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TITRE : La morsure de l’araignée
AUTEUR : le mouffon
GENRE : yaoi full – de 16 ans s’abstenir. 
BASE ; hunter x hunter

CRITIQUE : mouffon@hotmail.com

 

 

 

LA MORSURE DE L’ARAIGNEE chap 04

 

 

L’homme les regarda s’éloigner sans essayer de les arrêter. De toutes les façons quand Kurapika avait une idée en tête, il était impossible de la lui faire lâcher. Il l’avait apprit à ses dépends. Ce garçon était fou. Au point de jouer sa vie sur sa vengeance. Et celle-ci comme unique raison de vivre.

Que ferait-il après ?

Une fois qu’il aurait retrouvé les yeux des siens ?

Retournerait-il mourir près d’eux ?

C’était vraiment du gâchis. Ce gosse était têtu comme une mule. Et il ne semblait rien avoir d’autre en tête que cette vengeance. Mais savait-il seulement le prix qu’il allait devoir payer pour ça ?

Enfin ce n’était pas à lui de juger. Il allait profiter des poissons grillés.

 

Pendant ce temps Kurapika et Senritsu avaient atteint la gare.

-Pourquoi me suis-tu ? Tu n’as rien d’autre à faire ?

-Ma foi non. Sourit Senritsu. Et puis j’aimerai entendre à nouveau la mélodie de ton cœur, celle qui est si douce.

Le blond ne répondit pas. Quelle étrange personne que celle-ci qui restait avec lui malgré sa froideur et sa distance.

 

Alors qu’ils étaient à la gare le portable de Kurapika sonna.

C’était Leorio.

-J’ai tes résultats.

-Je t’écoute.

-Hé bien, figure-toi que c’est un aphrodisiaque…Mais pas seulement ça, c’est couplé avec une molécule qui rend la personne qui en prend dépendante au plus haut point.

-Dépendante ?

-Oui…. Dépendante au sexe ! Se mit à rire Leorio.

-Comment ?

-J’ai fait un test avec des souris ! Et autre chose aussi. Elle rend dépendante, certes mais exclusivement à l’égard de la personne avec qui la relation à eu lieu.

-Uniquement envers cette personne ?

-Oui. En fait une fois que tu es drogué avec, et que tu as eu une relation avec une personne, tu ne peux plus avoir de relation qu’avec cette personne. C’est très vicieux !

Kurapika relâcha le téléphone complètement abasourdit et raccrocha.

Son cauchemar continuait. 

 

Mais à peine eut-il raccroché que celui-ci sonna de nouveau. Mais cette fois-ci, c’était Hisoka..

-Que me veux-tu ? Demanda froidement le blond.

-Oh, quel accueil pas chaleureux. Je pensais que tu serais un peu plus gentil.

-Dans tes rêves !

-Mes rêves sont peuplés de choses perverses que tu n’imagines même pas.

-Je ne veux pas le savoir. Que me veux-tu ?

-As-tu trouvé Uvoguine ?

-Je suis dessus.

-La mafia cherche certain membre de la brigade.

-J’en ai entendu parlé.

-7 membres.

-Tu en es ?

-Non Sourit l’assassin. Ils ne me connaissent pas. Je ne suis pas assez bête pour me laisser attraper comme cela. 

-A par cela ? Pourquoi m’as-tu appelé ?

-Je m’ennuyais.

Le blond laissa échappé un soupir.

-J’ai autre chose à faire que converser avec toi.

-Ah, oui ? Quoi d’autre ?

-Je veux te voir !

-Tu es déjà en manque ? S’étonna Hisoka ironique. Une nuit loin de moi et c'est déjà trop ...Le rouquin se prit la tête entre les mains ...Ahalala tu es pire que mon ex 

-Ce n’est pas ça ! S’énerva le blond.

-Alors dis-moi quoi ?

-Pas au téléphone.

-Halala, tu es vraiment pire que ma dernière petite amie !

-Tu as eu une petite amie, toi ?

