
TITRE: Le choix d’une vie 05
AUTEUR: le mouffon
GENRE: transsexuel
BASE: i’ll
Critique : mouffon@hotmail.com
LE CHOIX D’UNE VIE 05
Osaka…
Mardi matin 7h…
Sur le quai de la gare, une jeune femme à la silhouette longiligne avançait rapidement vers la sortie. Il était encore très tôt, elle était trop en avance pour se rendre au gymnase et puis qu’est-ce qu’elle inventerait comme excuse ?
Elle soupira et alla s’installer dans le café de la gare pour avaler quelque chose. Elle n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit. Elle avait appelé la gare pour connaître les horaires des trains et avait rangé ses affaires …
Elle repensa à sa sortie. Mika et Minefuji s’en étaient donné à cœur joie, et lui avait fait essayer des dizaines de robes différentes, avec et sans voile, chapeau et sans chapeau et puis après elles avaient couru les magasins de chaussures, d’accessoires divers et variés…
Elles avaient été réservées les fleurs, la salle, le traiteur…
Elle avait cru ne jamais en voir la fin…
Finalement, elle fit le compte de tout ce qu’elle avait acheté …
La robe c’était fait, ils avaient pris ses mesures et elle avait commandé…
Le voile c’était bon…
La jarretière, les bas, les chaussures…
Les faire-part…
Elle hésitait encore, elle ne savait pas si elle pouvait envoyer des faire-part..
Et puis est-ce que les gens voudraient venir ?
Cela la terrorisait…
Elle commanda son café et tenta de se réchauffer, il faisait assez froid finalement…Elle frissonna et ne vit pas les regards des badauds traîner sur elle.
-J’étais sûre que tu pourrais pas attendre.
La jeune femme sursauta.
-Toi ?
-Oui, je pensais bien que dés qu’il t’aurait demander de venir, tu aurais fait ta valise.
Il lui adressa un léger sourire.
-Ah.
-J’ai ton passe… On va au centre d’entraînement…
-Mais…
-T’inquiète, ils seront déjà tous partis quand on arrivera tu pourras rester là jusqu’à ce que se soit l’heure du match. Ma voiture est dehors.
Elle ne répondit pas. Mais le suivit.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-Tu as honte de me présenter aux autres membres de l’équipe ?
Son frère la regarda et se tut…
-Je sais pas… C’est pas facile tu sais. J’ai fait une énorme erreur en ce qui te concerne, et puis les mecs de mon équipe comme tu dis, y’a…
Il marqua une pause… Et baissa la tête…
Parmi les types qui étaient dans l’équipe nationale, il y avait ceux qui l’avaient violé…Et il ne voulait pas qu’ils approchent « sa sœur »… Il avait assisté à son viol sans intervenir, il avait tellement honte de son frère à cette époque et aujourd’hui, il avait honte de lui-même.
Hitonari le regarda.
-Tu as peur de quoi ? Que je te fasse honte ?
-Non… Je n’ai plus honte de ce que tu es … C’est ton choix et même si je ne le comprends pas… J’essais de l’accepter mais je t’avoue que c’est très dur…
Takuya se tourna vers son frère qui était furieux.
« -Parce que tu crois que ça ne l’est pas pour moi ? …
Tu crois que ça à été facile de découvrir que je me reconnaissais pas en tant qu’homme ? …
Tu crois quoi ? …
Tu ne sais pas ce que j’ai vécut à vivre avec ce corps qui m’était étranger et que je détestais… Je le haïssais à tel point que j’ai supplié le médecin qui s’occupait de moi de me débarrasser de cette chose que j’avais entre les jambes tellement ça m’horripilait et me dégoûtait…
Je pouvais pas me toucher tellement ça me repoussait…
Mais il a bien fallut que je fasse avec…
Quand enfin je suis devenue une femme, j’en ai pleuré…
Le jour où je me suis réveillé après mon opération, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps…
Quand enfin j’ai pu voir mon corps tel que je l’avais toujours voulu, tel que je me sentais vraiment…
Tu ne peux pas savoir combien je me suis sentie soulagé…
Et je me suis sentie vivre…
Pour la première fois de ma vie, je n’avais pas honte de ce que j’étais….
