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TITRE : un amour par procuration chap. 05

AUTEUR : le mouffon

GENRE : yaoi/ inceste

BASE : i’ll

 

CRITIQUE : mouffon@hotmail.com

 

 

 

UN AMOUR PAR PROCURATION chap 05

 

 

 

 

 

 

Il voulait un nouveau rendez vous avec elle.

Alors il l'avait harcelé , et harcelé jusqu'à ce qu'elle accepte. La revoir encore . Il lui avait fixé rendez vous après l'entrainement. Quelques jours plus tard . Il ne voulait pas la brusquer mais il aimait être avec elle.Il l'avait embrassé et il voulait le faire encore…

 

Le soir 17h30 Hiragi se leva du parquet et quitta la salle du gymnase sous le regard ébahit de l’entraîneur.

-Hé où tu compte aller ?

-J’ai des trucs à faire ! Maronna le blond.

-Comme quoi qui est plus important que l’entraînement ?

-Un rendez-vous chez le médecin ! Marmonna le blond.

-T’es malade ? Demanda son frère.

-Du cerveau ! Siffla Akane en s’allongeant sur le parquet et en lui tournant le dos.

-Vaccin. Lâcha le blond avant de prendre son sac et de filer sans demander son reste.

 

Histoire totalement bidon mais il n’aurait jamais le temps de se doucher après l’entraînement et de se changer, lui, s’il ne fichait pas le camp vite fait.

Pour le vaccin, c’était pas totalement faux. Il avait bien des vaccins à faire.
Sauf qu’il s’était fait piquer ce matin. 

 

Il ajusta son sac sur son épaule et fila aux bains publics. Il prit une cabine et se dénuda. Il alla se laver et profiter pendant un petit quart d’heure du bain chaud puis retourna à la cabine se changer.

Il sortit de son sac, une jupe et un pull, et camoufla ses cheveux sous un béret assortit.

 

Il se dirigea vers la gare et mis ses affaires en consigne, il se contenta d’un petit sac en bandoulière orné d’une kitty en strass et se dirigea vers le parc de l’université. Il était 18heure pile. Restait plus qu’à attendre son rendez-vous. Il en profita pour jouer sur son portable en attendant que son altesse daigne arriver.

 

Il ne se faisait pas d’illusion quant à l’horaire, il ne serait pas à l’heure de toutes les façons. Alors autant prendre son mal en patience.

Il était tranquillement installé à l’attendre lorsque des voix peu amène et aux réflexions vulgaires se mirent à fuser. Il releva discrètement un œil pour voir ce qui se passait.

 

Un groupe de jeune dont l’une des têtes lui était particulièrement familière se dirigeait vers le parc.

Hitonari baissa la tête et tacha de se faire discret. Il ne tenait pas à croiser cette personne. Si seulement Akane pouvait arriver cela lui sauverait la mise. Mais les choses ne se passèrent pas si bien.

-Hé regardez donc qui est là ! S’exclama soudain l’un des membres du groupe.

-Où ça ?

-Tu la connais?Demanda une autre voix.

-Pour sur que je LE connais !  Siffla le jeune en insistant sur le LE.

-Le ? S’étonna une voix.

-Oui Mademoiselle est un garçon et c’est pas n’importe qui.

-Tu plaisantes ? S’exclama une autre voix tandis que le groupe se resserrait autour d’elle.

-Non, je peux l’affirmer pour lui être passé dessus. C’est bel et bien un mec, avec tout ce qui faut ! Et en prime c’est un joueur de basket émérite.

 

Le type en question venait de l’enlacer par la taille et se frottait à lui. Il attrapa la jupe du blond et tenta de la relever mais il se débattait comme un beau diable. Il n’avait pas l’intention de finir à moitié nu pour excité la libido mal placée de ces gars là.

 

Ce fut ce moment que choisi Tachibana pour pointer son bout du nez. Il se mit à bailler bruyamment et les regarda. La jeune fille le regardait entre stupeur et révolte.

-C’est ma copine que vous tenez. Marmonna le brun peu avenant.

