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TITRE : lost in the flash

AUTEUR : le mouffon

GENRE : yaoi 
BASE : i’ll
CRITIQUE : mouffon@hotamil.com

 

 

 

 

 

LOST IN THE FLASH LIGHT 04

 

 

 

 

 

Résumé : Suite à une aventure avec Tachibana ,Hiragi se retrouve viré de l’équipe national de basket. Désabusé, il se laisse embobiné par un agent sans scrupule qui utilise son nom, sa renommé et son physique à son profit. Profitant de sa faiblesse, il convint le jeune homme à poser pour des photographes plus ou moins « sains » et s’acquière son obéissant par la force.

Battu mais trop désabusé pour se défendre, Hitonari se laisse manipuler et perd peu à peu son indépendance. Sauvé de justesse par un photographe qui l’a prit pour modèle, il tente de se reconstruire et de se retrouver dans les dédalles de ses souvenirs.

 

 

 

Chap 04

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Hitonari ouvrit ses yeux clairs sur la grande baie vitré de la villa de Carl. Depuis qu’il avait quitté Tokyo ,il était venu se réfugié ,ici à Kouzu, là ou il vivait avant. Là ou il avait rencontré Tachibana ,ou il avait cru pouvoir réaliser ses rêves avec lui.

 Il se redressa lentement , s’asseyant sur le lit. Son regard pâle se pose sur les murs, ils sont clairs propres ,immaculés. Il ne supporte plus d’être enfermé. Un horrible sentiments de terreur l’envahie alors. Il laissa échapper un soupir.

Il se lève lentement, avec grâce, il n’arrive plus à modifier certains gestes. Il voudrait les voir disparaître et se comporter comme avant ,mais cela ne marche pas. Il s’est tellement soumis et contraint aux lois de la mode ,que même dans le privé certaines attitudes, provocantes survivent.

 

Il ouvre la large porte coulissante du dressing. Dans cette affaire il n’a pas tout perdu. Il a réussit à récupérer sa garde robe. Enfin celle offerte par les nombreux stylistes pour lesquels il a posé. Ils lui sont venu en aide.

En échange de quoi ,la blond leur a proposé ses services de mannequins pour la saison à venir. Vu que ses tarifs sont en baisse en ce moment, et que son physique est toujours aussi avenant, ceux-ci ont été ravis de lui venir en aide.

Il a pu ainsi récupérer tout les modèles qui lui avait été offert tout au long de sa superbe mais néanmoins courte carrière.

 

Il attrape un panta-court bleu ciel et un pull aux manches tombantes qui laissent ses épaules en parties dénudées.

Il descend les marches comme s’il les comptaient une à une. Parfois tout lui semble étrange, comme s’il vivait un rêve éveillé , comme si ce n’était pas une vie réelle. Il regarde autour de lui, la vaste maison silencieuse..

C’est si calme, pas de cris ,pas de hurlement ,ni d’insultes. Il ferme les yeux un instant prit de vertige. Parfois la nuit il se réveil ,il croit toujours être dans le petit appartement situé dans le quartier des prostitués. Là ou le soir, même cloîtré chez lui, son cauchemar ne prenait pas de fin.

 

Tout le bas de celle-ci n’est qu’une immense baie vitré, donnant vu sur la plage.

Pas de voisins à l’horizon, une plage privé sur laquelle personne ne vient , si ce n’est les chiens errants.

Il eut un sourire désabusé. Non il n’est pas un chien ,tout au plus un chat qu’on a récupérer traînant dans un placard sale et sombre. Il avance vers la mer, le vent souffle doucement dans ses mèches blonde en bataille. Ses pieds s’enfonçant tranquillement dans le sable frais.

 

C’est doux et agréable comme contact. Peu à peu son rythme cardiaque se calme. Il refait enfin surface. Pourquoi le temps passe-t-il à la fois si vite et si lentement ? Son regard suit le mouvement tranquille du reflux de lamer. Il s’assied sur le sable et ramène ses genoux contre sa poitrine. Il ne fait pas froid. Il est perdu dans le vide de ses pensées.