-Bien sur ! Je ne suis pas comme toi moi, j’ai un cœur.

-Ca ne ferait mal. Murmura le blond.

-Même heure, même endroit, demain soir.

-Très bien, j’y serais.

-Je suis déjà très impatient. Susurra le rouquin en lui envoyant un baiser via le combiné.

Le blond raccrocha et regarda dubitativement le combiné.

-Tu n’imagines pas à quel point. Marmonna le blond.

 

 

Le lendemain soir, chemin faisant, Kurapika tentait de rassembler ses données. Un, il était accro à ce stupide clown, deux, il était contaminé par sa morsure, et trois, il l’avait enchaîné à son désir. Pouvait-il lui arriver quelque  chose de pire ?

 

Il gagna la banlieue de la ville, endroit délaissé et en ruine où il avait rendez-vous avec l’assassin. Il avançait lentement, vérifiant de ne pas être suivi ,non pas qu’être vu en la compagnie de Hisoka le dérangeait mais il était inutile qu’on fasse le rapprochement entre eux deux. Et tous deux étaient d’accord sur ce point.

 

Kurapika monta les marches et s’arrêta devant la pièce où Hisoka jouait avec ses cartes.

-Tu aurais du être médium. Fit le blond.

-Oui j’y ai pensé…Mais je n’ai aucun don de divination, je préfère le poker. Sourit le rouquin. Kurapika s’arrêta à une distance qu’il jugea raisonnable pour ne pas être envahi par un désir incontrôlable de lui sauter dessus.

-Détends-toi, je ne vais pas te sauter dessus. Sourit l’assassin.

Kurapika serra les poings. Hisoka certainement pas, mais lui, il ne pouvait pas garantir qu’il contrôlerait totalement ses actes.

-Alors que me vaut ce rendez-vous ?Demanda encore le rouquin.

Le blond tendit sa main vers lui et lui présenta sa paume.

-Pourquoi ?Demanda-t-il lentement.

Hisoka passa sa langue sur ses lèvres.

-C’est une simple garantie pour ma vie. Sourit-il  en retournant une carte.

-Je n’ai rien fait contre toi ! Lâcha froidement le blond.

Hisoka tapa légèrement sa poitrine avec son index.

-Tu m’as laissé un souvenir plutôt ennuyeux. A quoi dois-je encore m’attendre venant de toi ?

-A rien.

-Vraiment ? Susurra l’assassin en se levant et en s’avançant tel un félin vers sa proie.

Mais plus le rouquin avançait et plus Kurapika reculait, mais il fut bientôt plaqué contre le mur et dut arrêter sa fuite.

-Tiens tiens, il me semble que tu ne peux plus fuir.

-Je ne peux pas l’enlever . Si c’est ce que tu veux. Une fois mise en place, il n’y a pas d’autre solution que de suivre les règles.

-Tu t’es de toi-même enchaîné . Ta conception de la vie est plutôt étrange. Sourit Hisoka en approchant ses lèvres de son oreille.

Le blond se détourna.

-C’est moi que cela regarde.

-Tout à fait. Ronronna l’assassin en venant mordiller son oreille.

Le blond réagit au quart de tour et s‘écarta violemment.

-Arrête ! S’exclama-t-il.

Mais Hisoka le saisit par le poignet et le jeta sur le lit.

-Tss…Tsss…Tss…Quel mauvais caractère ! Je pensais que tu étais en manque.

-Pas du tout. Siffla Kurapika.

Furieux d’être trop facilement percé à jour par celui-ci. Ses yeux avaient viré à l’écarlate sa poitrine se soulevait déjà à un rythme saccadé.  

-Mmm…Fit l’assassin. Je ne sais pas pourquoi mais dés que ton regard change , cela m’excite.

Le rouquin passa sa langue sur ses lèvres et s’avança de nouveau vers le blond jusqu’à se placer au-dessus de lui. Kurapika ne pu plus faire un geste. Son cœur cognait dans sa poitrine et dans son âme se disputaient deux sentiments diamétralement opposés.