-Tu sais que ta copine comme tu dis, c’est un mec ?

Akane leva un regard mauvais sur l’attroupement qui le dévisageait l’air perplexe.

-Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

Le type lui retourna son regard et jeta le blond dans les bras de ses potes qui s’en saisirent et le maintinrent fermement.

-Tu savais que sous ses fringues de fille y’avait un mec ?

-Et alors ? Rétorqua le brun. Qu’est-ce que ça peut vous faire ?

 

Hitonari posa un regard stupéfait sur son partenaire.

« Comment ça il savait qu’il était un mec ? Où, quand ? A quel moment avait-il été trahit ? » Milles questions se bousculaient dans son cerveau mais il n’eut pas le temps d’approfondir ses pensées. Le groupe l’entraîna à l’égard le cachant à la vue des passants et d’Akane.

 

Il se débattit et les longues mèches blondes qu’il rajoutait explosèrent sous le coup de poing qui le propulsa contre un arbre. Là, il sentit des mains vicieuses et brutales chercher à lui ôter ses vêtements. Il déchaîna contre eux sa peur et sa colère d’avoir été si facilement percé à jour.


De son côté Tachibana continuait de toiser celui qu’il considérait comme un ennemi.

-Tu n’as pas honte de sortir avec ça ?

-Ca quoi ? J’m’en tape qu’il soit en gonzesse. Ca m’éclate, moi ! 

-Tu as de drôle de goût ! Fit dubitatif son interlocuteur.

Le brun haussa les épaules.

-Rends-le-moi !

-Non ! Mes gars sont en train de s’amuser un peu. T’as pas l’impression de t’être fait avoir ? C’est vrai qu’il est suffisamment fin pour passer pour une gonzesse. Comment t’as deviné ?

-Et toi ?

-Facile ! J’ai voulu coucher avec lui ! Tu te doutes bien qu’aux premières caresses je l’aie percé à jour ce sale bâtard ! Et j’ai démolit sa sale petite gueule de pédale !

 

Au mot « pédale » le sang d’Akane ne fit qu’un tour et il décocha une solide mandale au type qui lui faisait face. On pouvait bien dire ce qu’on voulait mais qu’on l’insulte devant lui, il en était hors de question. C’était son pote, son partenaire quiconque lui manquait de respect, le faisait aussi contre lui.

 

A peine en avait-il terminé avec lui qu’il vit débouler son blond. Le haut de son pull était déchiré et dévoilait son buste plat. Evidemment puisqu’il était un homme. Mais Akane se contenta de relâcher sa victime et de le dévisager. Hitonari n’attendit pas plus longtemps et recula, il fit demi-tour et disparu dans le parc.

 

Le brun ne tenta pas de le suivre. Il avait besoin de faire le tri dans ses pensées.

-Tu le savais pas. Bava l’ex du blond.

-Nan !

Le gars se mit à rire.

-T’as l’air malin maintenant. Tu savais pas que c’était un mec, bah au moins t’auras pas eu le choc de le découvrir quand tu l’aurais mis dans ton pieu. Remercie-moi !

Tachibana se contenta de lui marcher dessus et prit la direction de l’appartement du blond.

 

Ils devaient discuter tous les deux. Ils avaient des choses à se dire.

 

Hitonari avait attrapé le premier bus qui partait pour la plage. Là-bas, il fila droit chez son frère, et tambourina à sa porte. A cette heure il devait déjà être rendu et sa voiture était garée devant sa maison. 

Takuya qui sortait de la douche vint ouvrir.

-Oui, oui…Qu’est-ce que c’est ?

Son frère lui passa devant le nez et entra sans crier gare.

-Tu pourrais me dire d’où tu sors ? Commença l’aîné.

Mais bien vite il se tut, le haut déchiré de son frère et sa tenue quelque peu étrange lui facilita la compréhension des évènements sans qu’il ait besoin de s’expliquer.

Takuya s’approcha et posa sa serviette sur ses épaules.

