top of page

TITRE :   Lost in flash light chap. 02

AUTEUR :   Le mouffon

GENRE :   yaoi

BASE :   I’ll génération basket

 

CRITIQUE :     mouffon@hotmail.com

 

 

 

LOST IN FLASH LIGHT 02

 

 

 

 

Sa main glissa lentement le long de son dos, puis continua sur ses fesses et enfin sur sa cuisse, il avait réellement une passion pour ce corps. Il se pencha et posa ses lèvres sur sa peau avant de mettre sa tête à l’endroit ou battait son cœur. Les battements réguliers de celui-ci était une pure merveille. Il ne s’en lasserait jamais.

 

C’était leur première fois, il voulait en garder un merveilleux souvenir. Tachibana dormait paisiblement. Il semblait que rien n’arriverait jamais à troubler le sommeil de ce crétin. Il ne put retenir un sourire. Il aimait cette peau tannée par le soleil, elle avait cette teinte délicieusement dorée si différente de sa peau pâle.

 

Il resta longuement à l’observer à la regarder dormir, comme s’il pouvait graver en lui, chaque parcelle de sa peau, gardé en mémoire son parfum et chaque courbe de son corps. Il se serra un peu plus contre lui pour en profiter encore un peu avant que le réveil ne sonne et que cela ne tourne à la fin d’un rêve.

 

Il avait bien repéré les regards qu’elle lui lançait, tels des avertissements, tels des menaces parfois sur leur relation. Il craignait plus que tout de le perdre. Il avait eu envie de lui mais avec toujours la peur de tout gâcher entre eux, de tout perdre. Lui, son amitié et le basket. Et c’était cette menace qu’elle faisait planer, il le sentait, il avait tout fait pour retarder l’inévitable, tout fait pour ne pas céder, mais cela avait été plus fort que lui.

 

Il soupira et s’arracha à la tiédeur de son corps pour aller prendre une douche. Il effleura une dernière fois, la joue cachée par de folles mèches brunes et se pencha pour lui voler un baiser.

 

 

Tachibana s’étira voluptueusement. Qu’est-ce qu’il était bien, comme à chaque fois qu’il passait la nuit avec lui, il se réveillait avec cette impression curieuse d’être dans du coton. C’était doux, chaud et moelleux.

Bref, il adorait ça.

Il s’étira comme un chat cambrant les reins et enfouissant son visage dans l’oreiller. Un léger désagrément lui rappela que cette nuit avait été différente des autres mais au combien à son goût.

 

Ce n’était pas lui qui allait dire que cette nuit avait été désagréable loin de là. Même si l’idée d’être la fille ne l’avait pas vraiment motivé, il s’était bien vite abandonné entre les bras experts de son équipier.

Il émit un ronronnement satisfait et se sortit du lit. Pour se trouver nez à nez avec un jeune homme blond dont les courtes mèches blondes ruisselaient doucement sur son visage.

-L’eau est bonne ?

-Ouais.

-T’aurais pu m’attendre.

-J’ai préféré éviter.

-Je vois.

Le blond se pencha et lui vola un baiser. Le brun le saisit à la nuque et le lui rendit.

-Miam. J’ai faim.

-Je vais voir ce que j’ai.

-Je parlais pas de ça.

-Une autre fois. On va rater l’entraînement.

-Mais c’est un bon échauffement. S’exclama le brun.

-Tu iras dire ça à mon père.

Le brun laissa son équipier s’occuper du petit dej pendant qu’il prenait une douche. Lorsqu’il sortit le blond était déjà prêt à partir.

-Tu pars déjà.

-Oui je vais faire mon jogging. Tu sais très bien que je déjeune pas le matin.

-Tu pourrais me tenir compagnie au moins.

-Non. Et puis ça ferait bizarre qu’on nous voie arriver ensemble.

-Ok, ok ; Laisse tomber.

Hiragi passa sa main dans les longues mèches brunes et ébouriffa son brun préféré.

-Allez à toute à l’heure ! Et laisse pas trop de bordel !

 

Le blond l’abandonna et Tachibana se sortit de quoi nourrire un régiment, pas question d’aller à l’entraînement l’estomac vide. Il avala son petit dej et sortit de l’appartement tranquillement.

 

A l’extérieur une jeune femme sursauta en voyant le jeune homme aux cheveux bruns. Ses yeux s’embuèrent de larmes, elle le savait, elle le présentait depuis un long moment déjà mais elle avait tant espéré que cela n’arriverait jamais.

