
TITRE/ Un secret bien gardé 06
AUTEUR : le mouffon
GENRE : hétéro (un tout petit peu presque rien quasi nul)/shonen ai / yaoi( Hitonari x Akane)
BASE : i’ll génération basket
CRITIQUE : mouffon@hotmail.com
UN SECRET BIEN GARDE 06
Résumé :
Hitonari est arrivé en retard au camp d’entraînement pour cause de problème de nounou…A la stupeur générale, il entre avec une fillette de 18 mois du nom d’Akane qui se révèle être sa fille…Et qu’en plus elle doit rester avec lui et partager sa chambre et celle de son équipier…Ce qui ne plait pas forcément au brun… Mais voilà que la maman fait son apparition et accuse publiquement Hitonari de l’avoir violée et hurle qu’elle veut reprendre sa fille….
Les choses ne s’annoncent pas facile pour le jeune papa….
Le jugement approche et ses soucis augmentent….
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Le blond leva les yeux vers le ciel… Le soleil lui fit cligner des yeux, il se tourna vers sa fille qui sanglotait toujours…
-Je suis désolé…je ne voulais pas que ça se passe comme ça…
La fillette laissa son père sécher ses larmes et essuyer son visage. Elle plongea son regard clair dans le sien.
-Tu es toute ma vie… Je n’accepterai jamais qu’elle te reprenne à moi.
Ils allèrent s’asseoir un peu à l’écart, à l’ombre d’un arbre… Là seulement il la lâcha et la laissa jouer librement…
En moins de deux mois, il avait tout vu, sa vie avait été passé au crible, ces voisins questionnés, sa nounou harcelée par les services sociaux, son appartement visité des dizaines de fois. Et maintenant à la veille du procès il fallait remettre ça. Il en avait assez, comme si les choses n’étaient déjà pas assez difficiles sans ça.
Il se savait espionner et mitraillé. Le moindre de ces faits et gestes étaient contrôlés, vérifié. Ses amis avaient eu aussi été questionné et étudié sous toutes les coutures. La partie était loin d’être gagnée, il le savait, il n’avait certainement pas toutes les bonnes cartes en mains loin de là. Mais il ne voulait pas qu’on lui enlève Akane, pas maintenant qu’il avait enfin trouvé sa place avec elle.
Dire que c’était peut-être ses dernières heures avec elle. Il ferma un instant les yeux. Il allait devoir lui expliquer. Mais comment qu’allait comprendre une fillette de 2 ans à ça. Lorsqu’il rouvrit les yeux se fut pour se trouver nez à nez avec son frère.
-C’est comme ça que tu surveilles ta fille ?
Hitonari sursauta et se mit à regarder partout autour de lui. Mais très vite ses yeux trouvèrent l’enfant assise non loin de là qui jouait avec un ballon oublié.
-Ca va pas de me faire des peurs pareilles ?
-Et toi alors ? Pourquoi tu nous as rien dit ?
-Pour vous entendre encore me traiter d’incapable et d’irresponsable ?
-Avoues quand même que c’est irresponsable d’avoir engrosser une fille à ton âge !
-La ferme !
-C’est dingue ça ! Tu penses jamais aux conséquences de tes actes ou quoi ? T’as vraiment rien dans le crâne ! J’espère qu’au moins elle a pas de preuve de toutes les saloperies qu’elle annonce.
-Quelles saloperies ?
-Que tu l’as violée et que tu maltraites la gosse et puis que t’as une liaison avec un mec. Bref tout ça ! Tu nous fous vraiment la honte une fois de plus !
-Ca sort d'où cette histoire comme quoi je sors avec un mec ?
-J'en sais rien ! Je constate seulement que ta façon d'agir avec ton partenaire est suspecte.
-En quoi c'est suspect ?
-je t'ai vu avec lui ….
Le blond le regarda mefiant.
-J'espère seulement que je suis le seul à avoir remarqué vos gestes .
