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TITRE: Le choix d’une vie 08
AUTEUR: le mouffon
GENRE: transsexuel
BASE: i’ll




 

Critique : mouffon@hotmail.com

 

 

 

 

LE CHOIX D’UNE VIE 08

 

 

 

 

La nuit était plus qu’avancer lorsqu’elle rouvrit les yeux. Elle voulu bouger mais un corps chaud l’en empêcha. Tachibana la tenait solidement par la taille et ne semblait pas vouloir la laisser s’échapper.

 

Elle eu un léger sourire. Il était là…Dieu merci.. ;elle avait encore fait un cauchemar. Elle avait encore rêver qu’il la quittait.. Elle ne se souvenait pas de tout. Mais l’idée qu’il puisse la laisser la mettait dans un tel état de désarrois qu’elle avait la sensation de mourir à chaque fois.

 

Elle réussit cependant à s’extirper sans le réveiller et déposa un léger baiser sur ses lèvres.

-Je t’aime. …Je t’aime tant que je pourrai mourir sans toi…

 

Elle lui sourit avec douceur et caressa lentement les mèches brunes qui cachaient ses yeux. Elle attrapa sa robe et entreprit de se rhabiller. Elle commençait à avoir faim. Elle remonta en partie la fermeture éclairs de sa robe et sortit en faisant coulisser la porte sans bruit.

 

Elle longea les couloirs pieds-nu jusqu’à la salle ou le reste du groupe continuait de faire la fête..  Mika et Minefuji complètement saoules tentaient d’empiler maladroitement des verres vides…(Heureusement ils étaient en plastiques.

 

Sumire et Takuya discutaient à voix basse.. Les autres plus ou moins ivres mangeaient ou dormaient.. Harumoto déclamaient des vers … Lorsqu’elle entra personne ne la vit vraiment tout le monde était sur son petit nuage blanc et cotonneux….Il y avait des confettis partout sur le sol…

 

Elle sourit doucement, elle était heureuse que tout se soit finalement bien déroulé.

Elle prit place à table et Kanemoto lui servit un verre. Lui et leur ex-capitaine étaient les seuls à ne pas être complètement torchon, serviettes et serpillières…

 

Elle prit le verre et le porta à ses lèvres.

-C’était bien ? Demanda Kanemoto.

-Enfin ça ne se demande pas ! Brama Minefuji en venant se scotché à elle…Alors c’était comment.

Hitonari rougit violemment.

-…

-Tu peux quand même nous raconter.. Vous vous êtes carapater dés le début de la soirée…Z’étiez déjà en manque ? Demanda, toujours aussi taquine, leur blonde entraîneuse.

La blonde ne sue que répondre toujours aussi rose.

Elle picorait vaguement dans les plats pour se donner une contenance.

 

Tandis que le petit groupe continuait de fêter l’événement la porte s’ouvrit à nouveau…

Tout le monde s’attendait à voir apparaître Tachibana complètement débrailler et râlant après la bouffe…

Mais ce ne fut pas le cas…

Non…

La porte laissa entrer, Hiragi Senior et Mme Tachibana…

Et visiblement ils n’étaient pas venus pour les féliciter.

Hitonari blêmit. Elle s’était légèrement redresser et tout le monde c’était tu.

-Je suis venu faire cesser cette stupide mascarade ! S’exclama son père.

-Je..

-Tais-toi ! Tu crois vraiment que c’est réalisable une telle chose.

Il déposa un papier devant elle.

-Signe-ça !

-Qu’est-ce que c’est ? Murmura-t-elle.

-Une ordonnance pour faire annuler ce mariage !

-Mais.. 

-Tu crois vraiment qu’il t’aime ? Après ce que tu es devenu ? Je te rappelle qu’il a un enfant ! Un enfant qui n’est pas de toi !

La blonde baissa la tête misérablement.

-Tout cela est ridicule ! Déclara la  mère de Tachibana. Il faut annuler ce mariage….

