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TITRE/ lost in flash light chap 14

AUTEUR : le mouffon

GENRE : yaoi

BASE ; i’ll génération basket

 

CRITIQUE : mouffon@hotmail.com

 

 

 

LOST IN FLASH LIGHT chap 14

 

 

 

Il lui fallut plusieurs minutes avant de retrouver un tant soit peu de raison. Carl souleva le corps toujours inerte et le posa sur le lit , il l’enveloppa dans une couverture et se précipita sur le téléphone.

Il était vivant mais dans quel état, les marques qui zébraient sa peau l’écœurait. Il s’écœurait et se dégoûtait, comment avait-il pu tomber si bas.

Après tout ce qu’ils avaient vécu ensemble. Toutes les épreuves lentement surmonté, il avait tout brisé par jalousie.

Il avait été jaloux que le blond se soit retrouvé capable d’aimer de nouveau. Mais pas avec lui. Il aurait aimé avoir cette place mais elle n’avait pas été pour lui.

 

Du coup, de rage, il avait fait les cartons du blond alors qu’il le croyait absent. Le choc que celui-ci avait éprouvé avait été total et lui n’avait rien trouvé de mieux que de se comporter aussi sauvagement que son manager avant lui. Il se sentit brusquement prit de nausées à son tour et se précipita dans la salle de bain.

 

Il en profita pour prendre une douche ,se raser et se faire une tête correct pour le médecin. Il n’allait pas avoir d’explication à donner. Il se rendit de nouveau prêt du blond et le recouvrit d’une couverture chauffante.

Il avait rangé la chambre en attendant l’arrivé du médecin qui se décida enfin à sonner après plus d’une heure d’attente. Autant dire que Carl était énervé.

-Enfin !S’exclama-t-il. Il était tant !

-Dis donc je suis pas à ton service Carl ! Je fais ce que je peux….

-Désolé mais c’est vraiment urgent.

-Si ça l’est à ce point pourquoi tu n’es pas allé directement à l’hôpital ?

-Tu sais bien qu’il ne supporte pas la foule !

-Oui ,mais moi j’ai d’autre patient, je ne pouvais pas tout laisser en plan comme ça. Bon allez mène-moi à sa chambre.

 

Les deux hommes montèrent au premier étage et Carl introduisit son ami dans la chambre qu’il avait rangé.

Le médecin posa sa main sur le front glacé.

-Il est en hypothermie…Que s’est-il passé ? Demanda-t-il en découvrant son patient.

Carl se tut incapable de dire ce qu’il avait fait.

Son ami qui venait d’ausculter le jeune basketteur leva un regard interrogateur sur le photographe.

-Carl ?

Le photographe continuait à demeurer silencieux. Il finit par murmurer à demi mot.

-Je l’ai forcé…

-Forcé ? Interrogea le médecin. A quoi ?

-A ton avis !

Le médecin reporta son attention sur le jeune homme allongé sur le lit et le découvrit un peu plus, la couverture glissant le long de son corps et de ses jambes lui permettant de voir les marques au creux de celle-ci. Il laissa échapper un soupire.

-Je vois ! Fit-il.

Il examina avec soin le jeune homme déjà mainte fois blessé de la sorte. Quelques plaies superficielles , une déchirure qui demanderait quelques soins ..Physiquement ce n’était pas trop dramatique…Le problème risquait d’être tout autre concernant l’équilibre mental du jeune blond.

 

Et justement celui-ci refaisait difficilement surface, la fièvre en prime.

-Doucement, jeune homme. Je suis le docteur… Je viens de vous examiner…Ce n’est pas grave mais il va vous falloir du repos pendant quelques jours. Vous m’entendez ?

Hitonari regardait autour de lui. Il était totalement abasourdit et ne savait plus ce qui se passait.

-Hello ? Vous m’entendez ? Interrogea de nouveau le médecin.

Il passa sa main devant ses yeux hagards.