Et quand on m’a appelé « Mademoiselle » pour la première fois…
Je me suis mise à pleurer.
Pour moi ça a été une renaissance… »
Il sursauta, tant de véhémence chez lui enfin chez elle, il ne savait plus. Il ignorait tout de ce qu’il avait enduré.. Il ne savait même pas de quoi il en retournait, il était si difficile de se mettre à la place d’une personne qui se trouve étrangère dans son propre corps…
-Je ne sais pas. Je comprends pas ce que tu as pu ressentir ou vivre. Et j’ai du mal à l’accepter. Tu m’as jamais parlé de tes problèmes. J’ai jamais non plus trop été à ton écoute. Mais tu es mon frère…enfin ma sœur…. Faut que je m’y habitue…
Ils demeurèrent silencieux pendant tout le reste du trajet. Ils descendirent de la voiture et Takuya fit entrer son « frère » dans leur bâtiment. Il prit une clé et l’emmena à travers les couloirs.
Avant d’ouvrir une porte et de l’introduire à l’intérieur.
-C’est la piaule de Tachibana. Il m’a laissé sa clé pour toi.
-Merci.
Elle prit la clé et s’avança dans la pièce.
-C’est un peu en désordre mais bon, on est tous arrivé hier alors…
-Oui je sais… Au fait…
-Oui ?
-Paraît que toi et Sumire vous sortez ensemble ?
-Sortir ensemble c’est encore un bien grand mot mais c’est en devenir.
-Je vois… Et ça se passe bien ?
Son frère rougit. Elle le regarda surprise.
-Et bien quoi ?
-Ca me fait bizarre de parler de ça avec toi.
-Pourquoi ?
-Ben tu vas épouser son ami d’enfance et..
-Quoi ? …Elle a porté son enfant c’est ça que tu veux dire ?
-Oui…C’est gênant.
-Parce que ça ne l’est pas pour moi, peut-être ?
-Ce n’est pas ce que je veux dire…Pourquoi faut-il toujours qu’on se dispute à propos de tout et de n’importe quoi ?
Elle haussa les épaules.
-J’ai rompu les liens avec le reste de la famille…Comptes-tu venir à notre mariage ?
Il leva les yeux surpris.
-Bien sur ! Quelle question !
-Ah.
-Tu es surprise ? Je pensais que c’était évident. Nous viendrons avec Sumire.
-Tu parles de moi au féminin maintenant ?
-Ca dépend, je ne fais pas très attention.
Il prit un air gêné.
-J’ai encore du mal. Ca s’est fait un peu rapidement.
-Rapidement ? Ca fait trois ans que je ne suis plus un garçon.
-Ca ne fait qu’un an que j’en ai réellement conscience. Et je sais que je t’ai fait beaucoup souffrir et je pense qu’hélas je n’ai pas fini de te faire du mal.
-Que veux-tu me faire de plus, que de m’avoir rejetée et violé ?
-Je ne t’ai pas touché !
-Tu crois que d’être resté à me regarder c’est moins grave ?
-Tais-toi !
Il était devenu livide. Il ne supportait d’entendre parler de c’est évènement, chaque fois qu’il y repensait, il avait tellement honte de lui et il se demandait comment il pouvait encore avoir le cran de regarder son « frère » dans les yeux après ça.
Il ne ferait pas la paix si facilement, il n’oublie pas ce qu’il lui avait fait subir.
Elle soupira les choses étaient difficiles entre eux maintenant, elles étaient déjà pas faciles avant mais maintenant c’était encore pire.
-A quelle heure est le match ?