 

Parfois il se dit qu’il n’aurait jamais du accepter cela. Qu’il aurait du agir au lieu de se laisser mener comme à son habitude. Ses liens totalement rompu depuis longtemps déjà ne se sont pas renoué durant le procès loin de là. Cela n’a même fait qu’envenimer les choses.

Il fallait sans douter. Comment peut-on espéré être cru, Un homme battu ? Ca semble si irréelle…

Enfin le problème n’avait pas été là . Le vrai problème s’était qu’il l’ait raconté. S’il s’était tu et avait continué ainsi. Cela aurait mieux passé. Mais aujourd’hui sa vie avait été le théâtre d’un mauvais film de série B , avec lui dans le premier rôle.

Ce qui l’avait sauvé…C’était la campagne qu’il avait mené de front sur la violence…. Dénoncer le silence.

 

Cette campagne avait fait beaucoup de bruit . Et surtout elle l’avait soutenu dans son propre parcours pour récupérer ce qui lui avait été prit. C’était à double tranchant, mais à l’époque, plus rien n’avait réellement d’importance et il ne voyait pas ce qui pourrait être pire que ce qu’il vivait au jour le jour…

 

Il se perdit dans sa méditation contemplative….

 

Un peu plus loin ,une chat avec seulement la peau sur les os, traînait ses petites pattes ensablés et maigrichonnes sur la plage déserte. Tête et oreilles basses, elle semblait aussi désemparé que son congénère humain.

Elle vint s’asseoir non loin de lui, son regard mordoré se perdit lui aussi dans la contemplation des vagues qui allaient et venaient s’échouant à leurs pieds.

 

Dans la vaste villa, un raffut se fit entendre. Un groupe de joyeux drilles venaient d’entrer dans la maison sous la houlette d’un regard dur et froid, quine vous donnait guère envi d’engager la conversation. Le petit groupe d’une dizaine de personne vint s’entasser dans le salon. Des museau très intéressé par la vue , léchaient la baie vitré. On se serait cru devant un groupe d’enfant au zoo…Enfin..

Peu à peu le calme revint et le petit groupe cessa de faire tout et n’importe quoi pour écouter ce qu’on avait à leur dire.

L’homme d’un certain age et aux cheveux blanc, impeccablement coiffé s’était assit sur un canapé, de couleur crème, les jambes croisés ,il toisait sa bande d’incapable Il les adorait , là pas de souci, mais jamais il ne l’aurait laissé paraître plutôt se mordre la langue.

 

-Tenez vous droit, bande d’ahuris !S’exclama la voix froide et posées.

 

Pas un mot plus haut que l’autre.

Juste une voix tranchante comme une larme de rasoirs.

Ce style de voix à vous faire dresser les mini cheveux qui couvrent votre crâne et ne sont pas encore né et cette fine pellicule de duvet qui recouvre votre dos.

Sa voix s’était ça.

 

Les jeunes excités se calmèrent aussitôt. Leur regard devint sérieux et ils se turent .La voix reprit fidèle à elle-même.

 

-Bien… Vous êtes ici afin de faire un calendrier destinés aux bonnes œuvres. Carl ,Ici présent est un photographe très réputé .Autrefois dans le sport mais aujourd’hui dans le milieu artistique de la mode. C’est lui qui fera vos clichés.

-Tout nu ? demanda une voix que tous reconnurent.

-Obsédé ! Fusa une autre.

-Oui, nu !Lâcha leur cerbère .

-Pas vrai ?

 Une tête blonde émergea des autres.

-On va vraiment être tout nu ?

Il réfléchit un instant.

-On peut pas plutôt avoir une jolie photographe ?

-Comme ça t’aura une superbe crampe !Marmonna une voix piquante à souhait.

-Naruse chér,i tu exagères je sais me tenir quand même.

-C’est bien ce qui me fait peur. Poursuivit le brun.

Le photographe leur sourit.

-Navré  pour la belle photographe je n’en ai pas. Et puis si vous aviez le barreau pendant les photos cela ne serait pas très sérieux.

 

Le groupe se mit à discuter et il continua de sourire.

Il décida de ramener le calme.

