement le brun, vérifiant que celui-ci tenait toujours sur ses jambes.

C’est ce moment que choisit le neurone de celui-ci pour se remettre en fonction, et il envoya son poing dans le visage du blond qui se retrouva légèrement sonné sur le sol.

-T’es malade ! C’est dégueulasse ! Hurla le brun hors de lui.

Le blond essuya sa lèvre blessée et se redressa un peu chancelant.

-A plus Tachibana.

Et sur ces mots le jeune homme rentra chez lui. Quant à Tachibana il se détourna aussi et alla passer ses nerfs sur le premier arbre venu à la stupéfaction des passants qui avaient le malheur de passer par-là.

 

Une fois à peu près calmer il rentra chez lui où l’attendait une petite brunette au doux sourire. A sa vue il soupira et vint l’embrasser sur la joue. Elle lui jeta un regard étrange, regard qu’il lui rendit avant de l’embrasser moins chastement.

Lentement son étreinte se raffermit et s’intensifia mais à son contact il eut un autre souvenir. Une autre étreinte un autre baiser, qui dévorait son âme, et il voulait l’oublier. Il bascula la brunette sur le futon et s’allongea doucement sur elle. Il laissa ses mains s’égarer sur sa peau, il voulait savoir, il en avait besoin. Un peu surprise par autant d’ardeur, elle le repoussa apeuré.

-Akane enfin, arrête qu’est-ce qui te prends.

Elle resserra son chemisier sur son corps dénudé et s’écarta de lui. Tachibana la regarda, il ne se comprenait plus lui-même. Qu’est-ce qu’il lui avait prit ? Il se leva et sortit en claquant la porte.

 

« Pourquoi ?

Pourquoi ce n’était pas pareil ?

Pourquoi son cœur ne s’affolait-il pas autant avec elle qu’avec lui ?

Le désir cuisant qu’il avait ressentit au creux de ses reins l’avait affolé.

Jamais il n’avait éprouvé quelque chose d’aussi fort.

Il ne comprenait pas.

Hiragi… »

La violence de qu’il avait ressentit l’avait profondément ébranlé.

 

Dehors, il s’était mis à pleuvoir, il erra longtemps sous la pluie fine qui avait fini par détrempé ses vêtements, ses pas hasardeux l’avait conduit au bout du compte à l’appartement du blond. Il monta lentement les marches métalliques qui résonnèrent sous ses pieds avant de se planter devant la porte. Il la fixa un moment avant de se décider à frapper.

 

Un coup de tonnerre retentit et un éclair apparu. La lumière de l’appartement se ralluma. L’occupant posa une bouilloire sur le gaz et commença à se frictionner les cheveux avec vigueur ébouriffant ses courtes mèches, il était trempé.

« Foutue orage ! Il avait été surprit pendant son jogging et s’était retrouvé prit dans celui-ci »

 

Lorsqu’il frappa à la porte, il sursauta, qui pouvait venir chez lui à cette heure et sous cet orage. Il se dirigea vers la porte et l’ouvrit, sa serviette encore autour du cou. Ses yeux s’agrandirent de surprise, devant lui son ex-partenaire ressemblait à un chat à qui on venait de donner un bain. Il ne pu résister et éclata de rire.

 

Le brun le bouscula sans ménagement et ôtant ses chaussures, il s’invita purement et simplement. Hiragi lui posa une serviette sur la tête et alla en chercher d’autres dans la salle de bain. Le brun s’essuya légèrement et se tourna vers lui. Examinant le blond de haut en bas s’attardant inconsciemment sur sa ceinture défaite.

 

Hitonari le laissa faire et en profita aussi pour le détailler, puis il s’approcha.

-Tu as fini ?

-Hein ?

-Tu as fini de m’admirer ? Je peux aller me doucher maintenant ?

-Je te regardais pas.

-Si tu le dis. Je vais me doucher, y’a la bouilloire sur le gaz, si tu veux te faire du thé, tu te sers.

 

Sur cette phrase, il laissa le brun seul dans la pièce principale et alla se réchauffer sous le jet de la douche brûlant. Cela ne faisait pas dix minutes qu’il était là, lorsqu’il sentit une présence derrière lui, il se retourna…

-Tu as si froid que ça ? Se moqua doucement le blond.

 

Tachibana lui jeta un regard mauvais et l’attrapa par la nuque pour l’embraser. Les bras de celui-ci se nouèrent autour de son cou et il plaqua son invité contre la paroi glacée. L’innocent échange se transforma rapidement en un baiser torride. Les mains blanches s’enfouirent dans les mèches brunes et son corps épousa souplement celui qui se frottait à lui.

 

Lorsque la bouche du blond relâcha enfin la sienne, il laissa échapper un soupir et passa inconsciemment sa langue sur ses lèvres encore humide de leur baiser. Celles-ci glissèrent doucement le long de sa gorge, et il ferma les yeux.

