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TITRE/ Un secret bien gardé 07

AUTEUR : le mouffon

GENRE : hétéro (un tout petit peu presque rien quasi nul)/shonen ai / yaoi( Hitonari x Akane)

BASE : i’ll génération basket

 

CRITIQUE : mouffon@hotmail.com

 

 

 

 

UN SECRET BIEN GARDE 07

 

 

 

Résumé :

Hitonari est arrivé en retard au camp d’entraînement pour cause de problème de nounou…A la stupeur générale, il entre avec une fillette de 18 mois du nom d’Akane qui se révèle être sa fille…Et qu’en plus elle doit rester avec lui et partager sa chambre et celle de son équipier…Ce qui ne plait pas forcément au brun… Mais voilà que la maman fait son apparition et accuse publiquement Hitonari de l’avoir violée et hurle qu’elle veut reprendre sa fille….

Les choses ne s’annoncent pas facile pour le jeune papa….

Le jour du jugement est enfin arrivé…

 

 

 

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Jeudi matin 8h.

 Hiragi terminait de se préparer dans la salle de bain. Il n’aimait pas trop les fringues collées mais aujourd’hui il n’avait pas le choix. Il avait rendez-vous à dix heures au tribunal et il devait encore préparer sa fille. Il passa une main légèrement tremblante dans ses cheveux.

 

Il sortit de la salle de bain pour trouver sa fille assise sur son futon qui baillait, les yeux encore embrumés de sommeil. En le voyant, elle tendit les bras et couina de sa petite voix câline.

-Papa câlin.

Le blond vint s’agenouiller près d’elle et la prit dans ses bras le temps qu’elle émerge des brumes du sommeil. Les yeux entrouverts Tachibana ne perdait pas une miette du spectacle. C’était mignon de les voir tous les deux comme ça. Il les trouvait trognon.

Il regarda son blond tiré à quatre épingles avec costume et cravate.

 

Le grand jour était arrivé. Le blond se tourna vers lui pour le réveiller et fut surprit de le voir en train de les observer.

-T’es réveillé ?

-Ouais.

-Tu veux toujours venir.

-Ouais.

-Faudrait te préparer alors.

-Ouais.

-Tu veux pas arrêter de dire « ouais « ?

-Ouais.

Le brun s’extirpa de dessous la couette, et tendit la main vers la blondinette qui se sépara à regret de l’étreinte de son papa pour aller dans la salle de bain avec Tachibana.

-Mais…commença Hiragi.

-T’inquiète, j’vais pas la noyer. Enfin si elle se tient tranquille.

 

Le brun referma la porte et s’attela à la tache au combien difficile d’habiller un petit bouchon sauteur de 2 ans qui courrait partout. Il  ressortit dix minutes plus tard et largua la fillette dans les bras de son père.

 

-Débrouille-toi, elle gigote tous le temps.

Le blond éclata de rire devant la mine déconfite de son partenaire. Il était rouge écarlate d’avoir batailler avec Kana.

-C’est pas une môme que t’as mis au monde c’est un ressort sur patte.

-Mais non, viens là je vais te montrer.

Et il assit la fillette entre ses jambes et quelques minutes plus tard, elle était habillée, couche changée et robe de satin bien ajusté.

-Alors tu vois c’est facile.

Le brun lui jeta un regard mauvais, l’air encore plus estomaqué qu’après un drible. Le brun marmonna vaguement un truc sur le fait que Hiragi avait du être une femme dans une autre vie et termina de s’habiller.

-On va bouffer moi, je refuse de partir l’estomac vide.

-Kana si…Kana si…Chantonna la fillette en lui sautant tout autour.

-Quand je te dis qu’elle est montée sur ressort ! S’exclama le brun en emmenant la fillette.

 

Hitonari les regarda partir main dans la main. Il se leva et croisa Minefuji en sortant de la chambre.

-Alors il semblerait que ta fille ait trouvé un nouveau papa. Sourit la blonde.

-Ben voyons, elle a très mauvais goût cette gosse.

-Normal c’est ta fille. Elle pouvait qu’aimer le même style de personne que toi.