-Tu veux  prendre une douche ? L’eau est encore chaude. Après tu me raconteras ce qui s’est passé. Dit-il en le poussant vers la salle d’eau.

 

Le blond s’y enferma et jeta ses vêtements à la corbeille. Il se glissa sous le jet froid et frotta sa peau jusqu’à ce qu’elle en devienne rouge écarlate avant de plonger dans l’eau brûlante au risque de faire un malaise. Qu’est-ce qu’il allait pouvoir inventer ? Comment expliquer tout cela sans briser leur amitié ? Vraiment Hitonari ne savait pas quoi faire.

 

Au bout d’un long moment Takuya vint frapper à la porte.

-Hé, blondinette, tu t’es noyé ?

Hitonari ôta la serviette froide qu’il avait posé sur sa tête et sortit de l’eau qui avait bien refroidit. Il s’enveloppa dans une serviette et sortit enfin le bout de son nez et se dirigea au salon d’où son frère l’attendait en regardant la télé. 

 

-Tu t’es pas noyé finalement ? Alors qu’est-ce qui s’est passé ? Demanda-t-il. En avalant une chips mais sans perdre son frère des yeux.

-Rien.Murmura celui-ci en attrapant à son tour une chips.

-Ca a merdé avec Tachibana ? Il t’a reconnu ?

Le blond hocha la tête.

Il y avait de ça.

-Je vois et…

-Rien je t’ai dit.

-Tu mens ! Tu n’as jamais su me mentir.

-Si tu sais mieux que moi pourquoi me poses-tu la question.

-Parce que tu es épris de cet idiot.

-Ce n’est pas un idiot. Juste un crétin.

Takuya éclata de rire.

-Tu chipotes vraiment pour pas grand chose. Bon qu’est-ce qu’il t’a dit ?

-Rien.

-Comment ça rien ?

-Je suis partit. Tu ne croyais pas que j’allais rester à attendre sa réaction ?

-Avec toi comment savoir.

-Très drôle.

-Il t’a agressé ? Ton pull est en morceau, ça m’étonne de Tachibana de faire preuve de violence à l’égard d’une fille.

-Il n’a pas été violent. Ce n’est pas lui.

-C’est qui alors ?

-Un type avec qui je suis sortit, il y a quelque temps, quand il a découvert que j’étais un mec, ça c’est mal terminé, je ne pensais pas le revoir un jour.

-Je vois.

Takuya effleura doucement sa joue. Son frère restait toujours un mystère pour lui et pourtant qui le connaissait aussi bien que lui. A part Tachibana qui lui avait tout volé et qui parlait avec tant de chaleur de lui.

 

Il était jaloux. C’était dur d’être son frère. Il avait tant de talent, un partenaire comme il en rêvait et un corps pour lequel il se damnait chaque fois qu’il pouvait le posséder.

 

Le blond frottait sa joue contre la main ouverte qui la caressait . Il était difficile pour l’aîné de rester calme. Sa raison lui indiquait de rompre immédiatement le contact avec lui mais son cœur et son corps ne pouvait s’y résoudre.

 

Et cet idiot qui se frottait contre lui ainsi tel un chat, le mettait au supplice. Il posa son regard sur le blond et ses yeux sombres croisèrent les yeux étrangement clairs de son frère.

Ce regard…

 

Il attrapa son poignet et l’attira à lui par-dessus la table et ses lèvres se posèrent sur les siennes. Hitonari prit appui sur la table et avança vers les bras de son frère, vers ce corps qui n’attendait que le sien et était prêt à le consoler.

 

Takuya ne se fit pas prier, il cueillit le blond et l’attira à lui s’allongeant sur le sol avec son corps posé sur le sien. Les bras d’Hitonari se nouèrent autour de son cou et sa bouche se fit plus exigeante, il ne voulait pas en rester là.

 

Il le voulait envers et contre tout, contre les mœurs, contre la logique, la raison, peu lui importait pourvu qu’il réchauffe son cœur brisé. Son frère le renversa et passa au-dessus de son corps, arrachant par la même la serviette qui lui tenait lieu de vêtement et il pu enfin se rassasier de sa vu. Il ôta à son tour ce qui empêchait son corps d’être totalement en contact avec cet autre corps nu qui était du même sang que lui.