-Tu es venu pour ça ? Demanda une voix contre sa gorge.

Le brun ouvrit les yeux et Hiragi le regarda.

-Pour quoi tu es venu ? Répéta-t-il.

Le brun déglutit péniblement.

-Je ne t’accule pas, qu’on soit bien clair. Tu es venu pour quoi ?

Il laissa échapper un soupir.

-Sumire.

-Tu es venu à cause de ta copine ? Demanda le blond éberlué.

-Non.

-Alors pourquoi ?

-Elle m’a repoussée.

-Ah.

-Ouais.

-Pourquoi ?

-Ben je voulais, enfin tu sais quoi.

-Et elle a pas voulu ?

-Non, enfin je crois pas.

-Tu crois pas ?

-Je lui ai pas demandé. Marmonna le brun en sortant se sécher.

-Je comprends pas.

-Je l’ai embrassé… Et après et bien, j’ai … Je vais pas te faire un dessin !

-Et ?

-Et quoi ?

-Qu’est-ce qui s ‘est passé ?

-Je viens de te le dire.

-Tu t’es jeté sur elle, comme tu viens de le faire avec moi ?

-C’est toi qui as commencé, je te le rappelle.

-Si tu lui as sauté dessus comme tu viens de le faire avec moi, c’est normal qu’elle t’ait envoyé sur les roses.

-Elle m’a pas jeté, c’est moi qui suis partit.

-Ah.

-Oui.

-Pourquoi ?

-Parce que.

-Parce que quoi ?

-Parce que quand je l’ai embrassé, j’arrêtais pas de penser à toi.

-Ah ?

-Ouais. Quand je l’ai touché, j’aurai voulu que ça soit toi qui me touche. Alors je suis partit.

-Et tu as déambuler sous cet orage simplement pour ça ?

-Oh, ça va. Je viens de mettre mon cœur à nu et toi tu me piétines.

-Tu ne voudrais pas que je te félicite quand même ?

-Fallait pas m’embrasser.

-Parce qu’en plus c’est ma faute maintenant ?

-Ouais !

Tachibana venait de se laisser tomber sur le lit, les bras écartés. Hiragi le suivit et le regarda s’allongé sur son lit . Il marqua un instant d’hésitation puis s’avança et s’installa à califourchon sur les hanches du brun qui se redressa vivement.

 

-En gros t’es venu chercher une compensation ? Ronronna le blond moqueur en s’allongeant contre lui.

-Non ! Souffla le brun.

-Ah ? Qu’est-ce que tu fous à poils sur mon lit alors ?

-Touche-moi !

-On est bien d’accord. Ronronna à nouveau le jeune homme en l’embrassant.

 

Ses mains se firent taquines et caressantes, explorant avec délice le corps d’ors et déjà soumis. Il effleura doucement le torse et les flancs dorés par le soleil, son corps descendit au creux du sien et sa bouche suivit le même chemin, s’attardant longuement sue le ventre plat avant de glisser sur ses cuisses, ses mains relayant en suivit le contact de ses lèvres et de son souffle.

 

Les mains du brun se crispèrent sur le drap, au fur et à mesure que la torture se faisait de plus en plus tendre. Le blond le saisit par les hanches et le fit passer sur le dos se couchant contre lui et utilisant la totalité de son corps pour le caresser.

 

Tachibana ne pu retenir un gémissement, il s’étira et se cambra sous le corps qui le touchait et le parcourait avec beaucoup de douceur et de sensualité. Il en frémissait, sa peau se couvrant de frissons. Les mains du blond allaient et venaient sur lui le faisant trembler, s’attardant sur sa gorge, descendant sur son torse et se plaquant sur son torse pour le serrer plus étroitement contre lui.

 

Il avait l’impression d’être soûl sous ses caresses, la tête lui tournait de plaisir et pourtant à aucun moment les mains du blond ne s’étaient égaré sur son entre-jambe. Le plaisir qu’il ressentait n’était pas sexuel mais purement physique pourtant c’était si contradictoire.

 

Enivré par ce jeu de caresse il se laissa bercé et emporté dans un profond sommeil, lové entre les bras du blond, ses deux bras noués autour de son torse. Son visage enfouit comme un enfant contre son cœur.

 

 

Hitonari contempla longuement son ami endormit entre ses bras. Il caressa lentement les mèches brunes passant et repassant sans fin ses mains dans celles-ci, les regardant filer entre ses doigts.

Ils jouaient un jeu dangereux tous les deux, Akane le laissait un peu trop libre de profiter de lui. Même s’il était visiblement loin d’être contre et en réclamait encore. Hiragi culpabilisait  vis à vis de la petite amie du brun. Il sentait bien que la situation finirait par lui échapper un jour ou l’autre.