-Carl viens là.

Carl s’avança et avec précaution il effleura l’épaule du blond qui réagit comme si on l’avait brûlé. Il se recula violemment et se cassa la figure du lit. Il était terrorisé. Son bras levé devant lui dans l’espoir d’une bien faible protection contre son agresseur.

 

Il aurait voulu qu’il n’aurait pu, son souffle bloqué dans sa gorge l’étouffait. Il se sentait oppressé et n’arrivait plus à respirer. Le médecin s’approcha de lui pour tenter de le calmer. Mais le souffle lui manqua et il perdit connaissance.

 

Carl était effondré que devait-il faire ? Que pouvait-il faire ? Il n’y avait rien qui pourrait effacé ce qu’il avait fait. Il était désemparé et ne savait plus quoi faire. Il préféra quitter la chambre et laisser son jeune protégé seul avec le médecin…

 

Il s’assit en bas sur la canapé cherchant à rassembler ses souvenirs ,à tenter de trouver une solution inexistante à un problème dantesque. Alors qu’il était là à se morfondre le téléphone du blond se mit à sonner… Il ramassa le portable et aperçu sur l’écran le visage du brun.

Sa main se crispa sur le petit appareil. La colère l’envahissait à nouveau. Tout ce qui était arrivé était de sa faute… C’était lui le responsable de tout ce gâchis…. 4 Années de gâchis de pleurs , de détresse….

 

Il décrocha…

-Mochi mochi ?

 

De l’autre côté le brun regardait d’un air stupide le portable. Il parlait ?

-Hiragii ? Demanda la voix du brun peu assuré et étonné.

-Non. Fit une voix de l’autre côté. C’est Carl….

-Ah…Lâcha le brun peu explicite. Où est Hiiragi ?

-… Occupé .Fit le photographe après quelques secondes de silence.

-J’veux lui parler !

-Ça ne va pas être possible….

-…

Tachibana regarda son portable avec sévérité. Cette histoire ne lui disait rien qui vaille. Quelque chose en lui tirait la sonnette d’alarme.

-Comment ça pas possible ?

-Il n'est pas en état de parler au téléphone.

-Ça je sais qu'il peut pas parler ! Pourquoi c'est pas lui qui décroche ? Qu'est-ce qui se passe ?

-Tu n'as qu'à venir ! Tu connais notre adresse non ?

Il raccrocha et attrapa le premier bus qui passait.

 

Il devrait peut-être pensé à passer son permis , ça leur faciliterait la tache et éviterait au blond d’avoir à se taper les bus pleins de monde. Tachibana rongeait son frein. Il s’était passé quelque chose, il en était sur et il n’aimait pas ça .Il n’aurait jamais du laisser le blond seul, c’était sa seule certitude.

 

3/4 d'heure plus tard le brun tambourinait comme un fou sur la porte de Carl. A croire qu'il voulait faire s'effondrer la villa. Le photographe quitta le canapé dans lequel il ressassait les événements tragiques auxquels il avait prit part.

Comment le jeune homme lui referait il confiance après ça ?

Après ce qu'il avait fait ? Il ne valait pas mieux que l'ordure qui avait abusé de lui…

Pas mieux que cet abrutit de basketteur de l'équipe national qu'était ce Tachibana et qui avait plongé le jeune homme en enfer….

Il avait l'impression que le monde c'était écroulé autour de lui .

 

Il se leva et alla ouvrir la porte et se trouva nez à nez avec le basketteur au sale caractère.

-Tu es venu finalement ?

-Qu'est-ce qui est arrivé à Hiragi ?

-De quoi est-ce que tu parles ?

-Je sais qu'il lui est arrivé quelque chose ! S’énerva le brun.

Le photographe soupira.

-Je veux le voir !

-Tu ne peux pas pour le moment !

-Pourquoi ?

-Le médecin est avec lui ?

-Un médecin ? Pourquoi ?