Hitonari serra les poings. « Comment son propre frère pouvait-il ajouter foi à ses commérages ? C’était monstrueux ! »
L’adolescent se leva sans répliquer ses yeux brillaient de haine.
-Tu peux pas penser à quelqu’un d’autre qu’à toi pour une fois ? Marmonna le plus jeune.
-Je fais que ça ! Si tu nous écoutais papa et moi ! Tu ferais moins de connerie ! Et puis tu te rends compte, t’afficher comme ça avec Tachibana enfin tu as perdu l’esprit ou quoi ?
-Mais de quoi tu parles enfin ?
-Tu crois que je suis complètement aveugle ou quoi ?
Le blond leva un sourcil.
-Tu crois que je n’ai pas vu ton cinéma avec Tachibana ? Tu engrosses une fille, tu nous colles un procès et en plus tu dragues un mec ! T’as viré de bord ou quoi ?
-Qu’est-ce que ça vient foutre la-dedans ?
-Depuis quand tu le sais ?
-Je sais quoi ?
-Que t’es gay.
-Je quoi ?
Le blond afficha un air si stupéfait qu’il resta la bouche entrouverte comme un poisson hors de l’eau.
-Répond depuis quand ? Quand est-ce que tu t’en ais aperçu ?
-Qu’est-ce que ça peut te faire ?
-Deux choses ! Un : tu es mon frère donc c’est mauvais pour moi. Deux : pour ta fille aucun juge ne donnera la garde à un type qui est homo.
L’adolescent ne répondit pas. Il était très prudent concernant sa vie sentimentale. Il ne s’ouvrait pas facilement et avec ce qui lui était arrivé il se laissait encore moins approché. Mais son frère n’avait pas tord sur un point. Il avait dernièrement un net penchant pour les garçons, enfin surtout pour un, sans arriver à se l’expliquer.
Pourtant ce type n’avait vraiment rien de particulier. Mais il ne pouvait pas ignorer ce qu’il ressentait. Les choses avaient beaucoup changés avec le temps, il ne comprenait pas toujours lui-même ce qui se passait en lui, ni pourquoi il acceptait si facilement cette domination.
Il passa une main lasse dans ses cheveux court et hirsute, ce qu’il pouvait détester cette tignasse. Il se dirigea vers sa fille sans prendre la peine de répondre à son frère.
-Hitonari ! Hurla celui-ci.
Mais le jeune homme n’avait plus rien à lui dire et puis il ne tenait pas à gâcher cette précieuse journée à se disputer avec son crétin de frère. Il passait déjà tellement de temps à se battre avec Tachibana qu’il n’avait pas la force de remettre ça avec lui.
Il tendit les bras à Kana qui se fit un plaisir de se jeter dans ceux-ci, et il decida de passer la journée avec sa fille, il regagna sa chambre et se changea enfila un tee shirt et un jean , puis glissa son porte feuille dans sa poche , il mit sur son épaule le sac de la petite et prit la direction du centre-ville. Puisque cela risquait d’être sa dernière journée avec elle, ils allaient en profiter à fond tous les deux.
Il se dirigea vers l’arrêt de bus et monta avec sa fille dans le premier qui filait droit sur le centre-ville. Un peu en arrière un œil sombre avait suivit le père et la fille d'un regard. Vexé de ne pas avoir été invité Tachibana les suivit. Il les retrouva à l’arrêt de bus suivant et se planta devant le blond avec un air revêche.
-Tachibana, qu’est-ce que tu fais là ?
-Je balade pourquoi ? Ca te pose un problème ?
-Non, sourit moqueusement le blond. Tu veux nous accompagner ?
-Ou ça ?
-Tu verras.
Et le brun les suivit dans tout ce que la ville recelait de boutique pour enfant, magasins de jouets, de vêtements et de chaussure sans oublier un endroit qui plut beaucoup à Tachibana, la confiserie du coin de la rue.
-T’as pratiquement dévalisé la ville. Marmonna le brun en rajustant les paquets qu’il portait.
Le blond sourit doucement.
-C’est juste pour qu’elle garde un souvenir de moi.