 

Ils se connaissaient si parfaitement et il l’avait possédé tant de fois depuis leur première fois   ( voire histoire interdite : section fic spéciale) mais il ne s’en lassait toujours pas.

Son corps nu épousait parfaitement le sien, ses mains trouvait si facilement les accès les plus interdits et connaissaient ses moindres faiblesses.

 

Il se redressa un instant pour le regarder, pourquoi autant d’attirance. Il n’avait rien en commun, il était aussi blond qu’il était brun, ses yeux étaient aussi clairs que les siens noirs de jais.  Sa peau si pâle, ses courbes si gracieuses, il avait une balance qui faisait onduler ses hanches quand il se déplaçait que s’en était une torture.

 

Si seulement il avait pu naître femme et dans une autre famille. Hélas non, il était homme et son propre frère et malgré toutes ses barrières il ne l’en aimait que plus. Il avait tenté par tous les moyens de le haïr de repousser ce désir qui dévorait ses entrailles et aujourd’hui encore il était prisonnier de ses bras. Il reprit ses lèvres avec fièvre, baiser auquel le blond répondit avec chaleur.

-Tu me mets au supplice à chaque fois. Gémit doucement l’aîné en relâchant ses lèvres haletant.

-Tais-toi ! Répondit faiblement le cadet.

Puis ses lèvres glissèrent sur ses épaules avant de filer sur son ventre et rejoindre ses doigts qui le torturaient déjà à plaisir. Mais le brun voulait faire durer le plaisir, il voulait profiter de lui pleinement. Il l’obligea à se lever et l’emporta vers la chambre malgré ses protestations.

 

Il se remit à l’embrasser.

-On est pas pressé. Souffla doucement l’aîné. Je n’attends personne et personne ne nous dérangera.

Les lèvres de Takuya filait sur sa gorge et ses mains parcouraient fiévreusement la taille de son cadet avant de glisser sur ses fesses. Le corps souple d’Hitonari se collait au sien avec désir. Difficile d’ignorer le corps brûlant qui se frottait à lui et réclamait son corps avec tant de douceur.

 

Il l’allongea sur le lit et s’incrusta entre ses cuisses, il le prépara avec douceur et lenteur, décuplant caresses et baisers, faisant monter la pression par cran sans lui offrir pour autant le soulagement.

 

Hitonari finit par en avoir assez de ce petit jeu fait à ses dépends et renversa son frère lui repassant dessus.

Le brun le fixa le regard troublé.  C’était à la fois pire que tout et un vrai délice de le voir ainsi.  Le blond était au-dessus de lui et s’empala doucement arrachant un gémissement de plaisir à son aîné qui ferma les yeux sous l’assaut de plaisir.

 

Le brun se  mit à bouger doucement, entraînant son frère vers un délicieux état de béatitude, ses mains glissant sur son dos avant de s’emparer de son désir et ne lui laissant plus de répit. Les mains pâles appuyées sur son torse, tremblaient et son corps se cambrait sous ses assauts répétés. Jusqu’à ce qu’il s’écroule sur lui se refermant autour de son membre le plongeant à son tour dans un état semi-cotonneux dans lequel ils restèrent longuement enfouit et enlacés

 

 

Le téléphone sonna, à demi-comateux Takuya décrocha maladroitement et bafouilla vaguement quelque chose en rapport avec son nom.

-Oui, non…

Il ne comprenait qu’à demi-mot ce que lui racontait son interlocuteur. Cela avait un rapport avec Hitonari mais en dehors de cela il ne comprit rien.

-Oui, il est là… c’est ça..  A plus.

Et il raccrocha et se colla au corps chaud de son frère rejetant sur eux les couvertures.

Dieu qu'il aimait ce corps ,il enfouit son visage dans son cou et respira à pleins poumons l'odeur de sa peau , Ses bras enlacèrent son torse et il ne tarda pas à sombrer à son tour.

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