Les choses allaient déjà beaucoup trop loin et trop vite.

Combien de temps résisterait-il à l’appel de ce corps qui épousait si merveilleusement le sien ? Il lui avait dit qu’ils construiraient leur avenir ensemble tous les deux. Mais il n’avait pas imaginé que leur avenir ensemble pourrait prendre cette voie là.

 

Durant les jours, les semaines qui suivirent, ils se virent très souvent, trop peut-être, pratiquement tous les soirs, toutes les nuits ils les finissaient ensemble, bien que rien ne se soit passé entre eux de plus que la première fois.

 

Entre temps le blond s’était fait repérer par un agent de presse qui voulait exploiter son physique à des fins financières et il l’avait présenté à un type de la pub. Du coup il alternait les entraînements, les séances photos et Tachibana.

Hiragi soupira, il en avait enfin fini avec sa séance photo. Il les accumulait en ce moment afin de payer ses factures. Mais il devait aussi se méfier de cet homme qui l’avait soi-disant prit sous son aile, il envisageait des choses qui ne lui plaisait guère et avait tendance à accepter des contrats sans son accord.

 

Ce soir-là, il rentra un peu plus fatigué que d’habitude. Ils étaient en pleine saison de matchs de sélections nationales et il avait décoté un contrat avec une célèbre marque de sport. Du coup il n’avait pas beaucoup de temps libre et ses rares moments de tranquillités étaient parasités par un brun extrêmement avide de câlins.

 

Ce soir là, il était plus de 22heures lorsqu’il rentra et le ton fut vite donné. Les deux bras du brun l’enlacèrent et l’attirèrent sur le sol pour le caresser. Le blond le repoussa délicatement et alla sortir de dessous son lit, un épais futon et une couette. Il alluma le chauffage qui se mit à souffler délicatement son souffle chaud.

-Déshabille-toi !

Les yeux du brun s’enflammèrent. Il ne prit pas vraiment le temps de se poser la moindre question et ôta son pull pour se retrouver torse-nu devant le blond. Les yeux clairs s’obscurcirent d’un désir depuis trop longtemps refoulé. Faisant couler dans ses veines un feu cuisant.

 

Le souffle du brun s’accéléra dés qu’il vit le blond se déshabiller à son tour, ses yeux flamboyèrent et il se jeta littéralement sur lui pour le dévorer de ses lèvres. Ils reprirent leurs jeux interdits, leurs vêtements ayant depuis longtemps déserté leur peau. A genou l’un en face de l’autre ils s’embrassèrent à pleine bouche et s’enlacèrent.

 

 

Tachibana pouvait sentir la présence du blond entre ses cuisses et lorsque celui-ci le fit basculer ce fut tout naturellement qu’il remonta ses jambes sur les reins d’Hiragi. Il était clair que ce soir il attendait de son équipier l’assouvissement et l’accomplissement de toutes ces nuits passées ensemble.

Jamais il n’avait connu pareille sensation, la moindre parcelle de son corps réagissaient aux caresses du blond. Celui-ci déployait des trésors de tendresse sous lesquels il noyait le brun qui se cambrait de plaisir et cherchait à s’offrir toujours davantage.

 

Tachibana attrapa le blond par la nuque pour l’attirer à lui.

-Maintenant. Souffla-t-il.Viens.

Avec toujours autant de douceur, le blond prépara délicatement celui pour qui il avait son cœur et son âme, mettant tout ce qu’il y avait d’amour en lui dans cet acte d’abandon total.

Pour la première fois, il donnait tout ce qu’il y avait en lui, sans honte, sans fausse pudeur, sans retenue, il se laissa engloutir dans ce corps qui l’accueillait.

 

Le plaisir les submergea et les noya, sans qu’ils puissent se retenir. Les mains du blond se saisirent de celles du brun et s’enlacèrent de toutes leurs forces jusqu’à ce que leurs jointures blanchissent.

Seul le bruit de leur souffle haletant résonnait dans la chambre silencieuse, leurs peaux moites et chaudes se fondirent l’une dans l’autre jusqu’à ce qu’enfin libéré, le corps d’Hiragi repose repus sur celui de Tachibana.

Il pu sentir les jambes du brun se mettre à trembler sous le reste de leur assaut. Alors il se retira avec précaution et allongea les jambes dorées de son équipier. Le brun trembla légèrement et vint se coller à lui.

 

Toute la nuit, il s recommencèrent encore et encore jusqu’à ce que leur corps ne supporte plus leur assaut et la violence de leur désir. Jusqu’au dernier acte ou ils s’appartinrent avec toute la violence qui existait en eux, sans douceur aucune marquant de leurs dents et de leurs ongles les chairs de l’autre !

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