-De toute façon c’est moi le père pas cet espèce d’énergumène de foire.

-Bah tu feras la mère ça te changera pas beaucoup.

-C’est pas drôle.

-Tu es prêt pour le procès ; c’est aujourd’hui ?

-Oui, et non je suis pas prêt. Je veux même pas y foutre les pieds. Mais si j’y vais pas ils vont me coller une non-présentation d’enfant et là, j’aurais plus aucune chance qu’ils m’en confient la garde.

 

La jeune femme hocha la tête. Ils se dirigèrent vers le réfectoire ou Hiragi comptait récupérer Akane un et deux, mais lorsqu’il arriva ,ils les trouva lancé dans une bataille de riz gluant et la jolie robe neuve était collante de riz.

Il écarquilla les yeux, c’était à se demander lequel des deux était le plus infantile. Il laissa échapper un soupir et attrapa sa fille.

_Mais où tu vas ? Rends-la moi on a pas fini.

-Arrête de jouer Tachibana, Akane n’est pas un jouet !

-T’es pas marrant y’a pas que toi qui veux jouer avec !

Hitonari calla sa fille sur sa hanche et prit Tachibana de l’autre côté, et se dirigea vers la sortie du réfectoire. Devant le regard stupéfait des autres joueurs.

-Et bien maintenant que tu t’es éclaté à la barbouiller de riz tu vas aller la changer !

-Quoi ?

-Tu as jouer avec, va la laver et la changer !

-Mais je sais pas faire !

-Je t’ai montré ce matin, vas-y !

-Mais …

-Dépêche-toi ! Je tiens pas à être à la bourre au tribunal. Va la changer le temps que je déjeune.

-Mais j’ai pas manger, moi.

-Fallais y penser avant. Lui sourit le blond.

Hiragi se détourna et alla prendre un café.

 

Tachibana se retrouva seul avec la fillette. Il baissa la tête en râlant et entraîna la fillette à nouveau vers leur chambre pour changer sa robe. Sumire le prit en pitié et alla lui donner un coup de main. Elle frappa à la porte et trouva son ami d’enfance emmêlé dans les rubans d’une robe en satin

-Un coup de main.

Le brun se tourna vers elle avec un regard mauvais.

-Ouais.

Elle s’assit à ses côtés et ils vêtirent la fillette.

-Et voilà ! Sourit-elle.

-Merci. Bougonna le brun.

-De rien. Se mit-elle à rire.

-Allez viens gamine, on y va. Sinon ton père va encore me faire la morale.

 

Sumire regarda son ami et la fillette s’éloigner main dans la main. Elle l’avait conquit, pas de doute la-dessus.

-Tu vois je te l’avais dit.

-Takuya ?

-Salut.

-De quoi tu parles ?

-De Hiragi, je t’avais dit qu’il y avait un truc entre lui et ton ami.

-Je ne te suis pas.

-T’as pas remarqué ?

-Non.

-Tu devrais les observer un peu plus, quand ils sont ensemble.

-Je pense que tu te fais des idées.

-Je ne crois pas. Je pense même que ça va beaucoup plus loin que ce que je pense.

Elle le regarda un peu stupéfaite.

-Je..

-Je sais que tu es amoureuse de lui, mais je pense que ses sentiments ont changé.

-Hein ?

-Je pense que Tachibana s’est attaché à mon frère mais pas dans le bon sens.

-Pas dans le bon sens ? Je ne comprends pas.

-Il tient à mon frère non pas comme à un ami mais plutôt comme à un amant.

-Hé ! S’exclama la jeune fille en rougissant.

-Désolé je ne voulais pas te gêner. Tu vas au procès ?

-Oui, Minefuji nous a demander de tous venir pour soutenir Hiragi-kun.

Il hocha la tête.

-Bien allons-y alors, le procès commence à dix heures.

La jeune fille se laissa entraîner par son aîné.

 

Hiragi avait entraîné Tachibana et sa fille jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche, il ajusta pour l’énième fois le manteau de sa fille, ce qui fit rire le brun.

-Papa poule !