-A 14h.Tu veux aller te balader ? Je peux te laisser ma voiture. Je dois rejoindre les autres pour m’entraîner, mais tu peux l’utiliser. Tu as ton permis je crois ?
-Oui… Kira me l’a fait passer quand je suis aller m’installer chez elle.
-C’est elle qui t’a accompagné ?
-Oui. Elle est restée avec moi tout le temps, elle et Minefuji…
-Minefuji ? …Elle était au courant ?
-Oui. Elles m’ont beaucoup soutenues. Elles ne m’ont jamais jugé et ont accepté mon choix. Si j’ai tenu jusque là c’est bien parce qu’elles m’ont beaucoup entouré et aidé à franchir le pas.
-Je ne pensais pas qu’elles étaient au courant.
-Je ne me suis pas étalée si c’est ce que tu veux savoir. Mais j’avais besoin d’en parler à quelqu’un. Et Kira a toujours accepter mes choix même s’ils n’étaient pas évident de les comprendre.
-Je suis content que tu n’ais pas été seul pour franchir ce cap et qu’il y est eu quelqu’un à tes côtés.
-Ah ?
Elle se tourna vers lui. Décidément, il la surprenait sans arrêt.
-Je ne pensais pas que tu prendrais la chose comme ça.
-Je l’ai très mal prise si tu veux tout savoir.
Takuya s’approcha et s’assit sur le lit de Tachibana.
-J’étais furieux et je t’en ai terriblement voulu. Je t’ai même détesté. Mais ça c’est pas nouveau.
Elle ne répondit pas et continua de le fixer en silence.
-Oui je t’en voulus.. Je t’ai haïs d’être ce que tu étais. J’ai eu le sentiment que tu faisais ça uniquement pour détruire ma carrière. Pour moi tu étais entrain de foutre ma vie en l’air et je t’en ai tellement voulu que j’ai souhaité te voir souffrir, j’ai voulu à toute force te détruire. Et puis j’ai ouvert les yeux, peu à peu …Enfin Minefuji y est pour beaucoup. Elle est souvent venue à la maison pour nous parler.
Il leva les yeux sur elle. Maintenant il la voyait avec un regard neuf. Un peu comme s’il ne l’avait jamais vu auparavant.
-Tu dois me haïr pour tout ce que je t’ai fait ?
-Je ne sais pas…J’ai surtout souffert d’être seule et de ne pas être comprise par ceux qui étaient de ma famille. Mais j’ai fini par admettre que de toute façon on ne se comprendra jamais et j’ai appris à vivre avec…. Ce que j’ai maintenant, je ne laisserai personne me le reprendre… J’ai trop souffert pour l’avoir.
-Je sais. Mais sache que je serais là quand tu épouseras ce crétin de Tachibana.
-Ne l’appelle pas comme ça ! Y’a que moi qui ai ce droit.
Un sourire étira faiblement les lèvres de son frère.
-Je serais là. Et si papa n’est pas là pour te conduire à l’autel moi je t’y emmènerai et je serais très fier de le faire si tu veux de moi.
Elle le regarda franchement dans les yeux depuis la première fois de sa vie. Les larmes lui nouèrent la gorge. Elle fut incapable de lui répondre, mais pour lui ce qu’il lu dans ses yeux valait toutes les réponses qu’elle aurait pu lui donner.
Elle se détourna et vlan voilà qu’elle recommençait à pleurer. Foutues hormones ! Il sourit.
-Je suis content que ça te fasse plaisir. Bon je te laisse mes clés, t’as celles de Tachibana pour rentrer et voilà ton passe pour le match. Je t’ai marqué l’adresse. Bon t’as besoin de quelque chose ?
-Non.
-Bon je te laisse alors. A plus.
Elle hocha la tête et la porte se referma derrière lui. Elle se sentait épuisée. Elle ne s’attendait pas à parler de ça avec son frère. Elle ne pensait même jamais aborder le sujet. Mais finalement les choses s’étaient mieux passé qu’elle ne l’avait craint.