-Bon si vous avez terminé je propose qu’on commence par les photos individuelles…Mon atelier se situ au rez-de-chaussée.. Vous descendez ici. Leur expliqua-t-il. Venez un par un….Ensuite nous ferons quelques photos de groupes.

 

Il en attrapa un et descendit avec lui. Les autres le suivirent des yeux, un peu soupçonneux et à  la fois curieux. Cela leur semblait étrange. Leur équipe avait été très remarqué, ils avaient eu de très bons résultats sur tout les tournois ou ils aient participés. Cela leur avaient conférés une petites célébrités parmis les autres sports.

 

Ils commencèrent à se disperser au bout d’un moment…S’installant dans le grand salon. Jouant aux cartes ou discutant de chose divers et variés.

 

Leur cerbère ne les quittaient pas des yeux. Il ne tenait pas à ce qu’un imbécile fasse une méga boulette et ses joueurs étaient réputé pour faire ce genre de chose. Mettre les pieds dans le plat ils étaient champions.

 

Sur la plage, le jeune homme aux longs cheveux blond se levait lentement. Quittant sa solitude pour regagner le monde des vivants. Niché contre son pull, une petite boule de fourrure, maigrichonne se serrait contre lui, toute tremblotante.

 

Il se mit en route lentement, époussettent le sable qui collait à la fourrure humide de son rescapé .Il se mit à monter lentement les marches le ramenant à la villa. Son oreille tilta en entendant un raffut épouvantable. Des cris , des rires…

 

Il sursauta et un filet de sueur glissa le long de son échine …

 Inconsciemment il se mit à trembler…

Son  esprit imprima un blanc.

Il était livide.

Il n’arrivait plus à bouger.

Son corps figé dans les escaliers.

 

Devant ses yeux des images défilèrent. Il sentit sa tête lui tourner Il lui fallut un moment pour se remettre. Il s ‘accrocha à la barrière pour ne pas tomber. Il prit appui contre le mur, et un soupir lui échappa.

Il se laissa glisser au sol.

 

Ca ne pouvait pas être ça. Il s’inquiétait pour rien. Carl n’était pas ce type d’homme. Et puis sachant ce qu’il savait il n’agirait pas ainsi. .N’est-ce pas ?

 

Incapable de bouger ,il resta  là un long moment ne sachant ce qu’il devait faire. Il tentait de se faire une raison. Les voies continuaient, toujours aussi joyeuse. Il n’arrivait pas à saisir ce qu’elles disaient mais elles n’avaient pas l’air d’être agressives, ni vulgaires…

 

Il finit par prendre sur lui. Se relevant péniblement, se dirigeant à pas lent vers la villa. Ses pieds humides laissèrent de fines trace sur le sol en teck. Avançant vers la baie entrouverte ,il rentra ….

 

 

Au début personne ne s’aperçu de sa présence…. Il regarda le groupe qui campait dans son salon. Ses grands yeux clairs s’entrouvrirent avec stupeur….Ils connaissaient bien ces têtes d’ahuris…

Il finit par hausser les épaules et avança vers l’escalier central…

 

Maintenant ils savaient qu’il était là.

Leur regard se braquèrent sur lui et le silence se fit.

Surtout le cerbère demeura de glace.

Visage de marbre. 
Comme à son habitude.

 

Il n’y prit même pas garde. Il monta lentement l’escalier menant à l’étage. Là haut ,il serait en sécurité. Là haut il y avait sa chambre. Il montait d’une démarche assuré et calme qu’il était très loin de ressentir.

En réalité il tremblait de la tête aux pieds. Son cœur battait sourdement dans sa poitrine.

Il fut infiniment soulagé que personne ne lui adressa la parole… de toute façon il aurait été bien incapable de répondre.

Il posa sa main sur la poigné de sa porte et referma celle-ci sans bruit. Ses jambes ne le portaient plus. Il avança en tremblant vers le lit et y laissa choir le chaton, avant de la rejoindre tremblant.

Il se laissa tomber sur le lit et allongé à plat ventre ferma les yeux. Au moins ici il était en sécurité.. Personne n’oserait monter… Carl aurait pu le prévenir tout de même. S’il s’était douté un seul instant que celui-ci allait recevoir l’équipe nationale de basket du japon, il se serait arrangé pour être ailleurs.