-Oh, ça va. Marmonna le blond.

-Un bisou.

-Ca va pas ? T’as vu le monde qu’y a autour de nous.

Le brun se renfrogna sur son siège, et la fillette colla son nez à la fenêtre en gazouillant. Hiragi laissa échapper un soupir et fini par glisser sa main aussi discrètement que possible dans celle du brun.

-Fais pas la gueule, c’est vraiment pas le jour. J’ai pas besoin pour angoisser encore plus.

-Pardon. Marmonna le brun en baissant la tête.

 Un quart d’heure plus tard ils arrivaient devant le tribunal. La fillette coincée entre eux, ils montèrent en silence les marches de celui-ci. Puis ils rejoignirent l’avocat du blond.

 

Les gens se retournèrent sur leur passage. C’était évident que deux adolescents avec une fillette dans le hall d’un tribunal ça attirait les regards. Lorsque Hirosu arriva la première chose qu’elle fit ce fut de se jeter sur la fillette, qui prise de panique devant cette intruse se précipita dans les bras de son père en pleurant. Le blond la souleva et s’éloigna avec elle.

-Hiragi ! Se mit-elle à crier.

Son avocat la retint immédiatement.

-Je vous en prie ,vous êtes dans un tribunal. Pas de scandale.

Il éloigna la jeune femme tandis qu’Hiragi et Tachibana encadrait la fillette et partaient de leur côté. Ils s’isolèrent dans une salle avec l’avocat du blond et mirent au point les dernières petites choses.

 

Tachibana jouait avec un bout de ficelle devant la gamine morte de rire, et Hiragi écoutait son avocat en commençant à sentir la panique l’envahir.

-Il est important que votre comportement soit irréprochable. Que l’assistante sociale vous ait dans ses petits papiers ou non, ne change rien. Ce n’est pas elle qui décide.

-Je sais.

-Bon, maintenant il faut espérer qu’elle va pas nous sortir une histoire à dormir debout.

-Hein ?

-Le moindre faux pas, la moindre action contre morale suffira à ce qu’ils vous enlèvent l’enfant. Vous devez être très prudent.

-Je n’ai rien fait dont j’ai à rougir. S’exclama le blond.

Sa réflexion fit dresser l’oreille à Tachibana, qui se tourna vers eux. Il les observa d’un œil mauvais avant de retourner à son jeu avec l’enfant. Mais il gardait l’oreille traînante écoutant ce qui se disait.

 

A dix heures pile, ils franchirent la porte de la salle du tribunal…

 

La fillette avait été emmenée dans une pièce attenante afin d’être vue et écouter par toute une armada de pédiatres, de psychologues et autres spécialistes de la petite enfance. C’était avec réticence qu’il s’en était séparé mais il n’avait pas vraiment eu le choix.

 

Il avait prit place près de son avocat pour attendre l’entrée des jurés et du juge, le cœur battant. Si rien ne transparaissait de son état d’anxiété sur son visage, il n’en était pas de même pour tout le monde. Des chuchotements laissaient passer des informations pas vraiment à son avantage.

 

Le juge et les jurés prirent place et la plaidoirie commença …

 

 

-Bien, je vous remercie d’être présent. Aujourd’hui nous traiterons de l’affaire Hirosu /Hiragi pour la garde de l’enfant Akane. Les deux partis sont représentés chacun par un avocat, nous écouterons chacun des témoins des deux parties avant d’entendre la plaidoirie de vos avocats respectifs ensuite les jurés se retireront afin de discuter entre eux et de rendre leur verdict.

 

Le greffier termina son discours et l’avocat de la jeune femme prit la parole.

Au fur et à mesure de son discours l’adolescent se décomposa. Toute sa vie avait été passé au crible, sa vie privé, ses mésententes familiales, le fait qu’il vive seul, son travail, ses amis et l’« agression. »

Il était stupéfait, certes il savait que cela allait se passer ainsi mais il n’était pas aussi prêt que ça à le supporter. L’avocat reprit… Et ce fut à au tour de la jeune femme de passer à la barre, elle déclina son identité et l’avocat commença son interrogatoire.