Elle laissa échapper un soupire et s’allongea sur le lit en désordre. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit et était fatigué. Elle attrapa le haut de pyjama du brun enfouissant son visage dedans se rappelant son odeur et ôta ses vêtements. Il était inutile de les froisser, elle se glissa sous les couvertures et moins de 10 minutes plus tard elle dormait.
Vers midi un raffut épouvantable la sortie de son sommeil. Elle n’était finalement allée nulle part et avait passé toute la matinée à récupéré son manque de sommeil. Elle se leva en se frottant les yeux. Le haut de pyjama, trop grand, dans lequel elle flottait s’ouvrait sur ses cuisses à chacun de ses pas et dévoilait ses attributs féminins. Elle sortie pour râler. Ca c’était encore un réflexe qu’elle n’avait pas perdue de l’époque où elle était encore un garçon.
Elle ouvrit la porte et…
Deux ou trois joueurs s’arrêtèrent net pour la dévisager avant qu’un sifflement strident et admiratif ne fasse se retourner tous les autres et rougir Hitonari jusqu’aux oreilles. La jeune femme les regarda avec le même air que eux la contemplaient.
-Quoi ?
Une tête brune se pointa et vira à l’écarlate avant de se jeter sur la blonde.
-Mais ça va pas de te balader à poils comme ça ?
-Hein ?
-C’est quoi ces manières, t’es une fille va t’habiller au lieu de t’exhiber devant tout le monde.
La blonde resta stupéfaite devant son compagnon qui la repoussa vers la chambre. Tachibana se tourna vers ses équipiers dont certains bavaient et se mit à bramer.
-Allez baver ailleurs, le premier qui la touche, je le réduis dans un bain de sang, c’est clair !
La porte se referma dans un claquement sec et sonore sur les joueurs encore abasourdit.
Takuya se passa une main sur le visage et lâcha.
-Mon dieu qu’elle est étourdit ! C’est pas possible !
Un joueur se tourna vers lui et …
-C’est…C’est ton frère ?
Le brun tiqua.
-Non ! C’est ma sœur !
-La vache ! Ce canon c’est Hitonari ?
-Tu pourrais parler de ma sœur en d’autre terme !
Un autre type s’approcha. , La bave aux lèvres.
-Si tu baves sur ma sœur comme ça devant Tachibana il va te tuer !
-Merde. Désolé. Marmonna le joueur en s’essuyant.
Takuya soupira. Décidément c’était pas gagné. Il frappa à la porte de Tachibana et entra sans attendre la réponse.
Le brun n’avait pas perdu de temps, il avait soulevé Hitonari pour la renverser sur son lit. Et l’embrassa avec délice.
-Miam.
-Très drôle.
Il avait déjà trouvé le moyen de dégrafer entièrement le haut qu’elle portait et jouait sur sa peau.
-Tu pourrais quand même éviter de te balader dans cette tenue. Il va t’arriver des bricoles, tu sais.
La jeune femme rougit puis pâlit.
-Je ne veux pas te faire peur. Mais ici c’est pas la maison. Et je ne veux pas qu’il t’arrive encore quelque chose.
Elle baissa la tête, et il l’embrassa à nouveau doucement.
-Tu es tellement belle.
-Ca va ? Je vous dérange pas.
Tachibana se redressa l’air mauvais et Hitonari tenta de refermer le haut de pyjama voulant cacher ce que celui-ci mettait à nu.
-On t’a jamais apprit à frapper ?
-J’ai frapper mais vous deviez être trop occupé pour m’entendre.
-Fallait attendre qu’on te réponde.
-Je pouvais toujours attendre ! Partit comme vous étiez partit.
-C’est sans commentaire !
-Je suis pas là pour ça mais pour te dire de te magner pour aller bouffer.
-Ah ?
-Sauf si tu veux te passer de déjeuner.