-Tu ne pourras jamais donner d’enfant à Tachibana.

-Je le sais. Murmura-t-elle.

-Tout cela est une supercherie…Tu sais…Sumiré n’a jamais voulu que tu l’épouses !

La blonde sursauta stupéfaite et mal à l’aise.

Mme Tachibana se tourna vers Sumire.

-Dis lui…Dis-lui la vérité Sumire.. Dis-lui que tu aimes Akane.. Et que tu n’as jamais voulu de ce mariage…Que tu n’as accepter de mentir que parce que Tachibana te l’a demandé.

 

Hitonari ne savait plus ou se mettre. Ainsi on lui avait mentit, mentit depuis le début. Tout cela n’avait été qu’un horrible mensonge, une mascarade.. Mais pourquoi …Pourquoi…

Elle leva les yeux sur Sumire, priant pour tout cela ne soit qu’un cauchemar…

-C’est… Commença-t-elle timidement.

-Oui…C’est vrai…Dit la jeune brunette.. C’est vrai…Je te déteste…Je te hais depuis toujours…Je n’ai jamais voulu de ce mariage.. J’ai toujours été contre…

 

Sumire commença à élever lentement la voix, au fur et à mesure que sa détresse et sa colère prenait le pas sur ses résolutions.

« -Je te hais…

Je hais et je ne comprends pas ce que tu es…

J’aime Akane..

Je l’ai toujours aimé…

Bien avant toi….

Je ne sais pas ce que tu es…

Je ne sais pas comment tu as convaincu Akane de t’aimer..

Mais c’est anormal..

Tu es anormale..

Et je te hais..

Tu entends…

Tu as détruit ma vie..

Mon bonheur….

Tu ne rendras jamais Akane heureux….

Jamais…

Tu entends…

Il sera malheureux toute sa vie de vivre avec quelque chose qui ne devrait pas exister…. »

 

Les yeux clairs n’avaient pas quitter des yeux la jolie brunette hors d’elle. Elle ne comprenait plus. Celle-ci se leva brusquement.

-Je te hais…Je voudrais que tu n’aie jamais exister… Hurla-t-elle en quittant la pièce..

Elle était désespéré et brisée…Elle avait promis de se taire…De mourir en emmenant avec elle, ce qu’elle éprouvait vraiment. Mais elle n’avait pas pu…. Elle n’avait pas réussit à contenir sa haine contre cette chose …

 

Le père d’Hitonari s’assit à ses côtés.

-Arrête de tout détruire autour de toi.. Tu ne vois pas que tu fais le malheur de tout le monde avec tes caprices !

-Papa….

« -Tais-toi Takuya..

Ta conduite est inacceptable..

Tu penses qu’en agissant ainsi tu rattrapes tes erreurs ? …

Hitonari cesse de faire n’importe quoi…

Signe ça et annule ce mariage ! Tachibana ne t’épouse pas par amour..

A moins que ce soit ce que tu crois..

Mais il ne t’aime pas…

Il a depuis des années promis le mariage à Sumire..

Et elle c’est une femme…

Pas. .

Je ne sais pas….

Je ne sais pas ce que tu es… « 

Il marqua une pause avant de reprendre.

« -De plus il a un enfant..

Un enfant qui a besoin de grandir auprès de son père…

Toi tu ne peux rien faire…

Ne rêve pas un jour il te reprochera de lui avoir gâcher la vie….

Et il aura raison ! »

 

Hitonari ne disait plus rien. Ses yeux clairs embués de larmes ne les contenaient plus, et celle-ci coulait librement sur ses joues. Les mots de son père étaient comme autant de lame qui entraient dans son cœur. C’était si cruel. Cela lui faisait si mal.

 

Elle se tourna légèrement vers les autres… Personne ne disait rien. Tout le monde se regardait gêné… en fait personne n’était pour ce mariage.. Pour eux c’était du n’importe quoi… Ils lui avaient tous mentit. 