 

Au même moment , le dit médecin descendit de l'étage ou se trouvait la chambre du jeune homme.

-Il s'est endormit…

-Comment vas t il ?

-Comment veux tu qu'il aille ? S’énerva celui-ci. Mal ! J'ai du lui donner un calmant.

 

Carl se laissa choir sur le canapé brisé. Ce n'était pas ce qu'il avait voulu… Jamais au grand jamais il n'avait voulu blesser son précieux trésors.

Le médecin s'approcha du photographe.

 

-Franchement je ne te comprends pas ! Mais qu'est-ce qui t'a prit ? Tu sais pourtant tout ce qu'il a traversé !

-Je sais ! S'exclama le photographe en se prenant la tête entre les mains.Tu crois que je ne le sais pas ! C'est quand même moi qui l'est tiré de là !

-Alors qu'est-ce qui t'a prit ? Bordel!  Il recommençait juste à sortir , il acceptait de se laisser approcher ! Que crois tu qu'il va arriver maintenant ?

-Je ne sais pas ! Murmura t il accablé.

-Il va se refermer encore sur lui-même ! J'espère pour toi qu'il ne fera pas une nouvelle bêtise !

-Je ne le laisserai pas faire ! Je vais le surveiller.

-Le surveiller ? Et comment ? Alors que tu le terrorises maintenant ? Tu as agit exactement comme son manager ! Tu t'es servis de lui comme s'il était une vulgaire marchandise !

-Ça suffit ! Tu crois que je ne le sais pas !

Le médecin soupira.

-Je suis désolé Carl. Mais cette fois tu as vraiment merdé. Je ne pensais que toi tu pourrais agir vers lui de la sorte…. Ni que tu serais capable de lui sortir de telles horreurs.

Le photographe leva les yeux vers lui .

-De quoi est-ce que tu parles ?

-Tu ne t'en souviens pas ? Mais enfin toi qui ne boit jamais, tu as vraiment fait n'importe quoi ! Pourquoi est-ce que tu as bu comme ça ?

Le photographe se leva et alla se poster devant la baie vitré. Jusqu'à maintenant le brun n'avait pas encore ouvert a bouche il avait seulement écouté la conversation les poings serrés et une colère sourde montant de plus en fort en lui alors qu'il recoupait ce qui c'était probablement produit. 

 

-Qu'est-ce qui c'est passé ? Lacha t il.

-C'est de ta faute ! Si seulement tu n'étais pas réapparu dans sa vie !

-Comment ça ? Qu'est-ce que j'ai à voir la dedans ?

-Si tu étais resté avec ta stupide petite amie, loin de lui … Je ne comprendrais jamais comment il a pu supporter que tu le touches après ce que tu lui as fait.

-Je sais ! Siffla le brun. Vous croyez que je ne le sais pas que j'ai merdé depuis le départ.

-Je ne sais pas ce que tu crois … Ce que je sais c'est que tu n'as jamais fait le moindre effort pour dénoncer tous ses mensonges que tu as dit !

Tachibana ouvrit la bouche. C'était vrai , en fait il n'y avait même pas pensé.

 

-Ah ? On peut faire ça ? Laissa t il tomber.

-Comment ça on peut faire ça ? Ça te t'es jamais venu à l'idée de faire un démentit ?

-Ben ! fit le brun en se grattant la tête. Je savais pas que ça existait.

 

Carl hallucinait.

-Tu n'avais qu'à faire une interview en disant que tout n'était que mensonge. Que jamais ce n'est arrivé …

-Ben c'est arrivé… Fit le brun.Je peux pas dire que j'ai pas couché avec lui.

-Non , mais tu peux dire qu'il ne t'a jamais forcé…

Le brun rougit.

-Alors dites moi comment en faire un ! Marmonna t il en serrant les poings.Qu'est ce que je peux faire pour effacer ce que j'ai fait.