 

Hisoka se glissa entre ses jambes et appuya simplement son corps contre le sien le faisant frissonner.

-Il ne t’en faut pas beaucoup. Se moqua le rouquin.

Kurapika leva la main pour le frapper mais plus rapide Hisoka le stoppa et lui bloqua les poignets.

-Uvo ne te porte pas dans son cœur tu sais.

-Peu m’importe ! Je ne veux pas être aimé !

-Même par moi ? Souffla le rouquin en faisant glisser ses lèvres sur la peau douce de son cou.

Il prit celui-ci entre ses doigts.

-Par toi encore moins qu'un autre ....Souffla le blond

-J’ai bien envi de te tordre le cou.

-Si tu fais ça ! Tu mourras. Fit froidement le blond.

-Mmm.. Mourir en te tuant ? Cela pourrait presque s’avérer amusant.

-Si cela te plait autant, dés que j’en aurai fini avec les araignées, je viendrai te trouver.

-Tu me laisserais te tuer ?

-Je n’ai pas dit ça.

-Je n’aime pas être la souris. Sourit l’assassin. Je préfère être le chat et chasser.

Ses mains avaient d’ors et déjà ouvert sa tunique et découvraient ses épaules sur lesquels il faisait jouer ses lèvres.

 

Les bras du blond vinrent se nouer autour de ses épaules et l’attirer contre lui. Ils se retrouvèrent allongés sur le lit abandonné dans cet immeuble en ruine. Mais le lieu leur était totalement égal. Les vêtements allèrent s’échouer sur le sol et le rouquin enlaça la taille étroite, tandis que le blond enfouissait ses mains dans les mèches rouges.

 

Pour la première fois ses yeux n’étaient pas écarlates .Il n’était pas en colère. Il n’y avait pas de violence en lui. Et le regard qu’Hisoka posait sur lui semblait lui aussi différent. Les lèvres du rouquin glissèrent sur le torse pâle descendant sur son ventre. Agenouillé devant lui, le blond laissait ses mains effleurer les bras et les épaules de son amant.

 

Il était de nouveau soumis et incapable de le repousser. Maudite soit cette drogue, qui avait fait de lui le jouet d’Hisoka .Et si seulement celui-ci pouvait se lasser de lui. Mais cela n’était visiblement pas le cas, c’était même le contraire. La situation semblait beaucoup l’amuser.Et d'un autre côté personne d'autre lui que ne pourrait étouffer le feu qui le dévorait .

Le blond renversa l'assassin qui se laissait faire et s'installa à califourchon sur ses hanches. 

-Prends moi maintenant ,  tu joueras après Siffla le blond 

Le rouquin sourit .

-Alors vient en le laissant s'harponner sur lui , le blond se rejeta en arrière laissant l'assassin éteindre le feu qui le dévorait chaque fois qu'ils se voyaient. 

Après un round , le blond se laissa tomber sur le lit et Hisoka vint s’installer au dessus de lui le dominant totalement. La main du blond se posa sur son ventre et dériva sur lui sans but précis . 

 

L'assassin se remit en chasse  sur le corps alanguit sur le lit  Après l’avoir doucement torturer, il s’était glisser entre ses cuisses.

Mais pourquoi faisait-il preuve d’autant de douceur avec lui. Il aurait aussi bien pu le laisser en plan ou être violent ? Cependant il ne faisait rien de tout cela et plus le temps passait et plus le désir du blond grandissait. Oui, plus ils se voyaient et plus il avait envie de lui.

 

 La colère qu’il éprouvait contre lui-même grandissait de seconde en seconde. Ce simple fait suffisait à éveiller l’excitation du rouquin qui se montra un brin moins tendre et nettement plus entreprenant. Il allait achever sa victime. Telle une araignée, il l’avait prit dans sa toile et allait la dévorer consciencieusement.

 

Il releva l’une des longues jambes fuselées et se plaça en lui, obligeant le jeune corps à se soumettre et à l’accepter en lui. Il referma sa main sur son désir tandis que Kurapika se mouvait souplement sous son corps. Hisoka passa une langue gourmande sur ses lèvres. Il se délectait de sa proie .