 

Sa vie s’effondrait complètement. Tout ce pourquoi elle avait lutté s’écroulait.  Elle n’entendait plus rien d’autre que les reproches. Les mots qui sonnaient à ses oreilles la blessaient tous un peu plus. La brisant.

 

Elle prit le stylo d’une main tremblante. Ses larmes coulant toujours. Que devait-elle faire ? Elle ne savait plus…

-Tu dois signer…Si tu l’aime vraiment.. Si tu aimes vraiment mon fils.. Signe cela.. Rends-lui sa liberté et le droit d’aimer.. Quelqu’un qui soit …Enfin…  Tu comprends n’est-ce pas ? ..

-Tu ne devras plus le revoir.. C’est important pour lui…Tu ne dois plus jamais reprendre contact avec lui. Tu entends ?

 

Non elle ne comprenait pas. Sa main traça sa signature en tremblant, puis relevant sa longue jupe d’un blanc immaculé elle sortit de la pièce…Elle ne voulait plus rien entendre, plus rien voir… Plus rien n’existait.

 

Elle sortit du restaurant pied nu.. Courant au hasard des rues.. Priant pour mourir…Qu’une voiture la heurte et qu’elle meurt.. Tout pour que cesse cette souffrance intolérable qui ravageait son cœur. Elle ne la supportait plus.. Y’avait-il pire chose au monde.. Se marier et se voir rejeter ce jour là même…Bien sur cela ne s’était pas fait en direct mais cela avait eu lieu quand même…

Les larmes semblaient ne jamais vouloir se tarir …Mais cela lui était égal….

 

Elle se dirigea vers la tour, montant les marches quatre à quatre…elle se pencha à la balustrade.. Si elle se jetait pas dessus qui s’en soucierait… Elle n’avait plus personne. Elle se laissa tomber contre la barrière.

 

Que devait-elle faire ? Ou pouvait-elle aller ? Elle ne pouvait pas rentrer à leur appartement. Leur petit nid ou ils avaient vécu tant de chose. Elle ne supporterait pas d’être entre ses murs qui lui rappellerait tant le temps ou ils étaient ensemble. Ne plus le revoir…c’était tellement dur.. Qui pourrait comprendre ce qu’elle ressentait cette douleur qui la brisait de l’intérieur ? Elle avait envie d’hurler…

 

Elle regarda au dehors..

Personne ne l’avait suivi….

Son père avait raison…

En fait, il ne l’aimait pas…

Non c’était faux…

Il l’aimait..

Il l’aimait n’est-ce pas ? …

Il l’aimait, il le lui avait dit…

Elle ne savait plus que penser…

 

Elle regarda l’aube se lever delà ou tout ses rêves avaient prit forme et ou tout s’était effondré une fois de plus… Alors que ses larmes continuaient de couler, elle se mit à descendre lentement les marches métalliques, sa longue robe blanche avait viré au gris poussière..

 

Elle traversa la ville jusqu’au métro ainsi. Les quelques rares passant la regardèrent passer.. Une jeune femme en robe de mariée  qui avançait pieds nus dans les rues cela avait de quoi surprendre. Son visage marqué par le maquillage qui avaient coulé le long de ses joues la faisait paraître encore plus livide…

 

Elle attendit sans dire un mot le métro sur le quai alors que les autres gagnaient leurs lieux de travail ne pouvait s’empêcher de jeter un coup d’œil sur cette étrange situation… Elle ne se rendit même pas compte des regards curieux qui se posaient sur elle. D’ailleurs cela n’avait aucune espèce d’importance.

 

Le vent de la rame de métro souleva sa jupe lorsqu’il entra en gare…Elle monta dans un wagon quasi désert et alla s’asseoir dans un coin. Désemparée, désespérée et seule…  Son regard resta perdu dans le vague durant tout le trajet… Elle se sentait si vide à l’intérieur telle une coquille sans âme.