Elle enfouit son visage entre ses mains et s’enfuit.

 

En arrivant à l’université, Tachibana chercha des yeux sa tête blonde, pour vaguement apercevoir sa silhouette se diriger vers le toit chemin qu’il emprunta à son tour après avoir été accaparer par sa petite brunette et sa copine en mal d’amour.

Il resta un moment avec elles à râler comme chaque matin avant de les laisser avec le moustachu et son copain au « casque de bronze ». Il monta sur le toit où il se savait attendu, il poussa la porte qui se referma avec un bruit caractéristique de métal.

 

Appuyer contre la paroi en béton, un jeune homme aux mèches blondes attendait tranquillement son sac de cours à ses pieds. Tachibana s’approcha et le regarda un instant sans dire un mot. Puis il posa sa main sur la nuque de son équipier et apposa ses lèvres sur les siennes.

 

L’étreinte se concrétisa lentement et les deux corps s’épousèrent à la perfection.

-T’es déjà en manque ?

-De toi toujours.

Au premier sourire y répondit un second et ils reprirent leur baiser. Le bond entrouvrit très légèrement les yeux lorsqu’il sentit que quelqu’un les observait. Il put lire une rage contenue, une colère comme il n’en avait jamais sur ce visage. Il resta un long moment interdit et cela fit réagir le brun.

-T’es plus coopératif d’habitude.

-Hein ? Sursauta le blond.

-Qu’est-ce que t’as ?

-Rien.

-T’es sur ? T’es bizarre ce matin.

-Je crois qu’on devrait arrêter de se voir.

-Tu plaisantes ?

-Non, je crois que c’est préférable.

Le brun le saisit par le col prêt à lui décocher une mandale.

-C’est quoi cette plaisanterie ?

-Ce n’en est pas une. On ne doit plus se voir, sinon on va avoir des ennuis.

-Qu’est ce que tu dis ?

-Tu as une petite amie, je te le rappelle.

-Hé alors, je vois pas le rapport.

-Tu ne penses pas que si elle venait à le découvrir ça créerait des problèmes ?

-Je vois pas pourquoi elle le découvrirait.

-Tu regardes toujours si quelqu’un ne nous voit pas quand on s’embrasse ?

-Ben, non. Pourquoi ?

-C’est bien ce que je dis.

-Sumire ne nous créera pas d’ennuis si c’est ce que tu penses.

Le blond se pencha et déposa un baiser sur sa joue.

-Que ce soit elle ou quelqu’un d’autre c’est pareil !

Il noua ses bras autour de son cou et appuya son front sur le sien.

-De toute façon il est temps pour toi de reprendre ta place, de petit copain bien intentionné et moi d’aller jeter mon dévolu ailleurs.

-Pourquoi ? Je te plais pas.

 

Un faible sourire se dessina sur les lèvres du blond, oh s’il lui plaisait, il lui plaisait même énormément, c’était ça le problème. Mais ils n’étaient pas du même monde, Tachibana était venu le voir pour être réconforté mais cela ne devait pas engager ses sentiments, même s’il était trop tard et qu’il était déjà amoureux de lui.

Lui, il était attiré par les garçons, uniquement les garçons, les filles ça ne l’avait jamais branché. Mais Tachibana n’avait pas à se voir imposer ses préférences, il préférait le voir dans les jupes de cette fille.

 

Non, c’était faux, les voir ensemble, lui faisait énormément de mal. Il détestait cette fille avec qui il était si proche. Mais elle pesait trop lourd entre eux et il avait un mauvais pressentiment depuis quelque temps.

 

Ses lèvres s’approchèrent des siennes et le brun s ‘en empara le plus naturellement  du monde, puis plaqua le jeune homme contre le mur. Lentement d’abord puis avec davantage de passion les deux garçons s’abandonnèrent à leur étreinte.

 

Ce fut la sonnerie du début des cours qui les tirèrent de la douce chaleur de l’autre. Ils se séparèrent à regret et le blond prit son sac.

-On se voit à l’entraînement.

-Tu vas pas en cours ?

-Non, j’ai une séance photo.

-Encore !

-Et oui, c’est ça la gloire.

-T’es juste une face de poulpe !

-Crétin !

-A plus

-Ouais.

 

Et Hiragi s’éloigna lentement, laissant son brun derrière lui. Il avait un rendez-vous pour un nouveau contrat, son agent l’attendait au studio. Il s’y traîna un peu à contre-cœur. En ce moment il n’avait plus de temps à lui avec ces séances et son manager, lui trouvait toujours de nouveau contrat.