Terrible dilemme pour Akane, manger Hitonari ou manger le déjeuner. En fait, il aurait bien manger les deux. Mais il lui fallait faire un choix, il n’avait hélas pas le temps de faire les deux.
-Arf. Bon je vais devoir attendre la fin du match.
Le brun baissa la tête et enfouit son visage contre le ventre chaud de la blonde.
-Mais veux une compensation en échange.
Il renversa à nouveau la jeune femme et l’embrassa. Takuya se passa une main sur le visage en soupirant.
-Pitié faites ça quand je suis pas là !
Le brun relâcha les lèvres de Hitonari et lui sourit.
-Content que tu sois là.
-Contente d’être là. Bafouilla la jeune femme en rougissant.
Le brun se redressa et elle pu remettre un peu d’ordre dans sa tenue. Son frère était un peu gêné c’était quand même étrange de voir les modifications qu’il avait subit. Tant qu’il était habillé ça passait mais là, avec la veste ouverte y’avait pas de doute, c’était vraiment une femme dans tous les sens du terme.
Il rougit et se détourna. Mais ce fut ce moment que choisit l’entraîneur Hiragi pour faire son inspection. C’était la première fois depuis qu’elle avait été le voir pour lui expliquer son choix qu’ils se revoyaient.
Hitonari se sentit très mal à l’aise. Il fallait qu’elle s’habille, sa tenue n’était pas vraiment de circonstance et le brun était toujours couché sur elle ses mains sur ses hanches. Elle s’empourpra.
Le brun se redressa et attrapa la jeune femme par la taille et se saisit de ses vêtements. Puis il la poussa dans la salle de bain. La jeune femme s’enferma et s’habilla rapidement.
-T’es visible ?
-Oui.Rougit la jeune femme.
Tachibana entra. Et laissa son regard errer sur elle. Qu’elle était belle, il n’en revenait toujours pas.
-Finalement j’ai pas faim.
Elle repoussa doucement le visage qui cherchait à l’embrasser.
-Tu dois manger. Tu as un match et tu as intérêt de gagner.
-Si je gagne j’ai le droit à une récompense ?
Hitonari se pencha et lui murmura quelque chose à l’oreille.
-Là je vais pas gagner je vais les écraser, et les réduire en bouillit.
Il sortit de la salle de bain tenant la jeune femme par la taille.
-Au réfectoire ! S’exclama l’entraîneur.
C’est à peine s’il jeta un coup d’œil à la jeune femme. Pour lui, le jour où il était devenu elle, il avait cessé d’être son enfant.
-Tu viens manger avec nous ?
-Je sais pas si..
-Mais oui. Fit son frère. Tu vas pas manger toute seule dans un coin.
Ce fut un peu gêné qu’elle entra dans le réfectoire. Lorsqu’elle arriva le silence tomba durement. Et elle hésita entre prendre la fuite ou se mettre à pleurer. Mais son frère et Tachibana l’encadrèrent solidement et l’emmenèrent avec eux ne la lâchant pas d’une semelle.
En passant prés d’une table une réflexion fusa.
-C’est vrai qu’elle a un beau cul. On passe des deux côtés maintenant.
Le coup de poings fusa direct et le joueur se retrouva la tête écrasée par terre.
-Toi tu redis un mot de travers sur ma sœur et je te bute c’est clair ?
Takuya était un brin énervé. Tachibana eut un soupire excédé et se tourna vers la jeune femme qui était devenue livide. Il posa un bras autour de ses épaules.
-Je suis désolé. Murmura-t-il.
-Tu n’y peux rien.
Ils se dirigèrent tous les trois un peu à l’écart mais leurs anciens partenaires de Kouzu et de Tsurugisaki les interceptèrent en chemin et leur firent de la place à leur table. Peu à peu les conversations reprirent.
-Me dis pas que maintenant t’es au régime ?
-Hein ? La jeune femme sursauta.