 

Lorsque le métro arriva à destination elle descendit au milieu des autres, sans se préoccuper des regards qui se posaient sur son étrange tenue. Elle traversa la ville et s’arrêta devant une jolie petite maison. Là, les larmes qu’elles avaient retenu tant bien que mal se remirent à couler..

Elle frappa à la porte…

 

Celle-ci s’ouvrit sur une jolie femme d’une quarantaine d’année au visage doux et souriant.

-Hitonari ?

Son sourire disparu quand elle vit le visage ruisselant de larme.

-Ma chérie qu’est-ce qui s’est passé ?

Elle prit la jeune femme par le bras et l’entraîna à  l’intérieur.

A peine eut-elle franchit le seuil, que celle-ci s’effondra…

-Kira…Kira…C’est horrible…

Murmura-t-elle au milieu de ses larmes.

 

Elle la serra doucement dans ses bras, assises sur le sol de la cuisine, la jeune femme blonde pleurait enfin tout son soul de tristesse. Sa tante l’aida peu à peu à se relever et à gagner la chambre.. Là elle l’aida à se déshabiller.  Posant avec soin la robe de mariée abîme et déchirée… Puis elle l’entraîna dans la salle de bain la lavant comme une enfant.

 

Elle n’avait pas tout suivi au discours de la jeune femme, mais suffisamment pour comprendre que ce qui était arrivée avait annulé le mariage. Et elle se doutait bien un peu que son charmant frère…Masahito Hiragi était l’organisateur de ce beau gâchis.

Elle était désemparée…

 

Son frère était un imbécile.

Il ne se rendait pas compte de tout ce qu’avait traversé son enfant pour arriver à s’accepter, pour surmonter toutes les épreuves au combien pénibles et humiliantes qu’ils avaient traverser.

 

 Elle repoussa les mèches blondes encore humides qui cachaient le doux visage de sa filleule.

-Dors ma chérie.. Demain est un autre jour.. On trouvera bien une solution…

chuchota-t-elle doucement en quittant la pièce.

Elle laissa la jeune femme dormir. Enfin elle espéra que son sommeil l’aiderait à effacer un peu de sa peine. Mais elle en doutait …

 

Elle descendit à la cuisine se faire un café. Toute cette histoire l’avait déprimé. Alors qu’elle se versait du café, elle entendit frapper. Enfin plutôt tambouriner.. Voir cogner, si ce n’est défoncer la porte…Aux coups ne tarda pas à se joindre un beuglement enragé…

 

Surprise, la jeune femme reposa sa tasse et s’avança vers la porte.

-Oui. Un instant…

Elle s’approcha.

-Qui est là ? Que voulez-vous ?

-Ouvrez-moi. Ou je défonce cette putain de porte !

-Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle un peu inquiète.

-Tachibana. Ouvrez. Je veux ma femme vous entendez…Rendez-moi ma femme ou je défonce tout. Hurla le brun.

 

Encore sous le choc elle finit par ouvrir la porte. Et sous son nez se trouvait un brun dégingandé en costume trois pièces en vracs, froissées. Visiblement à son air revêche et fatigué, il n’avait pas du dormir beaucoup durant les dernières 48heures…

-Ou est-elle ?

-Qui ça ?

-Hitonari…

-Elle dort… Elle est arrivée dans un état épouvantable.

-C’est qu’une crétine !

-Une… Une crétine ? … Tu ne crois pas que tu es culotté de parler d’elle ainsi ?

-Non. Elle m’a même pas demandé mon avis ! Elle s’est tirée…

-Elle n’a pas vraiment eu le temps.

 

Tachibana entra et la bouscula sans douceur.

-Ou est sa chambre ?

-Je viens de te dire qu’elle dormait. S’exclama-t-elle.