 

Mais bon celui-ci était parfois tellement débordé qu’il en oubliait de manger ou de dormir… Le blond soupira, il sentit un petit museau doux et frais se poser sur son visage et il lui sourit avec douceur.

 

Il s’assit sur le lit et  le prit sur ses genoux…Il entendit alors la poigné tourné et sursauta en se tournant vers la porte…Sur le seuil de la porte de la salle de bain, un jeune homme d’une vingtaine d’année au mèche brune rebelle.

Le blond demeura muet. Son regard clair posé sur l’apparition. Il devait rêvé.. Cela ne pouvait être lui..  Il ne bougea pas fixant fixement l’intrus. Le brun toujours sur le seuil de la porte le regarda à son tour.

 

-Ah.

Phrase typique d’un bavard tel que lui. La-dessus il n’avait pas changé.

-Qu’est-ce que tu fais là ? finit il par demander.

Le blond ne répondit pas.

-Je savais pas que tu étais revenu dans l’équipe.

Silence toujours de l’autre côté.

-Je vois…Marmonna le brun.

 

Il aurait du s’en douter. Il avait merdé. Il avait quand même porté plainte contre lui. Il ne devait pas s’attendre à de grande retrouvaille avec tout le tralala. Le brun se gratta la tête. Que devait-il faire ? Ou dire ? d’ailleurs avait-il quelque chose à dire ?

Il l’ignorait. Les paroles c’était pas son truc. Cela devait faire deux ans maintenant que le blond et lui ne s’était pas revu. Il n’avait pas essayé de reprendre contact depuis cette histoire d’agression.

Il n’aurait jamais imaginé que cela finirait ainsi.

 

Il s’était confié à celle qu’il avait toujours considéré comme son amie. Sa seule et unique amie . Il n’avait pas pensé que cela tournerait ainsi. Lorsque le mot était tombé cela l’avait choqué… Tellement qu’il n’avait pas su comment répondre ,ni réagir.

 

Il lui avait parlé de leur rencontre…

Des soirées passées avec lui..

Des gestes échangés et des massages…

Massages qui avaient virés en caresses…

Caresses de plus en plus précises auxquelles il avait si vite succombées.

Il n’avait pas pu , lui ,mettre de terme sur ça.

Cette chaleur cette torpeur ..
Et puis…

C’était arrivée…

Il n’avait pas cherché à s’échapper…

Mais elle…
Elle avait dit que c’était un abus…

Qu’il avait abusé de sa faiblesse…

Qu’il l’avait peut-être même drogué…

Au fur et à mesure..

Il n’avait plus su dissocié ce qui s’était réellement produit…

Il n’était pas très futé.

Il le savait et là…

Là …

 

Et maintenant il se tenait devant lui et les images se bousculaient sous ses yeux. Des images de baisers échangés en douce sur le toit de la faculté. Des étreintes douces et chaudes.. Et puis une nuit. Une nuit terriblement chaude…Malgré la fenêtre ouverte, le ventilateur qui tournait. Des mains qui courraient sur sa peau en feu.

 

Il chassa les images de leur étreinte qui revenait en force…

Il avait tout fait pour oublier ses souvenirs.

Souvenirs de ses moments…

Moments passés avec lui…

Ce garçon blond aux yeux clairs et aux courbes envoûtantes.

Il avait hallucinés en le voyant sur ses photos.

Tant et tant de photos ou il s’exhibait.

Il avait été si jaloux de ces gens avec qui il bossait.

De ceux qui le touchait.

Cela le mettait dans une telle rage.

Ces gens devant qui il posait nu…

Il ne l’avait pas supporté…

 

Une voix se fit entendre d’en bas.

On hurlait un prénom.

Le blond baissa la tête et le brun se mit à bramer.

-Ouais ! j’arrive.

Il jeta un vague regard au blond qui n’avait pas décroché un mot. Il se gratta à nouveau la tête et sortit de la pièce. Il ne lui avait même pas dit pourquoi il était monté. Se fit remarquer Tachibana. Mais il réalisa que le blond ne lui avait rien demandé .Il ne lui avait pas adressé la parole. C’est sur qu’il ne s’attendait pas à une déclaration mais bon….