 

-Dites-nous pourquoi vous avez abandonnez votre fille.

-J’étais perdue, après sa naissance je me suis sentie seule et je n’arrivais pas à faire face.

-Pourquoi souhaitez-vous reprendre votre fille aujourd’hui ?

-C’est mon enfant, j’ai besoin de la voir.

-Vous ne l’avez jamais vu jusqu’à maintenant ?

-Non, il me l’a toujours interdit.

-Vous avez fait une demande de garde ?

-Oui, mais il a refusé.

-Savez-vous pourquoi ?

-Il a peur que je découvre qu’il ne sait pas s’en occuper.

-C’est ce que vous pensez.

-Entre autre. Il n’a même pas accepté qu’elle garde son prénom.

-Son prénom ?

-Oui, je voulais l’appeler Kaori mais … Il l’a rebaptisé.

-Pourquoi aurai-il fait ça ?

-Il me déteste.

-Objection votre honneur, pas de jugement de valeur.

-Objection retenue. Veuillez vous en tenir au fait exclusivement.

-Oui votre honneur.

-Bien comment décrieriez vous votre relation avec M.Hiragi ?

-Nous n’avons pas vraiment eu de relation.

-Comment ça vous avez bien eu un rapport avec ce garçon ?

-Oui, mais je n’étais pas d’accord. Il m’y a obligé.

-Objection ! Cela n’a pas de rapport avec notre affaire.

-Crédibilité de l’accusé.

-Objection rejetée. Continuer.

-Donc il vous a obligé à avoir un rapport avec lui ? Dans quelles conditions ?

-A une soirée, chez des amis, je lui ai dit non mais il n’a pas voulu m’écouter et à continuer.

-Vous ne vous êtes pas défendu ?

-J’ai essayé mais il est plus fort que moi et puis j’avais peur. Il est réputé pour être violent j’avais peur qu’il me frappe.

-Je n’ai pas d’autre question.

-Maître à vous.

-Merci. Bien Melle, vous dites que mon client vous a obligé à avoir un rapport de force et que suite à cela vous vous êtes retrouvé enceinte ? C’est bien cela ?

-Oui.

-Pourquoi ne pas avoir avorté ? Si cet enfant est le résultat d'un « viol » il n'aurait pas été plus simple de vous en « débarrasser » ?

-Je ne me sentais pas de faire cela ! J'avais peur.

-Vous avez donc accouché et ensuite ,Vous vous êtes ensuite débarrassé de l’enfant.

-Non, ça ne s’est pas passé comme ça.

-Vous avez bien laissé votre fille de quelques heures à peine devant la porte de votre « violeur » ?

-Oui, mais…

-Et aujourd’hui vous voulez la récupérer ?

-Oui, c’est ma file.

-Mais jusqu’à présent vous ne lui avez pas donné signe de vie, n’est-ce pas ?

-Non, mais…

-N’est-ce pas un peu curieux ? Vous dites qu’il a abusé de vous et vous êtes allé lui confier l’enfant ? Ce n’est pas très logique !

-C’est de sa faute, c‘était à lui de l’assumer.

-Si c’est à lui de l’assumer pourquoi voulez-vous la récupérer aujourd’hui ?

-C’est aussi mon enfant, je suis sa mère, Il n’est pas capable de s’en occuper.

-Qu’en savez-vous ?

-Il n’est jamais là, il ne s’en occupe pas, de plus il est violent. S’exclama-t-elle.

-Ah oui, c’est vrai, c’est un garçon violent. Expliquez-nous ça.

-Il est toujours mêlé à des bagarres et puis ses amis aussi sont très violents. Ce n’est pas un bon entourage pour élever une petite fille.

-Vous avez des preuves de cela ?

-Oui bien sur, son soit disant meilleur ami a eu affaire à la police pour une histoire d'argent et un autre pour du racket…

-Ce sont des affaires mineurs dont les deux ont été blanchit…

Le jeune femme ouvrit la bouche et la referma.

-Il est toujours melé à des bagarres .

-Je n’ai plus de questions votre honneur.