 

Il poussa lentement la porte vitrée et monta au 6 ème étage.

-Tu es enfin là ! C’est pas trop tôt.

Le blond ne répondit pas, il était blasé de ses réflexions incessantes. Il reconnu sans mal le photographe qui était présent. Il n’était pas physionomiste mais lui, l’avait marqué parce qu’il l’avait mis à l’aise d’office.

Et les photos avaient été très réussies.

Le photographe lui sourit et arma son appareil pour le prendre en photo. Le blond ne réagit pas et se laissa faire.

-Bien, tu connais donc notre photographe. Donc cela va nous faciliter le travail. Carl veut te prendre comme modèle pour une série de photos pour une pub.

-Ah.

-Des photos nues.

-Non.

-Ne te braque pas comme ça.

-J’ai dit non.

Le photographe s’approcha et se pencha sur lui pour lui dire quelques mots. Le blond réfléchit un instant et hocha la tête.

-C’est parfait ! Le contrat est signé. On se voit demain.

 

Le manager en resta muet sans rien y comprendre. Mais se frotta les mains satisfait de la situation. Il posa un bras autour des épaules du jeune homme et l’attira contre lui. Le blond se raidit violemment.

-C’est très bien tu es un bon garçon !

-Otez votre main.

-Allons ne soit pas si pudique ! Je sais bien que tu préfères les garçons. Je suis un bon partit pour toi.

-Ca sûrement pas.

Le blond se dégagea et sortit du bureau.

 

Son manager serra les dents et marmonna.

-Toi petite fouine, tu perds rien pour attendre mais j’aurais ta peau ! Tu ramperas à mes pieds.

 

Hiragi se rendit au studio où l’attendait le photographe sportif. Il entama sa séance qui fut suivi par une seconde, il n’avait guère le temps de souffler entre chaque prise, il fut maquiller, coiffer, habiller, déshabiller, ré-habiller, un nombre incalculable de fois, et prends telle pose, et puis telle autre et encore et encore, souris, respire, ne respire pas.

 

Il finit par avoir une pause et s’assied dans un coin pour souffler, c’était pire qu’un entraînement sous la houlette de son père. Il s’accorda un instant pour penser au brun, leur relation filait un mauvais coton, il le sentait. Il se voyait de moins en moins et avait peu de temps pour parler.

 

Le personnel revint de sa pause et un nouvel arrivant le laissa stupéfait.

-Tachibana ?

Le brun lui fit un sourire malin.

-Ah, Hiragi je t’ai trouvé un partenaire pour les séances de travails. On va faire les premiers clichés avec lui et lorsqu’on aura les bonnes poses on les reprendra avec l’actrice en question. Tu es d ‘accord ?

-Heu, oui.

 

Hiragi eut un sourire moqueur et dans la position qu’il prit son yukata dénuda ses longues jambes.

-Tu t’épiles toi maintenant ?

-Ca fait des années que je le fais ! T’as vraiment aucun sens de l’observation.

-Ben écoutes un mec qui s’épile, tu m’excuseras mais bon…

-Je suis blond, ça se voit pas.

 

Le photographe les regarda quelque instant et se mit à soupirer.

-Bon quand vous aurez fini de discuter produit de beauté on pourra peut-être commencer ?

Tachibana lui jeta un regard noir et Hiragi entraîna le jeune homme dans le vestiaire.

-Déshabille-toi !

-Quoi ?

-Déshabille-toi où tu veux que je t’aide ?

-Pourquoi tu veux que je me déshabille ? Je fais pas de pornos moi !

-C’est pas du porno ! Mais tu vires tes fringues et tu mets ce kimono.

-Ah.

-Je t’attends là-bas.

 

Et il laissa le brun se déshabiller, et alla l’attendre sur le plateau. Il fit glisser son yukata et le bijoutier vint lui mettre une somptueuse parure de diamant et de saphirs. Il attacha autour de son cou un lourd collier tel un soleil, autour de ses deux poignets deux impressionnants bracelets de 8 cm de large, et termina par un tour de taille finement ciselé.

 

Lorsque Tachibana entra et s’approcha du plateau il resta un moment stupéfait. Il le contempla longuement et finalement s’avança vers lui. Le photographe le prit par le bras et le plaça en face du blond. Il lui fit ôter son yukata et poser ses mains sur le haut des cuisses du blond.