-Pourquoi tu veux qu’elle garde un souvenir ? Si tu veux un truc qui reste donne-lui plutôt un bijou.
-Je me fais pas d’illusion, sa mère bazardera tout ce que je lui ai offert.
Le brun haussa un sourcil.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Demain je passe au tribunal et je sais bien que je n’ai pas beaucoup de chance pour que sa garde me soit accordé.
-Comment tu peux en être si sur ?
-L’avocat qui s’occupe de mon dossier m’avait avertit que la mère recevait le droit de garde dans 90% des cas.
-Et alors ?
-Alors, y’a pas mal de truc qui feront que je vais pas pouvoir la garder avec moi.
Hitonari et Tachibana entrèrent avec la petite qui somnolait dans les bras de son père dans un café et s’installèrent dans un coin tranquille. Hiragi coucha sa fille qui s’endormit presque aussitôt, et Akane la regarda se lover contre lui.
Ils commandèrent du thé et restèrent un long moment silencieux.
-Tu viendras demain ?
-Hein ?
-Au procès. Tu veux bien y aller avec moi ?
-Et l’entraînement ?
-J’ai prévenu que je serais pas là. Mon père s’est arrangé. Pour une fois…
Tachibana souffla sur la fumée de son thé.
-Ouais.
-Ouais quoi ?
-Je viendrais avec toi, mais je veux quelque chose en échange.
-Qu’est-ce que tu veux ?
-Tu verras. Bon on rentre ?
-Oui.
Kana se glissa entre les deux garçons et leur tenant la main elle se mit en route. De temps en temps des regards se retournaient sur eux sur l’étrangeté de ce couple d’homme avec une fillette entre eux. Si la gamine leur retournait un sourire angélique, Tachibana regardait de l’autre côté et Hiragi droit devant lui.
Ils rentrèrent silencieusement à pieds, à la moitié du chemin la fillette commença à manifester des signes de fatigues. Hiragi se baissa pour la prendre dans ses bras mais la main du brun se posa sur son bras. Le jeune homme rougit et demanda.
-Je peux la porter ?
Agenouiller devant sa fille, le blond marqua un instant de surprise et ses yeux allèrent de sa fille qui frottait les siens avec insistance à son équipier qui n’osait pas le regarder. Il souleva l’enfant et la lui mit dans les bras. Tachibana batailla un peu, il n’avait certainement pas l’habitude de tenir un bébé.
Hiragi eut pitié de lui et installa sa fille sur la hanche du brun, celle-ci s’endormit presque aussitôt un sourire aux lèvres. Le blond se pencha sur elle et l’embrassa doucement sur la joue. Tachibana rougit et le blond leva les yeux sur lui. Son regard moqueur se posa sur les joues enflammées de son partenaire.
Et avec la même douceur qu’il avait embrassé sa fille, il posa ses lèvres sur celles de son équipier. Lorsqu’il voulu se séparer de lui, le brun le saisit par sa chemise et le retint encore.
Un sourire se dessina sur ses lèvres.
-On ne s’embrasse pas dans la rue !
-Y’a personne. Marmonna le brun. Recommence.
Prenant soin de ne pas écraser sa fille en embrassant son équipier Hiragi se dressa légèrement sur la pointe des pieds et embrassa à nouveau celui-ci qui lui répondit.
Ils s’embrassèrent longtemps, profitant d’être durant quelque instant seul au monde. Ils se séparèrent à regret pour reprendre leur souffle et ce fut rouge comme des pivoines qu’ils reprirent le chemin du Camp.
Lorsqu’ils arrivèrent c’était déjà l’heure du dîner, ils avaient pas mal traîné en rentrant et puis Hiragi ne voulait pas réveiller sa fille. Il la prit doucement des bras d’Akane et monta directement la coucher. Tandis que le brun allait directement au buffet vider les plats et remplir allègrement son plateau.
Il prit place au milieu des autres.
-T’étais ou ? Demanda Gaku.
-T’as raté l’entraînement ! L’entraîneur Hiragi est furax. Lâcha Harada.