-Bien.M Hiragi veuillez passer à la barre je vous prie.

 

L’adolescent se leva et vint prendre la place de son ex-copine qui ne se priva pas de lui jeter un regard haineux. Il ne releva pas et alla s’asseoir. Inutile d’envenimer la situation.

-Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité…

-Je le jure.

-Déclinez votre identité.

-Hiragi, Hitonari, 17 ans, dernière année au lycée public de Kouzu. Célibataire.

-Bien. Vous élevez seul votre petite fille de 2 ans c’est bien ça ?

-Oui.

-Vous avez refusez la garde partagé pourquoi ?

-Jusqu’à présent elle ne s’en était pas souciée, je me suis débrouillé seul, je ne vois pas pourquoi je devrais accepter ses conditions.

-Quelles étaient les conditions de la garde partagé ?

-J’aurais eu ma fille un week-end sur deux et la moitié des vacances. J’ai refusé.

-Pourquoi ?

-Je m’en suis toujours occupé seul, je refuse de ne la voir que de temps en temps !

-Pensez-vous vraiment donner un bon environnement à cette enfant ?

-Bien sur !

-Vous êtes pourtant fort peu présent à ses côtés. Vous êtes toujours à l’école n’est-ce pas ?

-Oui, mais…

-Vous êtes encore au lycée, vous faites partis du club de basket qui vous prennent beaucoup de temps et vous travaillez. Quand avez-vous le temps de vous occupez de votre fille ?

-J’ai toujours du temps pour elle. Ce n’est pas la durée mais la qualité du temps qui est important.

-Vous êtes à bonne école pour parler de ça.

-Que voulez-vous dire ?

-Vous n’avez quasiment pas de temps à lui accorder et lorsque vous rentrez, il vous reste vos devoirs à faire, le ménage, la lessive…Bref je ne vois pas quand vous auriez du temps pour elle.

 

Le blond baissa les yeux. C’est vrai qu’il n’avait pas beaucoup de temps, temps qu’il prenait tantôt sur les devoirs, tantôt sur l’entraînement de basket.

 

-De plus votre travail n’est pas des plus sain.

-Pardon ?

-Vous êtes barman dans une boite de nuit n’est-ce pas ?

-Oui mais…

-Vous êtes encore mineur je suppose que vous avez une autorisation ?

-Votre honneur mon client travail pour un membre de sa famille, il n’a nul besoin de l’autorisation de ses parents.

-Très bien, très bien. Mais Nous parlons là d’une boite réservé aux homosexuels.

-Hé alors ?

-Pensez-vous que cela soit sain pour une enfant de grandir au milieu de personne de ce genre.

-De ce genre ? Que reprochez-vous aux homosexuels ? J’y suis barman, je ne me prostitue pas !

-Calmez-vous, je vous prie.Fit le juge. Maître poursuivez.

-Merci Monsieur le Juge. Vous touchez à de l'alcool… C'est un bar très prisé et qui a eu affaire à la police !

-Ça ne me concerne pas ! Je n'ai jamais eu affaire à la police !

 

Hiragi secoua la tête, cela n’avait ni queue, ni tête. Qu’est-ce que son lieu de travail venait faire la-dedans ?

-Vos amis ne sont eux non plus guère fréquentable.

-Hein ?

-Haruhito Harumoto a eu beaucoup de problèmes et a été mêlé à des histoires de rackets et de vols, il a même été renvoyé de son ancienne école, Tachibana Akane, est surtout connue pour ses altercations violentes, la police y a même été mêlée et cela ne date pas d’hier. Pensez-vous réellement que vos amis soit un environnement favorable à votre fille ?

-Mes amis ne sont peut-être pas des anges, mais au moins ils sont sincères  et ne se cachent pas derrière des mensonges.

-Accuseriez vous ma cliente d’être une menteuse ?

-Elle m’accuse bien de l’avoir obligé à avoir un rapport avec moi, alors que c’est faux !

-Ça c’est une autre affaire, nous sommes là pour discuter de la garde de votre fille. Et jusqu’à présent vous n’offrez guère de garantit quant à son bien-être.