 

Les yeux clairs plongèrent au fond des yeux sombres prêt à s’y noyer complètement. Hiragi posa ses mains sur les épaules du brun et les fit monter jusqu’à son visage dans une sensuelle caresse.

Le brun en resta muet.

-Te voir muet est le comble Tachibana.

-Mouais ça m’en laissé bouche bée. Tu fais dans le nu ?

-Non dans la pub. C’est spécial aujourd’hui.

-Ah d’habitude tu restes fringués ?

-Bien sur ! Qu’est-ce que tu crois ?

-Chais pas ça fait bizarre de débarquer sur un plateau  pour te trouver nu comme un ver à soie.

-Oh que c’est poétique…Nu comme un ver à soie.

 

Exaspéré par leur bavardage le manager de Hiragi commença à faire monter la pression.

-Hé, les tourtereaux vous discuterez après la séance !

-Il est toujours aussi désagréable ? Demanda le brun.

Le blond se contenta de lever les yeux au ciel.

-Charmant…Marmonna-t-il pour lui-même en se mettant à jouer les gros chats et en enfouissant son visage contre le ventre du blond et s’amusant à le croquer.

 

Ce qui eu pour résultat de faire rire le blond.

De déclencher le photographe qui profita du naturel de la situation pour griller allègrement une ou deux pellicules.

-Parfait, absolument parfait.

 

Il les fit changer de position un nombre incalculable de fois, de face, de dos, de profil, allongé à plat ventre à plat dos.. Amenant des positions parfois très sibyllines. Et devant la complicité des deux garçons, le manager d’Hiragi  rongeait son frein vert de jalousie.

 

Les propos au combien suggestifs des deux garçons et les positions qu’ils n’hésitaient pas à prendre prouvaient une grande intimité entre eux sans le moindre doute. Si le photographe s’en donnait à cœur joie, le manager crissait.

 

La séance dura presque quatre heures. Lorsque le photographe en termina Tachibana se laissa choir sur le blond plus crevé qu’après un entraînement. Hiragi le regarda, il était  allongé à plat ventre entre ses jambes, et sa tête reposait sur sa cuisse.

 

-Chuis mort. Comment tu peux faire ça tous les jours ?

-Je fais pas ça tout les jours, aujourd’hui c’était exceptionnel … ça fait presque 8 heures que je me fais flashé, j’en ai marre.

-T’oublis l’entraînement tout à l’heure.

-Oh ça va, m’en parle pas, j’suis claqué rien que d’y penser.

Tachibana remonta lentement sur son corps tel un reptile et le blond s’allongea sur le pseudo lit utilisé pour les photos.

-Qu’est-ce que tu fais ?

-Rien.

-Akane ?

-Hitonari ?

Le photographe terminait de ranger ses affaires quand il les vit ensemble, il ne put résister et arma son appareil et s’approcha.

-Souriez !

« CLIC »

 

Les deux garçons sursautèrent.

-Vous êtes vraiment choux tous les deux.

Hiragi vira cramoisie et Tachibana plutôt noir colère…

Carl remballa ses affaires et quitta la salle en leur faisant un clin d’œil. Le bijoutier s’approcha et récupéra sa parure qui agrémentait toujours le corps du blond.

-Tu dois te sentir plus léger maintenant.

-Je te le fais pas dire.

Tachibana se releva et entraîna le blond nu comme un ver vers le vestiaire.

-Faut se manier ou en va se faire trucider.

 

Les deux garçons s’habillèrent rapidement non sans se jeter discrètement de petits coups d’œil, petits coups qui se termina par un long baiser, très tendre. Puis ils filèrent rapidement quittant les studios encourant pour rejoindre le gymnase ou ils se firent engueuler pour ne pas changer…

 

Une semaine passa sans qu’il y ait d’incident, tout au plus de temps en temps la brunette lui jetait des regards haineux, et accaparait Akane encore plus qu’avant. En dehors de ça, c’était plutôt tranquille du moins jusqu'à ce fameux jeudi…

Il était tranquillement assit dans les vestiaires à se changer lorsqu’il la vit en grande discussion avec Tachibana. Il les observa du coin de l’œil, avant de se rendre dans le gymnase.

 

Là, un lourd silence l’accueillit, son frère s’avança vers lui et lui jeta un magazine à la tête.

-Hé !

-Tu n’en as pas marre de nous foutre la honte en permanence ?

-Hein ?

-T’exhiber  à poils dans un magazine pour homo !

-Ca va pas non ?

-Et ça c’est quoi ? Hurla son frère en lui montrant une photo dans le magazine.