Son frère la regarda.
-Tu manges pas ? T’es pas au régime quand même.
-Euh non. J’ai pas ce genre de problème.
-T’as prit du poids ?
Elle le regarda bizarrement.
-Tu veux mes mensurations ou quoi ?
-Ben c’est pas évident de s’y retrouver, ça change quand même. Alors tu peux bien me répondre.
-T’es peut-être mon frère mais mes mensurations ne te regardent pas !
-Je fais le paries que je peux deviner !
-T’as rien d’autre à faire ?
-Enfin c’est quand même dommage que t’ais du arrête le basket.
-Qui a dis que j’avais arrête le basket ?
-Ben tu peux pas jouer avec nous enfin plus maintenant. Lui fit remarquer Takuya.
-Arrête de me dévisager comme ça c’est gênant !
-C’est des vrais ? Demanda-t-il soudain, en glissant un doigt dans son chemisier pour vérifier.
Et la jeune femme de lui décocher une claque retentissante qui résonna.
-Mais t’es vraiment pas tenable.
Tachibana était mort de rire et les autres avaient aussi du mal à se retenir.
-Ce n’est pas drôle. Rougit violemment la jeune femme.
-Désolé. S’excusa le brun. Mais c’est trop.
Elle soupira et se détourna. Son frère s’approcha et s’excusa à son tour.
-Excuse-moi c’était déplacé.
-Déplacé ? Ma main dans ta figure aussi c’est déplacé.
-Tu continues le basket alors ?
-Oui.Marmonna-t-elle.
-Mais comment ?
-Les équipes féminines tu connais ?
-Oui mais.. J’ai jamais …
-Je joue pas sous mon nom. S’aurait été trop compliqué. Je joue sous le nom de notre tante.
-C’est pas vrai ? Me dis pas que c’est toi qui ?
-Ben si.
-Vous pourriez nous éclairer ? Demanda une voix. Parce que nous on est largué.
-Kira Suari. C’est le nom de notre tante.
Takuya se tourna vers sa sœur.
-Alors la Kira qui a été nommée capitaine de l’équipe nationale féminine c’est toi ?
La blonde se contenta d’hocher la tête.
-J’suis bluffé. Laissa tomber son frère.
Il y eu un silence.
- Mais bon, tes mensurations alors ? Demanda –t-il pour détourner la conversation qui avait jeté un froid.
La jeune femme soupira.
-Tu me saoules , 90 , 65 80 ma taille et mon poids ont pas changé.
-Merde je bave. Lâcha un joueur.
-T’es trop con. Lâcha un autre.
Les conversations reprirent.
-Ouah !
-Quoi ? Wouah ?
-Rien, je suis fier de toi.
-Ah bon ?
-Et je suis content que tu n’es pas abandonné le basket.
-Pourquoi j’ai du mal à te croire ?
-Tu peux me croire sans soucis. Maintenant que tu es dans l’équipe féminine tu n ‘es plus un rival.
La jeune femme se redressa son plateau vide à la main.
-Je ne suis peut-être pas dans l’équipe masculine, mais je peux toujours te coller une raclée sur un terrain de basket.
-Je préfèrerai éviter de me faire ridiculiser par une femme. J’ai quand même ma fierté…Déjà me faire rabaisser par un gosse de cinq ans mon cadet je digère mal mais par une fille y’a pas moyen.
-Je suis pas une fille je suis ta soeur!
-Encore pire alors .Sourit Takuya Ma soeur capitaine de l'équipe nationale féminine de basket ... Qui me mets une taule! Non merci sans façon.
-Trouillard! Marmonna le brun en terminant son bol.
Takuya posa son regard sur Tachibana.
-Tu as pas pris assez de raclé avec lui?
-Nope ! Sourit le brun. Car j'ai toujours le dessus maintenant.
Hitonari rougit violemment . Akane et la discrétion ,il fallait repasser.
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