-Ma fille ne manque de rien et elle est en bonne santé.

-Vous croyez qu’il est sain pour une petite fille, de partager la chambre d’un jeune adulte.

-Mais je suis son père. Murmura le jeune homme abasourdit par le sous-entendu.

-Cela n’empêche rien. Il serait quand même plus sain qu’elle est sa propre chambre.

-Je ne peux pas déménager pour le moment.

-Surtout que ce n’est pas vous qui payez le loyer. C’est votre père qui paye vos frais scolaires et votre loyer, n’est-ce pas ?

-Oui.

-Donc vous n’assumez pas complètement votre liberté. D’ailleurs n’êtes vous pas un peu jeune pour vivre seul ?

-Je ne vois pas le rapport.

-Vous vivez seul, vous avez des fréquentations assez violentes et êtes souvent mêlé à des bagarres, ce n’est certes pas un environnement sain pour élevé une petite fille.

-Mais …

-Pas d’autres questions.

-Pas de questions non plus.

-Bien vous pouvez regagner votre place.

 

-Nous allons faire une pause de 20 min Puis nous reprendrons.

 

Les jurés se levèrent et quittèrent la salle à la suite du juge. Hiragi se leva et se dirigea vers la sortie, il avait besoin de prendre l’air et surtout de voir sa fille. Mais qu’elle ne fut pas sa surprise de découvrir que tant que durerait le procès il n’aurait pas le droit de la voir.

 

Et même pire si le procès se déroulait sur plusieurs jours elle serait placée en famille d’accueil. Le blond cru que la terre s’ouvrait sous ses pas. Il se retint de justesse au mur pour ne pas s’écrouler. Tachibana qui le suivait à peu de distance, le rattrapa.

 

-Tu as entendu ?

-Oui. Viens on va aller aux toilettes se rafraîchir.

-Tu as entendu ? Ils vont la confier à l’assistance publique. Je vais la perdre.

-C’est que temporaire, attends le rendu du jugement.

-Ils n’ont pas le droit. Je ne veux pas qu’ils me l’enlèvent.

 

Le blond commença à s’énerver et Tachibana eut du mal à le retenir. Il finit par attraper le blond et le colla contre le mur pour l’embrasser. Les yeux clairs s’écarquillèrent et les mains du brun vinrent enlacer celle du blond.

 

Hiragi rendit les armes, vaincu par son équipier. Il se laissa embrasser passionnément et répondit à ce baiser chargé en émotion. Lorsque enfin il pu à nouveau respirer il resta un long moment dans les bras de son équipier. Ses bras noués autour de son cou et sa tête posé sur son épaule.

Le brun lui offrait la seule chose qu’il pouvait lui donner. Un peu de réconfort et la confiance qu’il avait en lui.

-On devrait pas rester là.

-Hein ?

-Si quelqu’un  entrait ?

-Bah c’est pas grave. Il serait plus gêné que nous.

-Je ne veux pas perdre ma fille.

Une main se glissa dans ses cheveux.

-Si son avocat découvre ce qu’il y a entre nous, tu peux être sur qu’il va l’utiliser contre moi.

-On fait rien de mal.

-Il y a beaucoup plus de gens intolérants que tu ne le penses.

-Je sais. Il n’empêche qu’on fait rien de mal.

-Non, rien. Murmura la voix du blond. C’est juste contre nature.

-On choisit pas de qui on va tomber amoureux.

Un faible sourire se dessina sur les lèvres du blond.

-On tombe amoureux avec son cœur pas avec sa tête. Sinon ça se saurait et y’aurait jamais de divorce, puisque se serait rationnel. Marmonna le brun.

 

Hiragi sourit doucement et l’embrassa sur les lèvres.

-Merci d’être là.

Le brun ne répondit pas mais serra sa main très fort. Ils sortirent des toilettes, et Tachibana relâcha la main qu’il tenait toujours dans la sienne.

 

Dans la salle des cameras, un sourire se dessina sur les lèvres de l’avocat.

-Voilà qui est parfait. Vraiment parfait. M.Hiragi vous venez de signer votre défaite.

a suivre

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