 

Hiragi resta un long moment silencieux, il n’avait jamais ce type de photo… Ca c’était un coup de son enfoiré de manager. Le blond était en rage. Il serra les poings furieux. Mais là ce n’était que le début de ses ennuis.

L’entraîneur se pointa et lui demanda de passer dans son bureau.

-Hiragi c’est grave une telle affaire va porter atteinte à notre équipe et à notre image de marque… tu dois quitter l’équipe.

-Quoi ?

-Tu n’as pas le choix …Tu reviendras quand les choses se seront tassé, probablement sur la prochaine sélection si cette histoire est oubliée.

-Pas question, je n’ai rien fait de mal…C’est une supercherie.

-Peu importe … Les choses sont ce qu’elles sont, des photos de toi nus sont paru dans un magazine à scandale on ne peut pas faire comme si de rien n’était en plus avec le nom que tu portes c’est une vraie catastrophe pour l’avenir de ton frère.

-Mais enfin puisque je vous dis que je n’ai jamais de telles photos, c’est un montage, c’est obligé.

-Peux importe, je te l’ai dit. Présente-nous ta démission dans la semaine. Sinon nous nous verrons obligé de te suspendre et tu ne pourras pas te représenter à la prochaine sélection.

-Mais …

-Ca suffit maintenant.

Hiragi serra les poings de rage et de fureur.

-Ca va j’ai compris je quitte cette équipe de débile.

 

Il sortit du bureau en fureur.

-Hiragi !

-Non, je ne refoutrais jamais les pieds ici, pour moi le basket s’arrête définitivement ici et aujourd’hui…

Il se détourna et croisa le regard de Sumiré… et un peu plus loin calé dans un coin la tête entre les bras le brun restait prostré sur le sol. Sans lui adresser un seul regard.

Alors les choses étaient ainsi tout s’arrêtait là …Comme ça…

 

Il partit dégoûter sans adresser un seul regard à qui que ce soit, quittant le gymnase en faisant claquer la lourde porte en métal qui sonna tel un glas, sur la fin de sa carrière de basketteur qui ne faisait que débuter.

Hiragi récupéra ses affaires dans les vestiaires enfournant tout dans son sac et laissa en vrac son maillot sur le banc. Il était trop dégoûté pour rester un instant de plus ici. Ses yeux se posèrent sur le magazine ouvert à une page digne d’un acteur porno.

 

Il jeta le magazine à la poubelle et sortit pour rejoindre les studios. .Maintenant il pouvait bien faire du porno cela n’avait plus aucune importance. Il gagna silencieusement les studios via les transports en commun, sans prendre garde aux regards parfois qui coulaient sur lui.

 

Lorsqu’il arriva la séance tint de l’horreur, il ne faisait aucun effort, il avait bien trop de choses en tête.  Exaspéré son manager vint lui coller  une claque devant les membres de l’équipes. Un lourd silence suivit celle-ci qui résonna dans le silence.

Hitonari se contenta d’effleurer sa joue sans répondre.

-Euh vous voulez qu’on suspende la séance pour aujourd’hui ? Demanda mal à l’aise le photographe.

-Non ! S’exclama le manager. Monsieur à peut-être ses règles, mais il ne fait pas la loi.

Il prit Hitonari par le bras et l’entraîna derrière lui jusqu’au vestiaire ou il se changeait habituellement.

 

-Tu vas te décider à obéir un peu.. Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ?

-Rien.

Il lui releva le menton.

-Ecoute joli cœur, tu vas finir par perdre tes contrats si tu te mets pas à bosser un peu plus sérieusement, le basket c’est une chose mais la mode s’en est un autre.

-Y’a plus de basket.

-Comme ça y’a plus de basket ?

-J’ai quitter l’équipe.

-Ah… Et bien dans ce cas, tu vas pourvoir t’occuper uniquement de ta carrière de model dans ce cas.

Le blond ne répondit pas, cela lui était égal. Etre model cela ne lui avait jamais effleurer l’esprit mais de toute façon, il allait bien falloir qu’il trouve un travail s’il ne réussissait pas dans le basket, son père lui couperait les vivres.

 

Il posa un bras autour de ses épaules et le prit contre lui déposant un baiser sur ses lèvres.

-Tu vas voir on va te faire une carrière énorme.

Le blond se laissa faire sans réagir.

 Tout lui était égal puisqu’il venait de perdre à cause de ce type les deux choses qui comptaient le plus à ses yeux.

Le basket et Akane.

bottom of page