-Sans rire ? Marmonna le brun la bouche pleine.
-T’es vraiment qu’un inconscient Tachibana, on a tous été puni à cause de toi et d’Hiragi Junior. Râla le moustachu en l’attrapant par le cou.
-Lâche-moi, je peux pas bouffer.
-Mais c’est pas vrai tu penses qu’à manger, ma parole !
-Ouais ! J’ai cavaler toute l’après-midi après une gosse de 2 ans qui fait tout ce qu’elle veut et derrière son imbécile de père !
-T’étais avec Hiragi ? Vous avez été ou ?
-Acheter des tas de connerie pour sa môme, C’est affligeant ce qu’ils peuvent inventer comme trucs pour les gosses.
Les joueurs se mirent à rire. Imaginer Tachibana dans un magasin de jouet ça avait quelque chose, à la fois de kawaï et d’un peu bizarre.
-Z’avez acheté quoi ? Demanda Harada.
-Des trucs.
-Mais encore ?
-J’en sais rien moi ! Des tas de trucs, des fringues, y’avait une poupée je crois, enfin je sais pas trop ! Elle prend lui ,il paye.
-Hein ?
-Ben ouais, son tribunal c’est demain. Alors il voulait gâter la môme.
Le silence se fit dans la salle, cette histoire de tribunal leur était complètement sortit de la tête. Ils s’étaient tous plus ou moins habitué à la présence dans leur patte de la petite fille d’Hiragi. La petite tête blonde, câline et rigolote avait charmé tout le monde.
Dans la chambre Hitonari venait de coucher, sa petite fille, il effleura doucement sa joue et des larmes lui montèrent aux yeux. Que cela lui faisait mal d’imaginer qu’il risquait de ne plus la revoir. Il fouilla dans son sac et en sortit un appareil photo. Il prit une ou deux photos de la fillette endormit et resta un long moment à la contempler.
Il entendit vaguement les autres montés du réfectoire et venir s’entasser dans leur chambre respective. Il laissa échapper un soupir et sentit un courant d’air derrière lui. Tachibana venait de regagner leur chambre.
-Allume pas, elle dort.
-J’m’en doute mais je vais allumer la salle de bain quand même, je vais pas me doucher dans le noir.
Le blond ne répondit pas. Il restait les yeux perdus dans l’observation du visage paisible de son enfant.
-Arrête de rêver et viens te doucher aussi.
-J’vais venir, deux minutes.
-Ton vieux m’a pourri parce qu’on était pas à l’entraînement.
-Ah ? Et qu’est-ce que tu lui as dit ?
-Qu’on avait été en ville.
-Et qu’est-ce qu’il t’a dit ?
-Rien. Il a juste gueulé que si on manquait encore l’entraînement on serait viré du camp.
-Comment va ton genou ?
-Mon genou ?
-Oui.Ca va ?
-Ben ouais, j’ai pas mal.
-T’es sur ?
-Ben oui je suis sur !
-Ah.
-On va à la douche.
-Ouais.
Hiragi se leva et alla rejoindre son équipier dans la salle de bain non sans jeter un dernier regard vers la fillette.
-Elle va pas s’envoler. Et on en a pas pour longtemps.
Le blond hocha la tête et ils tirèrent simplement la porte. Ils se chamaillèrent un peu mais finalement réussirent à prendre leur douche. Hiragi ne cessa de râler que Tachibana avait prit toute l’eau chaude et le brun de crier qu’il avait plus de produit de beauté qu’une nana. Bref il régnait un joyeux fouillis dans la salle de bain.
Les deux garçons finirent par sortir complètement trempé, fringue y comprit. Tachibana farfouilla pour ressortir de son sac un tee-shirt froissé et un caleçon.
-C’est pas un peu douteux.
-Mais non ! S’exclama le brun. Sens !
Et il jeta ses vêtements à la tête du blond.
-Hé ! Pas la peine de me faire sentir tes fringues !