Il ne s’attendait carrément pas à la voir de toute façon.

 

Lorsque la porte se fut refermé, Hiragi faillit se casser la figure du lit.

Tellement, il était surprit.

Surprit et choqué.

Son cœur battait sourdement. Pouvait-on aimer encore quelqu’un après tout ce qu’ils avaient vécu ? Après tout ce qui les séparaient,

Pouvait-il en être toujours amoureux ? Probablement vu dans quel état il était. Mais il n’avait plus aucun droit.. D’ailleurs en avait-il jamais eu ? Non sûrement pas.. Mais cela ne l’avait pas empêcher de l’aimer.. de le désirer à en perdre la raison.

Il laissa échapper un soupir et prit sur lui de se bouger un peu.

Il attrapa le chaton toujours en boule sur le lit et alla dans la salle de bain.

Etrange comme le parfum de quelqu’un peut vous rendre nostalgique.

Des larmes lui brûlèrent les yeux.

Dans la pièce ,l’air ambiant était imprégné de son odeur.

Il eut du mal à lutter contre la détresse qui l’envahi durant un moment 

Il se concentra sur le chaton qu’ils errait dans ses bras.

Il le déposa délicatement dans le baignoire .

Il régla l’eau et entreprit de la laver….

 

 

Dans l’atelier de Carl régnait une joyeuse pagaille. Les membre de l’équipe voulait faire une photo avec leur entraîneur mais cela relevait de faire apparaître Dieu en personne. Dénudés tous les joueurs, c’était mis en groupe et se battait pour le premier rang. Vêtu d’un tablier de cuisine rose à volant pour Naruse, bleu avec inscrit « c’est qui le chef ? » sur le sien Takaiwa et le brun se disputaient.


Pendant ce temps, Carl avait terminé les individuelles et s’amusait sur les dernières prises de groupes. Il avait un peu discuter avec Tachibana mais pas beaucoup. Celui-ci n’avait visiblement pas envi d’être prit en photo.. Alors il avait évoquer une autre prise…. Une autre séance avec un certain blond au corps sculpté dans le marbre…

Le brun avait tilté immédiatement mais c’était refermé très vite..

Trop de souvenirs…

 

La prise se termina très tard… La nuit était tombé depuis longtemps lorsque Carl monta. Il ouvrit doucement la porte de la chambre…Allongé en vrac au milieu des draps d’un bleu ciel très doux, le corps du blond enveloppé dans un pyja-short gisait comme inerte…

Juste une impression vite démentit lorsqu’il s’assit sur le lit, faisant miauler un petit animal…

-Encore un chat errant…Demanda-t-il d’une voix très douce.

Le blond ne répondit pas.

Mais il savait que celui-ci ne dormait pas. Il s’était écarté lorsqu’il s’était assit sur le lit à ses côtés. Une main douce caressa les mèches blondes.

-Tu l’as vu ?

Le blond tressaillit.

-Je m’en doutais…. Tu lui as parlé ?

Il soupira.

-Non, bien sur que non…Comment aurais-tu pu, n’est-ce pas ?..Tu ne peux toujours pas ?

Le blond se renfouit dans l’oreiller.

Parler ?…

Non il ne le pouvait pas…

Depuis qu’il était sortit de l’hôpital…Sa voix était morte… Une trachéotomie avait tranché ses cordes vocales…  

Une petite cicatrice sur sa gorge seule trace de cela…Hélas il avait fallut faire vite pour le sauver.. Mais en échange il avait perdu sa voix… Si Carl ne l’avait pas découvert à temps il aurait certainement perdu plus que cela…

 Il eut un pauvre sourire.

Au tribunal, il lui avait été reproché son silence…

Hélas pour cela il aurait fallut qu’il puisse…

Il ferma les yeux.

La main douce de Carl caressait toujours ses longues mèches blonde.

-Tu devrais te remettre au basket …Se serait bien pour toi.. Murmura-t-il.

Il ne répondit pas.

Les yeux clairs étaient clos.

Il s ‘était enfin endormit.

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