Mais Tachibana ne l’écoutait pas, il montait déjà les escaliers. Il ouvrit la porte sans douceur. Mais cela ne la tira pas de son sommeil. Elle était si fatiguée. Elle ne voulait de toute façon pas se réveiller…Elle avait mal…

 

Le brun l’attrapa par le bras et la tira du lit sans ménagement.

-Espèce de cinglée ! Qu’est-ce qui t’as prit de te barrée comme ça ?

Hitonari ouvrit les yeux, stupéfaite et complètement retourné, elle le regardait sans comprendre. Pourquoi était-il là ? Il ne devait plus la revoir.. Il devait épouser Sumire non…C’est bien pour cela qu’on l’avait obligé à signer ce papier qui annulait tout.

-Je…

-Tu as signé ce bout de papier comme ça.. Sans rien dire…C’est ça la valeur de ton amour pour moi ? ..Tu me lâches au premier problème ? ..

-Non.. je…

-Pourquoi tu as signé ? Hurla-t-il.

Les larmes se mirent à couler sur ses joues.

Comme si cela avait été facile…

Elle secoua la tête en signe de négation.

-Je…

Elle n’avait pas vraiment eu le choix. Acculée… Elle n’avait pas réussit à se défendre.

-Réponds-moi ! Pourquoi tu as signé cet avis de rupture ?

-Je. Je…Ne savais plus.. Je ne savais pas quoi faire.. Murmura-t-elle faiblement.

-Tu savais pas ? Tu savais pas.. Et une claque tu sais ce que ça fait ? Hein, je t’interdis de signé des papiers sans moi. T’as compris ?Tu signes rien.. Tu fais rien sans que je sois là !

 

Il resserra son étreinte autour d’elle.

-Je t’aime. Tu es ma vie.. Je t’interdis  de me quitter.

-Que…. Qu’as-tu fais..

-De quoi ? Du papier ?

-Oui….. Souffla-t-elle.

-Des confettis ! Je l’ai réduit en bouillit quand je l’ai trouvé…

La blonde se mit à pleurer…

-T’es toujours mariée avec moi…Et tu peux toujours courir pour qu’on divorce.

Il la serra à nouveau et l’embrassa sur ses longs cheveux.

-Je t’aime…Je t’aime… Je t’interdis de me quitter …

Hitonari continuait de pleurer. Son cœur se soulageait enfin.

-Ah les femmes ! Soupira le brun.

Il se laissa tomber sur le lit avec elle, épuisé…Pour une nuit de noce mémorable, c’était une nuit de noce mémorable. Il s’allongèrent côte à côte. Elle se nicha tout contre lui.

-Comment…. As-tu su ?

-Quand je me suis réveillé t’étais pas là…. Alors j’ai traversé et je suis arrivé devant des tronches d’enterrement…. Sumire était plus là.. Ma mère souriait et ton père semblait satisfait. Ils regardaient tout les deux un bout de papier qui m’a intrigué…Je l’ai prit et j’en ai fait des confettis…J’ai pourri ma mère et mis mon poing dans la figure de ton père…

-Tu as fait quoi ? Hurla la blonde.

Tachibana soupira.

-Ecoute ça peut attendre non ? Je suis naze.. J’ai passé la nuit à te chercher après m’être fait soigner à l’hosto…J’ai deux doigts fêlé …

-Hein ?

-Il a la tête dure ton père…

Elle sourit doucement.

-Oui. Pardon…. Pardon.

-T’as pas fini de te faire pardonner.. T’es à moi.. Et personne, ne t’enlèvera à moi…

-Je t’aime. Je t’aime plus que tout.Souffla la blonde sentant à nouveau les larmes l'envahir.

-Arrête de pleurer par pitié ou est-ce que tu arrives à en trouver autant. Marmonna le brun.

Il se pencha vers elle et l'embrassa.

-Ne me quitte plus jamais! Tu entends!

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Il la sentit se blottir contre lui et se mettre à trembler.

-Tu es à moi! Siffla le brun en lui rendant son étreinte .

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