-Sont propres mes fringues ! J’ai pas eu le temps de les repasser C’est tout !
-Tu sais repasser toi ?
-Bien sur ! Ca vaut mieux avec ma mère, elle est déjà pas foutue de faire à bouffer correct alors le repassage oublis !
Le blond esquissa un sourire. Imaginer Tachibana en femme d’intérieur c’était à la limite du ridicule.
-Tu dois être mignon avec un tablier autour de la taille.
-Ca va la ferme.
-Chut ! Crie pas comme ça tu vas réveiller Akane.
-L’appelle pas comme ça ! J’ai toujours l’impression que tu parles de moi c’est déstabilisant.
Hitonari tenait toujours le tee-shirt du brun à la main.
-Tu te parfumes à la vanille maintenant.
-Hein ?
-Ton tee-shirt il sent la vanille.
-Ah non, je l’ai arrosé avec ton parfum.
-Mon parfum ?
-Ton truc à la vanille. J’en ai renversé dessus ce matin.
-C’est pas à moi, c’est à Akane.
-Ouais elle aussi elle sent comme toi. Vous sentez les biscuits. Ca me donne faim à chaque fois.
Tachibana s’approcha et vint se coller au corps encore dénudé de son partenaire.
-Quelle idée aussi d’acheter des produits qui sente la bouffe.
Le brun se mit à le renifler comme un petit chien, léchant par endroit la peau délicatement parfumée au sucre. Le blond enfoui doucement sa main dans les mèches brune humide.
-Arrête.Chuchota-t-il d’une petite voix.
-Essaie d’être plus convaincant. Marmonna le brun en se collant à lui et en l’allongeant sur le futon le plus proche.
-Si quelqu’un entrait ?
-Qui tu veux qui soit assez dingue pour venir squatter notre piaule ?
-Minefuji.
-Vu sous cet angle.
Tachibana s’allongea toujours pas habillé puisque Hiragi avait gardé son tee-shirt et se colla au corps du blond.
-T’es tout chaud.
Le brun tira vigoureusement sur la serviette que Hiragi portait autour de la taille et l’attira près de lui pour se nicher contre son cou.
-Tu m’embrasses pas?
-T’as pas à demander ! Si tu as envie de m’embrasser, fais-le.
Les bras du blond se nouèrent autour de son cou et ses lèvres trouvèrent rapidement les siennes. Akane s’allongea sur le corps du blond une jambe glissée entre les siennes. Ils s’embrassèrent une fois puis une seconde, avant de se blottir l’un contre l’autre sous la couette.
Hitonari ferma les yeux et appuya son front sur le torse du brun. Il était angoissé et même la douceur dont Akane l’entourait ne parvenait pas à dissiper son angoisse.
-Faut que je te chante une berceuse ?
-Hein ? Sursauta le blond.
Et Tachibana de commencer.
-Ah, tut-tut pouët-pouët la voilà la teu-teu mobile, ah tut-tut pouët-pouët la voilà, qu’est-ce qu’elle fait donc là ?
Et le blond d’éclater de rire.
-Cool, t’as retrouver le sourire. Dors maintenant.
-Tachibana ?
-Chut. Dors. Sinon demain t’auras une sale gueule.
Hiragi se tourna vers sa fille qui dormait paisiblement sur l’autre futon et Tachibana noua ses bras autour de ses hanches, se collant à lui. Le blond soupira et ferma les yeux, sa main vint se posa sur celles du brun et ses doigts enlacèrent les siens.
-Tachibana ?
-Chut.
-Je…
-Je sais. Murmura une voix dans son cou. Moi aussi. Fini-t-il d’une voix étranglée.
Le blond tressaillit et ferma les yeux. Le souffle tiède dans son cou le fit trembler et un frisson le parcouru. Le brun resserra son étreinte et ne tarda pas à s’endormir bercer par les battements forts et réguliers du blond qu’il tenait étroitement collé à lui.
Hiragi le sentit s’endormir paisiblement et ne tarda lui aussi à gagner les limbes du sommeil.
a suivre