-Tu ne peux pas effacer ce que tu lui as fait , tout comme moi je ne pourrais plus jamais l'approcher il ne me croira plus ,il ne me fera plus jamais confiance.

 

Le photographe se leva et alla chercher une carte dans son portefeuille.

-Tiens c'est un journaliste très connu de « basket on japan » va le voir et raconte lui ton histoire. Sans mensonge cette fois ! Avec les horreurs que tu as dites au procès…

 

Tachibana essaya de rassembler ses souvenirs il ne savait pas trop ce qu'il avait répondu aux questions, l'avocat lui avait fait des réponses toute faite il avait juste à répondre ce qu'il lui avait dit…

-Je me souviens pas .

-Comme c'est pratique ! Persifla Carl.

-C'est bon ça va ! Vous avez la critique facile vous !

Tachibana se dirigea vers l'étage.

-Ou tu vas ?

-Je vous l'ai dit je vais le voir ! Y'a pas que moi qui merde dans cette histoire !

Le médecin le retint par le bras.

-Il dort ! Laissez le se reposer.

-Je sais qu'il dort . Mais j'ai pas besoin de lui parler moi ! Il saura!

 

Tachibana récupéra son bras et monta jusqu'à la chambre du blond. Celui-ci dormait roulé en boule au milieu des draps en vrac.

Le brun s'assit sur le bord du lit et caressa doucement les mèches blond qui lui cachait en partit son visage.

-Dés que t'es là on fait tous des conneries ! J'ai jamais rencontré un mec capable de faire faire autant de connerie à quelqu'un…

Tachibana enroula une de ses mèches autour de ses doigts.

-J'ai vraiment foutu la merde entre nous. J'ai pas d'excuse. Et quoique je fasse ça n'effacera pas ce que ce pourri t'as fait. Je sais pas tout ce qui s'est passé , tu veux pas me raconter…  Avec toi il faut toujours que je devine , et je veux pas imaginer sinon je crois que je vais devenir fou de douleur. Je vais devenir dingue si j'essai ... Murmura t il en se détournant de lui.

 

Le brun ne bougeait pas assit à côté du corps du blond , il ne voulait pas imaginer ce par quoi le blond était passé, il ne fallait pas qu'il commence à suivre ce cheminement là ou il détruirait tout sur son passage … A commencer par lui … Si ce qu'il avait vécu ne représentait même qu'un quart de ce qu'il imaginait et que le blond lui en donnait confirmation , il avait le sentiment qu'il en mourrait…

 

C'était juste insupportable à imaginer …

Car il était responsable de cela…

Si seulement ils avaient accepter leur histoire comme telle …

Alors…

Alors rien de tout cela ne se serait jamais passé…

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-Mais je vais faire ce que je peux! Je te jure que je v ais  faire en sorte que ce qui c'est passé les gens le sache  mais la vérité pas ...Pas j'en sais rien , je me souviens même plus. Tout est flou dans ma tête.Tu as raison quand tu dis que je suis un crétin! Je ferai ce que je peux! je te le promets... 

 

Le brun s'allongea contre le dos de son blond , l'encerclant doucement de son bras au travers des draps. Il le sentit tressaillir dans son sommeil lorsqu'il posa son bras sur lui malgré le drap qui se trouvait entre eux. Il enfouit son visage dans son cou. Il se souvenait de son parfum … L'odeur de sa peau ….

Il ferma les yeux en respirant profondément…

Il était tellement bien là … Niché contre lui … Son corps épousait parfaitement le sien,il le connaissait par cœur ,il pouvait même compter le rythme des battements de son cœur… Et sans sans apercevoir il s'endormit tout contre le corps tremblant.

 

Dans un laboratoire photo, un journaliste développait des photos particulièrement aguichante d'un certain basketteur et d'un jeune modèle à la réputation sulfureuse… Le couple étroitement enlacé semblaient être seul au monde , sans la moindre idée de ce qui allait leur tomber dessus. …

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