 

Il éprouvait une grande satisfaction à jouer à ce petit jeu avec lui. Il ne regrettait pas sa décision de le laisser en vie. Son quotidien était nettement plus drôle ainsi. Il contempla sa victime essoufflée qui ne disait mot. Il repoussa une mèche blonde et s’attira un regard écarlate foudroyant.

-Mmm… Tu es toujours aussi brûlant.

Hisoka s’amusait beaucoup. Il attrapa le blond d’une main et l’attira contre lui, rejetant la tête blonde en arrière en lui tirant les cheveux.

-Sache que je n’aime pas prêter mes jouets.

-Je ne suis pas ton jouet. Gemit Kurapika en enfouissant ses mains dans les mèches écarlates.

-Tu es ma marionnette. Tu viendras chaque fois que j’en aurai envie.

-Jamais. Haleta le blond .

-Tu n’auras pas le choix. Tu ne peux être satisfait qu'entre mes bras. 

Il lapa doucement sa gorge offerte. Le blond retint son souffle sa gorge frémissait sous la caresse de son amant.

Quel nom étrange à donner à cet assassin. Son amant. Il l’avait fait sien et il acceptait cela.

-Je n’aime pas que tu sois si obéissant.

-Ne rêve pas, je ne serai jamais à toi.

Puis il attrapa le visage du rouquin entre ses mains et l’embrassa fougueusement, son corps n’allait pas tarder à le reclamer à nouveau.

Kurapika se redressa et le repoussa, laissant à Hisoka tout le temps de détailler sa mince silhouette nue qui se détachait dans l’obscurité.

Le rouquin s’était allongé de tout son long et contemplait son trophée. Il risquait sa vie dans cette histoire mais cela n’en était que plus excitant. Il passa une langue gourmande sur ses lèvres et un sourire taquin se dessina sur celles-ci.

 

Kurapika n’avait pas besoin de se retourner pour imaginer le regard lubrique de son amant.

Il attrapa ses vêtements et entreprit de se revêtir lentement.

-Tu attends que je vienne t’aider ou bien que je vienne te violer.

Le blond se retourna et son regard écarlate se planta dans le sien.

 

L’assassin se leva souplement et le rejoignit d’un bond. Il posa sa main sur sa gorge l’embrassa sauvagement tandis que de son autre main il lui ôtait la chemise qu’il était en train de remettre.

-Je ne suis pas très patient. Siffla le rouquin.

Le blond ne répondit pas et se contenta de l’attirer contre lui et de plaquer son corps souple contre le sien. Hisoka le souleva comme s’il était une plume et retourna le jeter sur le lit.

 

Le jour se leva qu’ils étaient encore étroitement enlacés et leur peau brillant de leurs ébats. Kurapika dormait d’un œil et Hisoka se leva sans bruit et se rhabilla. Il se pencha ensuite et déposa un léger baiser sur les lèvres fraîches.

-On se reverra bientôt. Sourit l’assassin.

Le blond passa à plat ventre.

-Plutôt que tu ne le penses. Murmura-t-il pour lui-même.

 

Le rouquin sauta par la fenêtre et abandonna son amant au corps encore empreint de son étreinte. Kurapika se redressa et s’enveloppa dans ses vêtements, sa peau gardait les traces du passage d’Hisoka sur son corps.

Mais il s’en moquait. Il quitta à son tour leur chambre improvisée et regagna son hôtel.

 

 Sa silhouette longiligne descendit souplement l’escalier sous des regards pressant, mais le blond ne les vit même pas. Son combat venait de commencer et il avait un but à atteindre dont rien n’y personne ne le détournerait. En compagnie des 3 autres hunters, il reprit son poste de garde du corps.

 

Senritsu posa son regard sur lui et perçu les battements terriblement régulier et froid de son cœur. Tout comme son regard. Il n’attendait plus que ça…le combat final.

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